Les enquêtes secrètes des journalistes d'investigation gagnent en audace, en efficacité et en audience.
Les pouvoirs et les intérêts dominants qu'elles blessent s'en irritent.
Ils tentent parfois de leur barrer la route en les accablant de procès et en réduisant leurs sources au silence.
Ces journalistes ne pourraient pas enquêter en vue d'informer le public dans notre démocratie, si ceux qui leur confient des secrets ou leur apportent des preuves confidentielles devaient, à chaque fois, être identifiés et livrés à des mesures de rétorsions.
Pour découvrir ce qu'un journaliste sait et qui l'informe, rien de plus facile, dans les technologies de l'information qui ont gagné la presse, que de retracer les communications électroniques, de pirater sa messagerie et d'obtenir une copie des archives de son enquête.
Ce sont ces facilités techniques qui ont été à l'origine de l'affaire Clearstream et donc de la première loi sur la protection des sources.
Ce sont encore...
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