MESDAMES, MESSIEURS, « Le vote blanc n'est pas pris en compte.
S'il l'était, je voterais blanc afin de manifester mon désaccord avec le système politique français.
Le seul moyen de faire entendre son désaccord en France est de s'abstenir ». « C'est vraiment à contrecoeur que je me résigne à m'abstenir parce que, si je vote blanc, je voterai transparent ». « Voter blanc, en France, est identique à s'abstenir ; alors je ne me bouge même plus, vu que cela revient au même ». « Dans leur globalité, je n'adhère vraiment à aucun parti politique.
Donc, je vote blanc.
Car je n'ai aucune envie de voter utile.
Ni de voter contre quelqu'un.
Ou encore pour le moins pire ». Ces quatre témoignages, recueillis parmi de nombreux autres lors de la dernière élection présidentielle (1), illustrent toute l'acuité de l'enjeu de la reconnaissance du vote blanc.
Tout démocrate ne peut qu'être interpellé par la montée conjuguée de l'abstention - malgré la traditionnelle...
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