Les amendements de Dominique Dord pour ce dossier

49 interventions trouvées.

Finalement, monsieur le Premier ministre, les seules que vous ne courtisiez pas, faute peut-être de les aimer suffisamment, ce sont les grandes fortunes françaises !

Ma question est donc simple : vous aviez promis de mettre à genoux la finance mondiale. Comment expliquez-vous que ce soit vous qui vous vous agenouilliez devant ces grandes fortunes étrangères, dont l’origine pourrait susciter des interrogations chez certains esprits chagrins ?

Comment expliquez-vous que la France soit le seul pays à traiter moins bien les capitaux nationaux que les capitaux venant de l’étranger, même lorsqu’ils ne respectent aucune de nos règles, ni fiscales, ni sociales, ni environnementales ?

Ils sont simplement restés fidèles aux convictions, certes un peu archaïques, de la gauche, mais surtout fidèles aux engagements du Gouvernement devant les Français en 2012. Je sais bien que vous-même, comme un certain nombre de vos amis considérez, sans trop leur dire, que leurs convictions sont totalement dépassées, d’un autre âge, et qu’elle...

Mais il faut tout de même reconnaître que quand c’était le moment de le dire, à savoir lorsque vous et les vôtres avez pris des engagements devant les Français, on ne vous a pas beaucoup entendu sur le sujet !

Du coup, il faut se mettre à la place de vos amis frondeurs, comme il faut se mettre à la place de vos anciens alliés communistes, à la place de vos anciens alliés écologistes, à la place des syndicalistes qui vous lâchent les uns après les autres,

et des millions de Français qui ont voté pour vous de bonne foi et qui, eux, veulent y croire encore,

et on ne voit pas pourquoi ils délaisseraient ces convictions et ces promesses. Je le dis d’autant plus que, vous le savez, monsieur le Premier ministre, s’il n’y avait pas eu de promesses mensongères, vous n’aurez pas gagné les élections de 2012.

Au fond, les frondeurs, c’est votre mémoire et votre mauvaise conscience. Cela dit, cette situation pose tout de même un problème politique puisque aujourd’hui, compte tenu d’eux vous n’avez plus de majorité. Monsieur le Premier ministre, il faut donc en tirer les conséquences : quand reviendrez-vous devant les Français avec un programme de vér...

Vous aviez promis d’inverser la courbe du chômage, et il vole de records en records. Vous aviez prévu de réduire les déficits en faisant payer les riches, et ce sont les classes moyennes qui sont asphyxiées sous l’impôt !

Vous aviez prévu de réorienter l’Europe, et c’est l’Europe qui est désorientée par la politique que vous conduisez ! Et vous aviez même promis de « réenchanter le rêve français », alors que les Français sont plongés dans un profond cauchemar !

Alors, bien sûr, il y a eu le séisme des élections municipales ; bien sûr, le Président a dit qu’il avait compris ; bien sûr, il a même inventé un changement de cap… et vous voilà ! Et vous assumez ce changement de cap ! Oui, vous l’assumez ! Mais, monsieur le Premier ministre, vous êtes le seul à le faire car la semaine dernière, dans cet hémi...

 ! Avons-nous les moyens, monsieur le Premier ministre, de nous payer le luxe, par les temps qui courent, de telles combinaisons politiciennes d’un autre âge ? Alors, monsieur le Premier ministre, ma question est simple : comment allez-vous faire ? Allez-vous choisir de vous soumettre à votre majorité en reniant le changement de cap ou allez-vo...

Ma question s’adresse à Mme Marisol Touraine. Madame la ministre, les vingt mille sages-femmes de France ne vont pas bien, et leur malaise ne date pas d’hier.

Au fond, ces sages-femmes exercent depuis longtemps une responsabilité médicale, mais nous ne leur reconnaissons pas de statut médical. C’est en cela, d’ailleurs, que leur grève ne ressemble pas aux autres : elles demandent, non pas des avantages nouveaux, mais simplement la reconnaissance des responsabilités qu’elles exercent effectivement. S...

Monsieur le Premier ministre, la dernière fois qu’un gouvernement de gauche a ouvert le dossier des retraites, c’était il y a trente ans. Vous avez alors donné aux Français, avec la plus grande légèreté et contre toute raison, la retraite à 60 ans, simplement pour leur faire plaisir. Depuis, nos systèmes de retraites ne se sont pas remis de cet...

Et vous, depuis trente ans, qu’avez-vous fait pour minimiser l’impact de cette réforme ? Rien ! Année après année, avec vos alliés de la rue, vous avez combattu toutes les réformes ! Ironie du sort : aujourd’hui, trente ans plus tard, vous nous présentez un texte qui ne contient, à vrai dire, pas grand-chose, sauf la reprise de chacune des réfo...

La vérité, monsieur le Premier ministre, c’est que vous avez été élu sur des gros mensonges ! Il y avait à peu près autant de mensonges que de « moi, président » dans la célèbre tirade de François Hollande. Si le Président de la République avait dit « moi président, je vous ferai travailler jusqu’à soixante-cinq ans », il ne serait pas à l’Élys...

Le premier jour, il est allé voir Mme Merkel. Il lui a dit : « Madame Merkozy, je veux renégocier votre traité. » Elle lui a dit : « Nein ! »

Le deuxième jour, il a voulu casser tout ce qu'avait fait Nicolas Sarkozy. Finies, les heures supplémentaires pour 8 millions d'ouvriers et d'employés ! Il a dit : « Au diable, le pouvoir d'achat des classes moyennes ! » Le troisième jour, il a levé 30 milliards d'impôts. Tous les riches ont quitté le pays et il a dit : « Au diable les riches ...