MESDAMES, MESSIEURS, « Sauver une vie, ça s'apprend ! ». Par ces quelques mots, l'une des grandes associations nationales de secourisme avance, en un slogan dont le succès dit assurément la pertinence, une proposition de réponse face à un paradoxe persistant : à l'heure où la mortalité routière touche encore près de 4 000 personnes chaque année, moins de la moitié des Français (46 %) déclarent avoir bénéficié d'une formation ou d'une initiation aux gestes de premiers secours.
C'est que si la nécessité d'une prise en charge immédiate d'un accidenté de la circulation fait aujourd'hui figure de constat bien connu, voire ressassé, il faut admettre que la formation aux notions élémentaires de secourisme reste un parent pauvre de la politique de sécurité routière.
Alors même que cette dernière, développée de manière continue à partir des années 1970, a permis de diviser par quatre le nombre de tués sur les routes de France, l'apprentissage des gestes de...
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