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Biodiversité
(Article 51)


Les interventions de Christian Jacob


Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier

8 interventions trouvées.

Revenons aux objectifs : si cette catégorie de pesticides existe, c’est en premier lieu pour protéger les cultures. Et quand on protège les cultures, on protège aussi ceux qui en vivent. Personne ne remet en cause la toxicité de ces produits et tout le monde comprend la nécessité de mettre fin à leur utilisation, mais il faut prévoir un cadre ...

Nous devons en prendre conscience avant de fixer le délai. Dans le cas contraire, nous ferions une croix sur le dos des agriculteurs qui utilisent ces produits et sont les premiers concernés.

Qui sont les premiers pénalisés par la toxicité des produits ? Ce sont bien les agriculteurs. Pour les protéger, laissons-leur le temps de l’adaptation, car un arrêt brutal de ces produits signifierait la fin des agriculteurs.

Chaque année, des agriculteurs voient toute leur production détruite par des insectes. Savez-vous ce que ressent un agriculteur lorsque sa récolte, le travail de toute une année, est perdue ? Nous proposons une interdiction définitive en 2020 : ce n’est pas la renvoyer aux calendes grecques ! Avant cette date, des restrictions pourraient être ...

Notre amendement reprend le texte du Sénat : on reste sur le principe d’une interdiction en 2020, en s’appuyant sur des bases scientifiques – donc sur l’avis de l’ANSES – pour, le cas échéant, arrêter l’usage plus tôt. Je voudrais réagir à plusieurs points abordés par nos collègues. Il ne s’agit pas d’une opposition entre économie et écologie....

Madame la secrétaire d’État, j’attendais vraiment de vous, à ce stade de la discussion, que vous fassiez le dernier pas vers un compromis. On se connaît bien, il n’avait pas été facile à trouver mais nous l’avions accepté. La date butoir de 2020 est une avancée qui me semble importante, mais appuyons-nous aussi sur des bases scientifiques. Nous...

Reconnaissez, et tout le monde le sait bien, qu’il y aura besoin d’un délai de deux ans. Or on sait pertinemment – nous sommes un certain nombre ici à avoir eu des responsabilités gouvernementales – que prévoir des dérogations jusqu’en 2020 par un arrêté signé par trois ministres ne se concrétisera jamais.

Cela veut dire que l’interdiction sera immédiate et totale dans deux ans. C’est là-dessus qu’on vous demande de faire un pas. Nous dire que le dispositif s’appuiera sur l’ANSES et que la décision d’autoriser sera prise par les ministres en charge de l’agriculture, de la santé et de l’environnement reviendra de fait, je le répète, à une interdic...