Les amendements de Catherine Lemorton pour ce dossier

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Je considère que M. Dhuicq a défendu son amendement no 595, même si les arguments qu’il a avancés n’avaient vraiment rien à voir. Cela n’est pas grave : avis défavorable.

Il est défavorable. Les communautés thérapeutiques coûtent moins cher parce qu’elles s’adressent à des publics beaucoup moins fragilisés que ceux que visent les salles de consommation à moindre risque.

Oui, bien sûr. Pour ceux qui ont suivi le débat depuis son début, à seize heures quinze, nous avons bien montré que ces salles s’adressaient à une population qui échappe aux dispositifs actuels et qui, au moins dans un premier temps, n’intégrera jamais aucune communauté thérapeutique. Cet amendement a donc été repoussé par la commission.

Je vais faire une réponse globale. À partir du moment où vous considérez que les communautés thérapeutiques répondent à toutes les demandes de tous les toxicomanes, quelle que soit leur situation,…

…et que la majorité estime, pour sa part, qu’il y a une petite partie de la population toxicomane qui ne peut bénéficier d’aucun des dispositifs existants, que voulez-vous que nous disions ? Vous êtes contre les salles de consommation. Nous pensons qu’elles répondent à une certaine demande. Effectivement, il y a une impasse, nous ne nous compre...

…puisque l’article L. 312-18 du code de l’éducation prévoit qu’ « une information est délivrée sur les conséquences de la consommation de drogues sur la santé, notamment » – notamment ! – « concernant les effets neuropsychiques et comportementaux du cannabis, dans les collèges et les lycées, à raison d’au moins une séance annuelle, par groupes ...

Il faut savoir de qui on parle ! Si certains s’expriment par dogmatisme, d’autres le font par méconnaissance. De fait, on ne peut pas tout connaître – ce n’est pas une accusation : c’est ainsi. Pour une fois, je ferai part de mon expérience de quinze ans dans un réseau de réduction des risques, à Toulouse – l’un des premiers, que nous avons mi...

C’est ce que j’ai appelé tout à l’heure la solution graduée complémentaire. Ces salles de consommation ne sont pas la solution unique. Je reconnais en effet tout ce qui a déjà été mis en place, mais ces gens-là échappent aux solutions existantes. Ils n’iront pas dans les centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie – CSAPA...

En entendant tout ce qu’ont dit certains de mes collègues, complètement à côté de la réalité, je voudrais leur proposer de venir faire un stage dans un squat ou dans la rue pour voir exactement ce qu’il en est. Je conclurai en vous posant une seule question : trouvez-vous acceptable qu’une personne se pique dans la rue, au vu et au su de tous,...