L'histoire du dopage semble indissociable de l'histoire des compétitions sportives.
En effet, les athlètes grecs consommaient déjà diverses variétés de champignons et des figues séchées pour améliorer leurs performances, tandis que le XIXe siècle a vu des substances comme la caféine, la cocaïne, la strychnine ou l'opium être utilisées par les sportifs à des fins de dopage (1). Toutefois, la lutte contre le dopage a changé de dimension lorsque, après la Seconde guerre mondiale, les sportifs se sont emparés des amphétamines qu'avaient expérimentées à grande échelle les forces armées.
Après de nombreux décès liés à ces substances, notamment celui, lors des Jeux olympiques de Rome en 1960, d'un cycliste danois, puis, lors du Tour de France de 1967, de Tom Simpson, le mouvement sportif international s'est saisi de la question.
Dès l'année suivante, dans le cadre des Jeux Olympiques de Grenoble, des contrôles ont été diligentés par le Comité...
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