Interventions sur "renouvelable"

54 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Leroy :

Dans le cadre des objectifs fixés par la loi, cet amendement vise à multiplier par cinq la quantité de chaleur renouvelable. Nous avons cette ressource en France et nous devons la valoriser pour atteindre 5 millions de tonnes d’équivalent pétrole à l’horizon 2030.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

La politique énergétique nationale doit avoir pour objectif de multiplier par cinq la quantité de chaleur renouvelable et la récupération livrée par des réseaux de chaleur pour atteindre 5 millions de tonnes d’équivalent pétrole à l’horizon 2030. Cet amendement vise à valoriser les réseaux de chaleur comme source d’énergie renouvelable. Ils ont fourni l’équivalent d’1 million de TEP et peuvent fournir cinq fois plus en 2030. Cela étant, quel que soit le développement des réseaux de chaleur, il faudra bien faire ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Laurent :

Cet amendement vise à développer les énergies renouvelables par réseaux de chaleur. La chaleur peut aisément être produite par de l’énergie renouvelable, nous disposons de solides expériences en ce domaine et les résultats sont bons. Je pense bien sûr à la géothermie mais aussi aux pompes à chaleur qui, pour un coefficient de performance de trois, produisent deux fois plus d’énergie qu’elles n’en consomment. Pour reprendre une expression appréciée de not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Lamblin :

...tilisation. Outre notre mode de vie, il faut aussi préserver la compétitivité de notre industrie et le pouvoir d’achat des ménages. En Allemagne, l’électricité industrielle est 40 % plus chère qu’en France et la facture d’électricité des citoyens est 100 % plus élevée que celle des Français. Là encore, la différence est liée au nucléaire. Pour ces raisons, il nous semble que les seules énergies renouvelables ne permettent pas de lutter efficacement contre les gaz à effet de serre, comme vous le prétendez. Pour y parvenir, il faut du nucléaire, même si c’est à côté d’autres énergies. Ce nucléaire ne peut toutefois pas être utilisé ou mis en avant n’importe comment. L’énergie nucléaire électrique doit être produite avec un maximum de sécurité. Sur ce plan, des efforts restent à faire. Ainsi, lors de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Lamblin :

...dizaine d’années. Ce territoire compte également les premières centrales de biométhane, que j’ai soutenues de tout mon poids. Elles sont certainement plus présentes dans ma circonscription que dans aucune autre en France. En outre, nous cherchons à mettre en valeur la ressource bois-énergie. Je ne suis donc pas un ayatollah du nucléaire, comme vous pouvez être parfois des ayatollahs des énergies renouvelables – pas nécessairement vous, madame la ministre, mais certains de ceux qui vous soutiennent. En tant que maire, je fais tout mon possible pour favoriser, dans ma ville, les transports en commun, notamment le train, le covoiturage, le tri des déchets ou l’incinération des déchets pour chauffer des immeubles et des logements. En un mot, j’essaie de faire de l’écologie. Mais je ne suis pas un écologi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...ns la filière dans son ensemble, et pas simplement en termes de production. Avec ces amendements, nous tenons donc à vous rappeler les deux erreurs que vous faites dans ce texte, et qui nous semblent majeures. La première consiste à définir a priori un objectif de réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique, par idéologie rappelons-le, la seconde à opposer le nucléaire aux énergies renouvelables. Nous pensons à l’inverse que les deux sont complémentaires et que stabiliser, renforcer ou consolider le potentiel nucléaire n’est en rien incompatible avec le développement des énergies renouvelables. Je ne vois pas en quoi le fait de garder nos centrales, de les consolider et de ne pas fermer des réacteurs empêcherait de développer le parc éolien, l’énergie solaire ou le photovoltaïque.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...t environnementales importantes. Nous vous proposons, au travers de ces amendements, de réintroduire un peu de pragmatisme, un peu de bon sens. Le pragmatisme n’empêche pas l’idéologie, mais il permet de proposer des idées au service de la réalité du terrain et de nos filières. Stabiliser et consolider notre potentiel nucléaire n’est en rien antinomique avec la volonté de développer les énergies renouvelables. C’est commettre une erreur funeste que d’opposer ces deux voies : c’est le renforcement des deux et la complémentarité entre notre parc nucléaire et les énergies renouvelables…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Sordi :

...e retour de la croissance, que j’appelle de mes voeux, provoquera une augmentation de la consommation électrique dont nos industriels ont besoin s’ils veulent produire, vendre et exporter. Une réduction de 50 % de la part du nucléaire signifierait donc un changement dans nos modes de vie, et je ne pense pas que les Français y soient prêts. Nous sommes tous d’accord ici pour défendre les énergies renouvelables. Je pense simplement que cette réduction de la part du nucléaire se produira d’elle-même, si ce n’est en 2025, du moins en 2035, sans que nous devions réduire notre capacité de production annuelle, sans bouleversement et sans remise en cause de notre filière nucléaire. Je pense en particulier à la fermeture programmée de la centrale nucléaire de Fessenheim, dans ma circonscription, qui entraîne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

... des échéances à 2030, voire 2050. Par ailleurs, le chiffre de 50 % me semble tout aussi arbitraire. Ce sont ces deux éléments que j’ai remis en cause. En revanche, je ne suis pas partisan d’une stabilisation du potentiel nucléaire français. Ce que je dis, c’est que la part du nucléaire dans le mix énergétique évoluera en fonction des avancées technologiques, en particulier en matière d’énergies renouvelables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Tout dépend des progrès qui pourront être faits au plan technologique pour le développement des énergies renouvelables dans le mix que nous souhaitons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

...ersonnellement mis en cause, madame la ministre, amicalement certes, je voudrais tout de même vous répondre. Je reviendrai d’abord sur l’amendement que M. Aubert et moi-même avons défendu hier soir. Il visait, vous le savez parfaitement, et c’est du reste un point sur lequel vous et moi sommes d’accord, à ouvrir et à élargir les possibilités, pour tous les territoires, de développer les énergies renouvelables, d’origine électrique ou non. Nous pensions notamment à toute la filière du biogaz. L’objectif de notre amendement était celui-ci, et non ce que vous avez dit. Pour en revenir maintenant aux amendements qui vont être soumis au scrutin public dans quelques instants…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...l avait dit qu’avec lui, non seulement l’EPR de Flamanville verrait le jour, mais que toutes les centrales seraient maintenues et qu’il voulait même en construire une autre à Penly, je me demande bien avec quel argent, pour accroître encore notre capacité nucléaire. Vous ne pouvez donc pas prétendre que vous êtes favorables à la diminution de la part du nucléaire ou au développement des énergies renouvelables. Vous savez très bien que l’on ne peut pas maintenir la capacité de production nucléaire existante, développer les énergies renouvelables et faire des économies d’énergie. J’espère d’ailleurs que vous n’êtes pas contre les économies d’énergie ! Sinon, cela signifie que vous êtes opposés à la maîtrise des factures et donc à une politique bénéfique pour le pouvoir d’achat des Français et la réduct...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...ment no 1871 est un amendement de repli, et il répond en partie aux interrogations soulevées par M. Chassaigne. S’agissant de la notion de stabilité dans le nucléaire, il a déclaré craindre que cette notion ne nous enferme et ne prolonge le statu quo. Cet amendement tend à faire évoluer le mix énergétique, mais en fonction de l’amélioration des performances économiques et techniques des énergies renouvelables. Il tend donc à lisser la réduction de la part du nucléaire en fonction de l’amélioration de ces performances. C’est une prise en compte du principe de réalité, et je suis sûr que M. Chassaigne et d’autres députés de la majorité vont le soutenir. Sans idéologie, nous proposons de lisser l’évolution de la part du nucléaire et des énergies renouvelables dans le mix énergétique. La deuxième object...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude de Ganay :

...ition énergétique et non une transition électrique. Réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % d’ici 2025 est contraire à l’objectif d’une transition énergétique raisonnée et financièrement viable sur le long terme. Aussi, l’équilibre du mix énergétique doit se faire en temps et en heure, à mesure de l’amélioration des performances économiques et techniques des énergies renouvelables. Le présent amendement tend à adapter la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité au regard de l’amélioration des performances économiques et techniques des énergies renouvelables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...es éolienne et hydrolienne voient leur production passer d’un million de tonnes d’équivalent pétrole – situation en 2012 – à 8 millions de tonnes, le prix de revient de l’électricité sera plus cher qu’actuellement. Donc, de combien augmentera-t-il ? Je vous rappelle, mes chers collègues, que la contribution au service public de l’électricité, qui a pour objet de compenser le surcoût des énergies renouvelables, représente déjà 5 % de la facture d’électricité. Il nous a été indiqué qu’elle représenterait près de 15 % vers les années 2020. Pourquoi pas 10, ou 20% ? Les électeurs français ont le droit de savoir quel sera l’ordre de grandeur de l’augmentation. Jamais vous n’avez voulu répondre, madame la ministre. Il convient aussi de s’intéresser au coût de la fermeture des centrales nucléaires. Il est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...rance ait, par rapport aux autres démocraties de même niveau de développement, l’une des meilleures performances en matière d’émissions de gaz à effet de serre par habitant. Notre amendement no 1683 est plein de sagesse. Il prévoit un objectif de réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité « à mesure de l’amélioration des performances économiques et techniques des énergies renouvelables ». Cela suffit amplement !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Sordi :

Des chantiers de démantèlement sont en cours. La technologie est donc maîtrisée : il ne s’agit pas de nouveaux métiers. On ne créera pas des dizaines de milliers d’emplois. Ces chantiers s’étalent dans la durée et utilisent, en réalité, peu de main d’oeuvre. Par ailleurs, nous sommes bien sûr tous favorables aux énergies renouvelables. Ce qui me choque, c’est que l’on décide d’arrêter deux tranches de centrale dans le cadre d’un accord électoral. La fermeture de Fessenheim était une promesse du candidat Hollande, elle résulte d’un accord électoral mais ne correspond pas à la réalité technique et financière de la centrale. Voilà ce que je regrette. Cette mesure risque de coûter 5 milliards d’euros à EDF, donc aux contribuables...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

et que le réseau de chaleur pourrait utiliser cette énergie renouvelable !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel, rapporteure de la commission spéciale :

Comme cela a été dit lors de la précédente séance, l’article L. 100-4 du code de l’énergie assigne à la politique énergétique nationale une série d’objectifs qui forment système. Ainsi, la réduction des émissions de gaz à effet de serre passera inévitablement par la réduction de la consommation énergétique, l’augmentation de la part des énergies renouvelables, la réduction de la consommation d’énergies fossiles et la réduction de la part du nucléaire. Il ne paraît pas pertinent de fixer comme seul objectif prioritaire la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de ne faire des autres objectifs quantitatifs que des moyens pour y parvenir. Avis défavorable, donc.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Cet amendement vise à conditionner l’objectif de réduction des émissions de gaz à effets de serre à la conclusion d’un accord climatique international ambitieux. La France figure parmi les économies industrialisées les moins émettrices de gaz à effet de serre, du fait de ses choix historiques d’une production électrique fondée sur le nucléaire et sur les énergies renouvelables. L’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre est chiffré de manière extrêmement ambitieuse dans le projet de loi. La France doit continuer à faire la course en tête, mais ne doit pas la faire seule. Il convient donc d’assortir les objectifs climatiques proposés à l’alinéa 19 à la teneur d’un accord climatique ambitieux en 2015, afin de ne pas créer de distorsions au détriment ...