Ils attendent des réponses structurelles de moyen et long termes pour redonner du souffle à leurs exploitations, qui doivent porter non seulement sur les prix, mais également sur le niveau des charges, la simplification des normes et la recherche d’innovation. Il est urgent de mener une réforme d’ampleur.
…afin que les agriculteurs, en activité comme retraités, ne soient pas les grands oubliés du débat.Pour finir, je souhaite insister sur un constat simple : si les retraites agricoles sont si basses, c’est parce que les cotisations versées sont trop faibles. Nous touchons là au véritable problème de fond : les agriculteurs ne sont pas rémunérés à la hauteur de leur travail, travaillant même parfois à perte. Le véritable enjeu est donc de permettre aux agriculteurs de gagner décemment leur vie lorsqu’ils sont en activité.
…, il permet de mettre en exergue le problème des retraites agricoles et d’envoyer un signal fort aux candidats…
… et de la solitude, un mal qui ronge tous les jours les agriculteurs à la retraite, notamment dans mon département.Nous parlons là d’un des enjeux les plus préoccupants de notre système de retraites, qui présente par ailleurs de graves iniquités et disparités. Très complexe et manquant cruellement de transparence, ce système fait coexister près d’une trentaine de régimes, ce qui le rend illisible et incompréhensible pour la plupart des Français.Il est urgent de refonder notre système de retraites en profondeur, sur des bases à la fois plus saines pour l’équilibre financier du pays, plus équitables et plus justes, notamment pour les ...
Je pense notamment aux éleveurs laitiers. Monsieur le ministre, vous connaissez la situation en Lozère, où le litre de lait coûte 25 centimes. Ces éleveurs ne s’en sortent pas.Je pense également aux éleveurs de broutards qui me disent que le prix au kilo est aujourd’hui le même qu’il y a vingt ans, alors que les intrants ont beaucoup évolué. Pour fixer les prix du broutard, on parle encore en francs ! Ce veau peut se vendre 14 francs le kilo, voire 22 francs quand les choses vont bien…Être agriculteur, c’est aussi vivre dans l’angoisse permanente des difficultés financières, voire de la faillite.Quand vient le temps de la retraite, être ...
Les agriculteurs souffrent pendant leur période d’activité mais aussi après. Aucun répit pour eux, jusqu’à leur dernier souffle ! Car être agriculteur aujourd’hui, c’est travailler sept jours sur sept sans compter ses heures et souvent en perdant de l’argent.
Arnaud Viala a déjà dit beaucoup de choses. Je ne reviendrai pas sur cette problématique et je n’opposerai pas les uns aux autres.
Vous avez l’habitude, comme moi, d’être un peu plus prudent en matière d’orientations politiques. Je n’irai pas sur ce terrain.
Monsieur le rapporteur, cher André Chassaigne, l’agriculture et peut-être même la montagne nous rassemblent aujourd’hui. Je vous remercie de cette initiative, qui est très heureuse.Monsieur Peiro, en matière d’agriculture, il ne faut pas opposer la droite et la gauche. Il y a du bien et du mal un peu partout.
Je vous remercie, monsieur le président, d’avoir accepté de terminer la discussion générale ce matin. C’est très sympathique pour un certain nombre de collègues en difficulté…
Très bien !
Pourquoi n’avez-vous pas vous-même déposé une proposition de loi ?
Avant l'examen de ce texte qui constitue une avancée positive et que nous soutiendrons très certainement, je souhaiterais réagir au plaidoyer de satisfaction de M. Pascal Popelin qui nous a rappelés que quatre textes avaient été adoptés au cours de cette mandature, et que les moyens matériels et financiers avaient été renforcés. J'ai bien noté également qu'un point d'équilibre devait être trouvé entre État de droit, principe du contradictoire, droits de la défense, autorité de l'État et respect des libertés individuelles.Mais que dire à nos concitoyens s'agissant des quartiers sensibles ? La situation de ces quartiers de non-droit a-t-elle ...
Je ne reviendrai pas sur l'actualité car le problème n'est pas là : les deux propositions de loi de Mme Dombre Coste remontent déjà à plusieurs semaines et j'ai eu l'occasion de m'en entretenir avec elle. Estimant pour ma part que ces textes correspondent à ce qu'on attend aujourd'hui de la classe politique, je les voterai avec beaucoup de plaisir.
De manière quelque peu dérogatoire, cet amendement propose la remise au Parlement d’un rapport concernant la situation des gendarmes et des policiers après les prorogations successives de l’état d’urgence. Nous voulons pouvoir analyser leurs conditions de travail.
Cet amendement vise à créer une rétention administrative obligatoire pour toute personne qui se serait rendue à l’étranger pour participer à des activités terroristes.
Cet amendement instaure une présomption de légitime défense au profit du policier et du gendarme qui accomplit, dans l’exercice de ses fonctions, un acte proportionné à la gravité d’une atteinte injustifiée envers lui-même ou envers autrui.
Je constate que cela fait plaisir à l’ensemble de mes collègues.