Interventions sur "identité"

138 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarlos Da Silva, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République :

...à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral. Je voudrais que cette nouvelle lecture soit celle de la responsabilité. C’est une grande loi pour la République que nous avons abordée au mois de juillet dernier. Cette loi doit donner plus de force à nos territoires en procédant au regroupement de régions existantes, sans nier aucune identité ni aucune histoire. Ce regroupement intelligent et, d’ailleurs, de moins en moins contesté sur le terrain…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarlos Da Silva, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République :

...es de la manière la plus efficace possible. Pour l’instant, les conseils départementaux sont maintenus, mais ils pourront fusionner, en vertu d’une disposition adoptée par le Sénat en deuxième lecture. J’ai donc la conviction qu’au sein de ces grandes régions, un certain nombre de conseils départementaux pourront fusionner, ce qui permettra, là aussi, de respecter différemment les espaces et les identités et de construire une nouvelle forme d’intervention de la puissance publique. Je tiens également à remercier le Gouvernement car le Parlement a été respecté. Si la procédure accélérée a été utilisée, deux lectures ont été organisées dans chacune des deux chambres, et elles ont été utiles. Le Sénat s’était refusé à adopter une carte en première lecture, mais il a pu le faire à l’occasion de la d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron :

…sur quels critères convient-il de constituer des régions, qu’elles soient grandes ou petites ? Nous avons beaucoup entendu parler à ce propos d’ « identité » : ne sommes-nous pas, sur ce sujet, dans une confusion, qui me semble inquiétante, avec l’attachement au territoire ou à une histoire locale, parfaitement compréhensible et que j’approuve totalement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron :

Nous avons des racines et ce que l’on appelle « l’identité ». Les Basques ne se sentent-ils plus Basques parce qu’ils sont en Aquitaine ? Les Savoyards ne se sentent-ils plus Savoyards parce qu’ils sont en Rhône-Alpes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron :

On voit là toute l’ambiguïté et, j’ose le dire ici, tous les risques du thème identitaire, qui me font vous poser la question : l’identité est-elle une question politique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron :

Non seulement je ne le crois pas, mais je le crains, quand je vois les excès commis hier au nom de l’identité dite nationale et ceux commis aujourd’hui, à nos portes, en Europe de l’Est, également en son nom.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Krabal :

...de me respecter moi-même, et cela suffit à motiver ma démarche et à vous répéter ce que je vous ai déjà dit. De toutes les façons que je puisse le faire, peut-être s’en trouvera-t-il une qui vous fera voir les choses différemment et qui vous permettra de corriger ce qui doit l’être. Ainsi, monsieur le ministre, une fois encore, je vous le dis : la Picardie n’a pas et n’aura jamais de cohérence d’identité sur ces trois départements en dehors de la Somme et d’Amiens. Et la grande majorité des habitants de l’Aisne, oui, leur grande majorité – je n’ai pas dit : la totalité – ne se sont jamais sentis picards, comme ils ne se sentiront jamais nordistes. Comme vient de le dire avec brio mon collègue Alain Tourret, oui, pour que ces fusions fonctionnent, il faut de l’affection entre les territoires, mais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...ne main tendue, qui devait permettre à cette région de prendre en charge son destin. Monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des lois, après plus de trente ans de décentralisation, nous devrions être tous convaincus de la nécessité de la subsidiarité : il faut faire confiance aux territoires pour agir en lieu et place de l’État. Or l’État continue de craindre les régions à l’identité forte, comme l’Alsace et la Bretagne, qui réfléchissent depuis de nombreuses années à de nouvelles stratégies pour renforcer l’action régionale. Le dernier exemple en date en est l’ouverture du nom de domaine internet « .bzh » par la Bretagne. Après les noms de domaine « .eu », indiquant l’appartenance à l’Europe, et « .fr », indiquant l’appartenance à la nation française, nous disposons depuis j...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Je n’y reviendrai pas, mais je voudrais vous lire cet extrait d’un discours très éclairant : « On ne gomme pas ainsi les siècles d’écrasement, l’oeuvre lente et implacable qui, par la culture piétinée, humiliée, interdite, conduisait à la négation de l’identité d’un peuple. […] C’est blesser un peuple au plus profond de lui-même que de l’atteindre dans sa langue et sa culture. Nous proclamons le droit à la différence. Il est indigne de la France qu’elle rejette ses richesses ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

La proposition no 54 était ainsi formulée : « La décentralisation de l’État sera prioritaire. Les conseils régionaux seront élus au suffrage universel. […] La Corse recevra un statut particulier. Un département du Pays basque sera créé. ». La proposition no 56, quant à elle, prévoyait que la promotion des identités régionales serait encouragée et que les langues et cultures minoritaires seraient respectées et enseignées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...part, nous mettons bien volontiers nos pas dans ceux de François Mitterrand. Nous revendiquons notre volonté de renforcer les régions, et nous pensions d’ailleurs que c’était également l’ambition du présent projet de loi et de celui à venir sur les compétences, annoncés par le Premier ministre lors de son discours de politique générale d’avril dernier. Ce ne sont pas seulement l’histoire et les identités régionales qui commandent ce renforcement : il est également nécessaire pour faire face aux défis d’aujourd’hui. Dans un pays trop souvent sclérosé et qui a le sentiment d’être bloqué, il faut débloquer et déverrouiller – pour reprendre un terme cher au Premier ministre et qu’il a encore utilisé dimanche soir lors de son entretien télévisé – la France par le bas, en libérant les initiatives loca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Nous avons donc assisté au retour d’un jacobinisme très hostile à toute forme d’identité, de personnalité et de différenciation. Ce jacobinisme extrême s’explique, à mon sens, par la faiblesse même du Gouvernement. Un gouvernement central qui se sent fort peut se donner les moyens d’une véritable décentralisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Celui qui a peur n’agit pas ; au contraire, il se confine dans des raisonnements hérités du passé. Les jacobins n’aiment pas l’identité régionale, qu’ils confondent avec l’autonomie ou que sais-je encore. Mais en rejetant cette identité, vous rendez un service éminent aux identitaires extrémistes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Ces derniers pourront s’emparer de la déception qui grandit au sein des populations concernées, pour dénoncer demain, non seulement le Gouvernement, mais la patrie dans son ensemble. En réalité, vous faites leur jeu. Je suis, pour ma part, favorable à une identité régionale sereine, heureuse, multiple. On peut parfaitement être à la fois breton et Français, comme nos grands ancêtres l’ont démontré au cours de la grande guerre, dont nous célébrons cette année le centenaire. Il existe aussi un esprit identitaire parisianiste pour qui rien ne peut se faire hors du périphérique et qui est persuadé qu’il n’est bon bec que de Paris. Vous avez, monsieur le minis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

... clair. Si vous vouliez uniformiser, pourquoi, comme l’a demandé Benoist Apparu à plusieurs reprises, n’avez-vous pas cherché à construire ces nouvelles collectivités autour des métropoles ? On voit bien que vous n’êtes pas allés dans cette direction. L’erreur est donc aussi géographique, et on ne comprend pas très bien quel dessein vous poursuivez. Vous auriez pu aussi fonder votre projet sur l’identité des régions, en partant du principe que des habitants partageant un sentiment d’appartenance définiraient plus facilement des objectifs communs que lorsque manque l’affectio regionalis évoquée par Alain Tourret. Ce qui est assez surprenant – et c’est là qu’est l’erreur méthodologique –, c’est que vous avez oublié d’observer la France telle qu’elle est et dessiné une France telle qu’elle n’est pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Christ :

Malgré les nombreuses interventions de mes collègues soulignant les particularités de notre région, vous avez refusé de tenir compte de l’histoire tourmentée de l’Alsace, une histoire qui a forgé son identité, sa culture et sa spécificité. Avant qu’il ne soit trop tard, rappelons quelques faits. Lorsque Louis XIV rattache l’Alsace à la France par le traité de Westphalie, il multiplie les précautions dans sa nouvelle gouvernance et son mot d’ordre sera de « ne pas toucher aux choses de l’Alsace ». Déjà, ce grand monarque avait compris que l’adhésion à la France passait par le respect de l’identité als...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

C’est exactement dans cet esprit que l’Alsace revendique de rester une région à part entière, avec son identité propre, son histoire singulière que vient d’évoquer brillamment Jean-Louis Christ, sa position privilégiée au coeur de l’Europe, ses gestes quotidiens d’amitié franco-allemande, sa politique transfrontalière, son université innovante et ouverte à l’international : mieux s’ouvrir aux autres pour mieux servir la France. Monsieur le ministre, chers collègues de la majorité, ne soyez pas sourds aux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bies :

On veut donner l’impression que seule la droite agit en Alsace, mais l’histoire prouve que c’est totalement faux. J’ai même entendu certains prétendre que pour obtenir une carte grise, il faudrait désormais aller à Reims, sans que personne sur les bancs de l’opposition contredise une telle affirmation. On a longuement évoqué l’identité, voire le repli identitaire de l’Alsace. L’identité alsacienne existe sans contestation possible. Elle s’est forgée au fil des ans et à travers une histoire souvent douloureuse. Il n’y a pas, d’un côté ceux qui rappellent cette histoire avec des trémolos dans la voix, et, de l’autre, ceux qui la balayent d’un revers de main. Je compte moi-même dans ma famille des gens qui ont été incorporés de fo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Filippetti :

...ande région, à vocation éminemment européenne – car telle est bien l’ambition de cette région Grand Est : être résolument tournée, comme nous l’avons toujours été, vers l’Allemagne, le Luxembourg, la Belgique et la Suisse, quatre pays avec qui nous avons la chance de partager des frontières. Eh bien, construisons ensemble le projet qui nous réunira, sans que cela porte une quelconque atteinte à l’identité culturelle de chacun !