Les amendements de Catherine Lemorton pour ce dossier

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Nous nous soucions des emplois, mais n'inversons pas la hiérarchie qui est clairement : la sécurité des patients, les comptes publics et l'intérêt de notre industrie pharmaceutique, laquelle, je le rappelle, attend des pouvoirs publics que le CSIS soit réuni régulièrement et que l'on avance dans la recherche sur les embryons. C'est bien ce que ...

Il y a un principe républicain dans notre pays, c'est la séparation des pouvoirs. Le législateur peut donc déposer un amendement même si le Gouvernement n'est pas forcément d'accord en amont. Madame la ministre, vous avez bien compris que c'était un amendement pour poser des questions. Dans un souci de rigueur, vous avez d'ailleurs oublié le p...

Je souhaite attirer l'attention sur la situation des étudiants en chirurgie dentaire, dont les frais de matériel sont importants puisqu'ils sont obligés de s'équiper dans certaines facultés. C'est un sujet sur lequel il faudra se pencher. Avis favorable. (L'amendement n° 764 est adopté.)

Il ne s'agit pas de stigmatiser la visite médicale. Je rappelle d'ailleurs que le groupe socialiste avait voté sans états d'âme l'amendement de M. Guy Lefrand. Nous ne faisons pas des visiteurs médicaux des boucs émissaires. Nous les avions reçus à l'époque et ils ne demandaient qu'à s'occuper de leur coeur de métier, à savoir l'information, no...

Monsieur Accoyer, vous ne participiez pas aux débats à l'époque. J'avais donné l'exemple des accords passés par Sanofi avec la faculté d'Auvergne pour créer une filiale une filière voulais-je dire, mais c'est un lapsus révélateur. Il s'agissait d'une filière de formation des médecins par l'industrie pharmaceutique !

Je pensais qu'une faculté demeurait du domaine régalien de l'État, surtout quand il s'agit de la médecine et la sécurité sanitaire.

Je tiens à redire que nous ne sommes pas les voraces qui veulent manger la visite médicale. Nous avons auditionné les visiteurs tout un après-midi l'année dernière et voici ce que nous avons vu : plutôt des gens qui ne savaient plus où ils en étaient, notamment parce que leur direction leur mettait une pression pas possible. Il s'agit de savoir...

Pour répondre à la crainte exprimée par M. Door et M. Tian sur la fuite des praticiens hospitaliers, notamment des chefs de service qui ont bâti leur notoriété, dans certaines spécialités, au sein des hôpitaux publics, je vous renvoie à un rapport fort intéressant de l'Inspection générale des affaires sociales de janvier 2009. Il y est questio...

Cela n'en existe pas moins, mon cher collègue. Il y a bien, en plus, des rémunérations de ce type. Encore une fois, je vous renvoie à l'excellent rapport de l'IGAS.

Nous sommes régulièrement interpellés par les biologistes. Une proposition de loi a été bloquée au Sénat avant l'élection présidentielle alors que nous avions trouvé un accord avec les biologistes du secteur privé et ceux du secteur public. Nous avons fait en sorte qu'à l'occasion de leur prochaine « niche », les sénateurs présentent ce texte a...

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, si l'article 50 peut paraître séduisant à première vue, il ne s'appuie que sur une seule étude, réalisée au CHU de Rouen. En outre, on peut s'interroger sur l'opportunité de sa présentation, au moment où Mme la ministre est parvenue à rétablir la confiance au sein du monde hospital...

Il est important que ce dispositif soit appliqué parallèlement au lancement d'une campagne d'information sur le préservatif afin de rappeler aux jeunes femmes concernées, qui pensent certes être protégées contre une grossesse, que ce mode de contraception représente la seule barrière connue contre les maladies sexuellement transmissibles. L'un ...

Cette question peut, techniquement, être très vite réglée, puisque la contraception d'urgence, aujourd'hui, se fait sous numéro anonyme dans chaque pharmacie. Les moyens informatiques pourraient donc résoudre le problème dès lors que les médecins s'informatisent de plus en plus.

Je trouve que ce qui vient d'être écrit est très important, car on remet l'enfant au coeur du sujet au lieu de déporter, comme souvent, le débat ailleurs. On voit bien qu'ici l'enfant et son bien-être, c'est-à-dire celui, celle et ceux qui l'aiment, sont remis au coeur de la réflexion. Mesdames les ministres, au nom de toutes ces familles et au...

Cet amendement n'a pas été examiné par la commission. Pour ma part, j'aurais tendance à émettre, à titre personnel, un avis défavorable. Il traite en effet de sujets aussi différents que l'allocation de rentrée scolaire, les bourses de collège, et les crédits d'impôts, tous dispositifs qui, à mon sens, n'ont pas les mêmes objectifs ni les mêmes...

Monsieur Accoyer, l'un de vos collègues vient lui-même de reconnaître que la prohibition ne servait à rien.

J'aurais pu comprendre cette émotion si le Gouvernement avait augmenté autant les légumes et les fruits frais qui, pour le coup, participent vraiment à la santé publique.

Je tiens juste à vous expliquer dans quelle situation ubuesque nous nous sommes trouvés, alors que vous défendiez les brasseurs et la bière. Vous avez en effet dit devant des jeunes collégiens et lycéens présents dans les tribunes au moment où vous parliez, j'ai regardé qui y était que seul l'alcool fort était responsable de l'alcoolisme de...

Je m'adresse à tous, quels que soient vos bancs : n'est-ce pas Saveur Bière qui a profité de l'autorisation de la publicité sur Internet pour les produits alcoolisés ? Je voudrais donc vous ramener un petit peu à la raison. Que vous défendiez les brasseries et les territoires, oui ! Mais faites attention à ceux qui vous écoutent lorsque vous p...

Je vous demande simplement de faire attention à vos propos. Ne dites pas que la bière est un produit anodin. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)