cosignée par Julien Aubert, Patrick Balkany, Marcel Bonnot, Jean-Claude Bouchet, Philippe Briand, Dominique Bussereau, Jean-Louis Christ, Dino Cinieri, Jean-Michel Couve, Marie-Christine Dalloz, Olivier Dassault, Marc-Philippe Daubresse, Jean-Pierre Decool, Nicolas Dhuicq, Jean-Pierre Door, Dominique Dord, Christian Estrosi, Daniel Fasquelle, Yannick Favennec, Yves Foulon, Laurent Furst, Philippe Gosselin, Arlette Grosskost, Christophe Guilloteau, Michel Heinrich, Michel Herbillon, Patrick Hetzel, Jean-François Lamour, Dominique Le Mèner, Philippe Le Ray, Geneviève Levy, Jean-Pierre Maggi, Franck Marlin, Yannick Moreau, Jacques Myard, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, Josette Pons, Christophe Priou, Didier Quentin, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Sophie Rohfritsch, Fernand Siré, Éric Straumann, Alain Suguenot, Michèle Tabarot, Lionel Tardy, Jean-Charles Taugourdeau, François Vannson, Jean-Pierre Vigier, Philippe Vitel, Michel Voisin & Marie-Jo Zimmermann
Mesdames, Messieurs, Les blessés de guerre bénéficient aujourd'hui des meilleurs soins, d'une part, et, d'autre part, d'un dispositif robuste d'aides et de soutiens mis en place par le ministère de la défense et par des acteurs extérieurs, dont les associations qui sont nombreuses et très actives dans ce domaine.
Mais un blessé a également une famille qui joue un rôle de premier plan dans sa reconstruction physique et psychologique.
Le prix à payer est parfois lourd et la souffrance des familles est souvent muette face à celle du blessé qu'elles contribuent à soigner.
La famille s'efface devant les soignants, alors même qu'elle est un élément majeur du processus de guérison.
Cette souffrance que ressentent parents, conjoints et enfants, ces sacrifices consentis doivent être audibles et reconnus pour ce qu'ils sont : la conséquence indirecte d'une blessure de guerre.
C'est pourquoi, je souhaite que ces familles, qui font partie intégrante de la communauté de...
1 commentaire :
Le 25/05/2016 à 21:05, duvette a dit :
En 1993 nous avons vécu des moments particulièrement pénibles avec les nombreuses graves blessures de notre fils. Nous avons été assistés par des bonnes volontés au sommet de hiérarchie militaire puis épaulés par la cellule d'aide aux blessés de l'armée de Terre (CABAT). Cela a été apprécié à sa juste valeur mais la détention d'une carte de famille d'un grand blessé de guerre aurait été un plus et surtout la reconnaissance de cette souffrance qui frappe la famille entière.
Je pense donc que cette Loi est de nature à combler un vide.
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