Interventions sur "bretagne"

75 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Hélas, la méthode de MM. Balladur et Mauroy n’a pas été retenue, au bénéfice d’une méthode terriblement jacobine. Dans votre logique, tout vient du centre, et la carte ne pourra être amendée qu’à la marge, en fonction des voeux de quelques barons socialistes. Il est vrai que nous n’avons guère entendu les élus bretons défendre la Bretagne à cinq départements ! Pourtant, ces cinq départements ont élu trente députés socialistes, et il y a deux ministres bretons au Gouvernement qui, vu l’importance de leurs fonctions, pourraient avoir une certaine influence. Même le président de la commission des lois est breton, bien qu’on ne l’ait guère entendu s’exprimer en faveur de la Bretagne à cinq départements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Je salue Mme Appéré qui, bien que partisane de ce que j’appelle la confusion de la Bretagne et des Pays-de-la-Loire, a au moins le mérite de cohérence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Appéré :

C’est réducteur ! Ils étaient nombreux, ceux que nous entendions naguère se déclarer favorables à la Bretagne à cinq départements : on ne les entend plus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Il est vrai que la Bretagne multiplie les déconvenues : il y a deux ans, encore, elle accordait sa confiance à l’actuel Président de la République, qui obtenait là 56 % des voix. Que d’eau est passé depuis sous les ponts de l’Ille et de la Vilaine ! Chômage, crise de l’écotaxe, crise fiscale : autant d’occasions où la Bretagne n’a pas été entendue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Re ’zo re, trop c’est trop : c’est ce que les Bretons n’ont cessé de dire, et ils n’arrêteront pas de le répéter. La Bretagne n’est pas entendue, non plus que les Bretons. Ils ont pourtant manifesté le 19 avril, puis à nouveau le 28 juin. Cela suffit, arrêtez avec la Bretagne ! J’y étais, avec Paul Molac, François de Rugy et Christian Troadec, et bien d’autres encore, cher Thierry Benoit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...régions, pour que celles-ci ne parlent pas au peuple. Systématiser les grandes régions serait une erreur pour plusieurs raisons. Première erreur : penser qu’il existe une taille optimale, qu’il faut nécessairement de très grandes régions. Voyez l’Allemagne : certes, la Bavière compte plus de 12 millions d’habitants, mais le Land de Brême n’en compte que 600 000, et la Sarre à peine 1 million. La Bretagne à cinq départements compterait 4,5 millions d’habitants : elle serait le sixième Land par la population, et devancerait onze d’entre eux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

C’est un scandale ! La Bretagne n’est pas un Land ! Je refuse cette germanisation de la Bretagne ! Ils sont barjots, ces Bretons !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

La taille n’est donc pas un critère pertinent, Guillaume Larrivé l’a très bien montré pour la Bourgogne. Il n’est donc pas nécessaire de créer des régions uniformes : elles peuvent être de tailles sensiblement différentes. La solution ne doit pas relever de l’esprit de système ; elle doit tenir compte des territoires. Une Bretagne à cinq départements compterait 4,5 millions d’habitants. Elle associerait deux éléments d’efficacité : l’identité, qui est facteur de cohésion, et une taille assez grande. La taille optimale doit être appréciée au regard des compétences transférées. Quelles compétences envisagez-vous de transférer aux régions, monsieur le ministre ? En l’état actuel du projet de loi, vous envisagez de transférer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Oui, il existe des identités régionales, et je constate que vous les niez, car les régions dont l’identité est la plus forte sont les plus lésées par votre carte. J’en veux pour preuve, en particulier, le sort réservé à l’Alsace et à la Bretagne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

L’Alsace est fondue dans un grand ensemble banalisé : le « grand Est » Champagne-Lorraine-Alsace – un ensemble si vaste qu’on ne sait comment l’appeler. Quand on ne sait pas nommer les choses, c’est qu’elles n’existent pas, c’est qu’elles ne parlent pas aux gens, pas plus à leurs coeurs qu’à leurs esprits. Oui, il existe une identité bretonne. Oui, nous souhaitons une Bretagne à cinq départements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

C’est une condition de notre dynamisme. Nous ne voulons pas de la confusion avec les Pays-de-la-Loire, mais – je m’adresse à mon collègue Yannick Favennec – nous voulons une intense coopération non seulement entre la Bretagne et la Normandie, mais aussi entre la Bretagne et une belle région Val-de-Loire qui comprendrait Orléans, Blois, Tours et Angers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...e est très étroitement liée à leur capacité à rassembler leur population autour de projets communs. Qu’est-ce que la politique, sinon l’art de rassembler, autour de projets communs, des gens très divers : ouvriers, paysans et patrons, jeunes et vieux, caissières de supermarché et intellectuels… C’est cela que nous voulons pour nos régions : nous voulons qu’elles soient capables de rassembler. En Bretagne, comme en Alsace ou dans les autres régions à forte personnalité, personne ne se retrouve dans votre projet. La déception est d’autant plus grande qu’un espoir s’était levé : celui de voir enfin reconnue la réalité de nos régions, au-delà de leur simple caractère administratif. Vous défendez une carte administrative, monsieur le ministre, alors que nous aspirons à la définition d’une carte humain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

…comme à une assemblée de Bretagne, chère au coeur du président Urvoas, qui a même écrit un livre sur le sujet. On aurait même pu penser que la Picardie pouvait être une région réunissant trois départements et 2 millions d’habitants, avec une assemblée qui gère tout à la fois les compétences régionales et départementales : c’eût été une région à la fois proche des citoyens et suffisamment grande pour mener un certain nombre de pol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Les régions doivent refléter au contraire le dynamisme, l’initiative, l’énergie, pour nous permettre d’aller de l’avant : war rog, comme nous disons en breton ! La société civile, mes chers collègues, va plus vite que nous. Regardez l’association Produit en Bretagne – Thierry Benoit en a parlé, ainsi qu’Isabelle Le Callennec – qui fédère les grandes entreprises bretonnes dans les domaines agricole, industriel et touristique. Ces entreprises sont à la pointe du progrès. Elles promeuvent cette idée de région non seulement par militantisme – nous les en remercions – mais aussi parce qu’elles y trouvent leur compte, parce qu’elles ont compris que l’identité posi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Il s’agit de la Bretagne, amputée de la Loire-Atlantique, de la région Pays de la Loire, artificielle parmi les artificielles et maintenue en l’état,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

C’est une critique classique ; nous l’avons rencontrée lors des débats sur les langues régionales. Je suis très à l’aise pour répondre à ces critiques, car la Bretagne n’a rien à prouver : 250 000 Bretons se sont sacrifiés – ou plutôt ont été sacrifiés – durant la guerre de 14-18 ! Certains pseudo-historiens révisionnistes contestent ce chiffre, comme pour nier la participation de notre région à l’effort national. En 1940, autour du général de Gaulle, les Bretons étaient d’autant plus remarqués qu’il n’y avait pas grand monde avec lui. Le Général de Gaulle n’a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

…et de la région Centre, pour laquelle beaucoup, notamment des députés de la majorité qui en sont issus, souhaiteraient faire évoluer les choses. Je faisais allusion à la Bretagne. Parlons-en justement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Il n’y en a pas eu dans d’autres, sauf peut-être en Normandie, comme l’a expliqué Alain Tourret. Ainsi, alors qu’un projet de loi de redécoupage est soumis à notre examen, cette revendication ancienne de réunification de la Bretagne ne serait pas satisfaite ? C’est incompréhensible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

J’en appelle donc à une nouvelle évolution, à un pas supplémentaire dans le débat. Nous proposerons des amendements pour achever de réformer la carte des régions, avec, dans l’ouest, une vraie région Bretagne et une vraie région Centre-Val-de-Loire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec :

...et d’efficacité économique au sein des futures régions. Infiniment plus que leur nombre, nos futures régions doivent se construire sur ces critères ! C’est la raison pour laquelle, à titre d’exemple, le conseil régional des Pays-de-la-Loire, réuni en session extraordinaire le 13 mai dernier, s’est prononcé à l’unanimité pour une région du Grand-Ouest qui fusionnerait les Pays-de-la-Loire avec la Bretagne. Les Ligériens refusent, en effet, que leur région soit l’une des trois régions françaises laissées pour compte et oubliées de cette réforme territoriale. Nous ne voulons pas, par le statu quo, devenir le maillon faible des régions françaises. Une telle fusion répondrait pourtant à l’ambition affichée de la réforme d’adapter la carte des régions aux réalités géographiques et à l’Europe des régio...