Déposé le 18 décembre 2012 par : M. Mariton, M. Carrez, Mme Dalloz.
Après le mot :
« janvier »,
rédiger ainsi la fin de l'alinéa 15 :
« 2014. »
Grâce à l'opposition, le Gouvernement a renoncé à son projet inouï de créer une surtaxe d'habitation sur les résidences secondaires – inouï dans la mesure où ce serait la première fois que l'État ferait une préemption sur la fiscalité locale.
Pour autant, cette taxe nouvelle a été écartée au profit d'une surtaxation des plus-values immobilières. Or, ce prélèvement confiscatoire (puisqu'il pourrait atteindre 40,5 %), décidé sans aucune étude d'impact va porter un coup fatal au marché de l'immobilier et, par conséquent, aux recettes des collectivités locales.
Ce nouvel acharnement anti classes-moyennes n'est pas acceptable. D'une part, le Gouvernement continue d'avancer « masqué » dès lors qu'il s'agit d'augmenter les impôts. D'autre part, il confirme son choix de traquer le patrimoine des français moyens plutôt que de faire des économies en dépenses.
A défaut de supprimer cette taxe, il convient a minima qu'elle ne s'applique pas de façon rétroactive.
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