Les amendements de Dominique Lefebvre pour ce dossier

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Madame la présidente, monsieur le ministre délégué, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, le groupe socialiste votera les crédits des deux missions qui nous sont présentées.

J'insisterai plus particulièrement sur les crédits de la mission « Engagements financiers de l'État », qui représente, hélas ! aujourd'hui, la première dépense budgétaire de l'État hors charges de pensions et la troisième, toutes dépenses confondues, derrière les programmes « Remboursements et dégrèvements » et la mission « Enseignement scolair...

Ils sont responsables des décisions qui, pour avoir été ou n'avoir pas été prises, n'ont cessé d'aggraver le déficit structurel, qui est passé, entre 2007 et 2011, de 2,3 % à 4,8 % du PIB. C'est dire que l'accroissement de la dette publique, loin de s'expliquer par la crise et des phénomènes conjoncturels, est bien d'abord le résultat des choix...

Maîtriser la dette publique est un impératif de souveraineté nationale. Le poids de la dette et de la charge de ses intérêts dans le budget de l'État nous expose en effet aujourd'hui à trois risques majeurs : un risque financier, tout d'abord, vu la volatilité des taux d'intérêt et l'influence des agences de notation sur le marché des dettes so...

un risque démocratique, enfin, car tout accroissement de la charge des intérêts de la dette signifie autant de marges de manoeuvre en moins pour financer les priorités politiques. Le choix du nouveau gouvernement et de la nouvelle majorité d'inverser la courbe de la dette dès 2014 et d'atteindre l'équilibre structurel en 2016 est donc courage...