Interventions sur "palestinien"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État chargé des affaires européennes, mes chers collègues, « les Palestiniens ont un droit égal à celui des Israéliens à être indépendants, à avoir leur patrie ; il n’y aura pas de solution tant que cela n’aura pas été clairement compris par tous. » Ainsi s’exprimait en 1976 Pierre Mendès France, grand ami d’Israël. Cette position a été solennellement réaffirmée par François Mitterrand en 1982 à la Knesset. Elle constitue la ligne constante de la diplomatie française. Tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Le signal de paix que nous adressons aux Palestiniens et aux Israéliens est complètement fidèle à nos engagements précédents. En octobre 2011, nous avions, avec Jean-Marc Ayrault, présenté une proposition de résolution similaire. Un mois plus tard, la France votait en faveur de l’adhésion de la Palestine à l’UNESCO et, l’année suivante, pour son accession au statut d’État non membre des Nations unies.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

De son côté, le président François Hollande a réaffirmé que la coexistence de deux États était la seule solution pour une paix juste et durable dans la région. En outre, notre initiative participe d’un vaste mouvement international. Au cours des dernières semaines, les parlements britannique et espagnol ont eux aussi recommandé la reconnaissance de l’État palestinien, et la Suède l’a officiellement fait le 30 octobre. Il est impératif que notre pays entraîne lui aussi les Palestiniens et les Israéliens sur la voie d’un règlement négocié. Comme le soulignait récemment au Caire le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, il faut créer un élan collectif pour que des pourparlers sérieux soient engagés et aboutissent. Il revient à la communauté internati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

…comme le suggère Federica Mogherini, la nouvelle Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères. Comme l’indiquait vendredi le président Bruno Le Roux, notre texte est un appui clair et résolu à une relance du processus de négociation. Il tend à inciter les Palestiniens et les Israéliens à conclure un compromis historique. Il vise à stopper l’aggravation des tensions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Il vise à prouver aux peuples palestinien et israélien qu’il existe des alternatives à la guerre. Il a également pour objectif de conforter le camp de la paix, aussi bien parmi les Palestiniens qu’au sein de la société civile israélienne. Ainsi, une pétition favorable à la reconnaissance de la Palestine, lancée par Élie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël à Paris, a été signée par plus de 700 personnalités israéliennes. Élie Barnavi att...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Dans une telle situation, qu’attendent les Français du gouvernement que François Hollande a nommé ? Qu’attendent-ils de la majorité qui est censée soutenir le Président de la République ? Ils attendent un cap, une ambition, des réformes. Or que faisons-nous, mes chers collègues, cet après-midi, à l’Assemblée nationale ? Nous débattons d’un texte qui vise à reconnaître l’État palestinien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Non, vous ne rêvez pas : les dirigeants de la gauche parlementaire veulent imposer au Gouvernement de la France la reconnaissance d’un État, comme si nous étions toujours sous la IVe République. Ils prétendent même que cette reconnaissance contribuera à la résolution du conflit israélo-palestinien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...le secrétaire d’État ? François Hollande restera dans l’histoire comme celui qui s’est dépouillé lui-même de l’autorité que lui confère la Constitution. Pourtant, sur ce sujet majeur, son devoir était de mettre ses pas dans ceux de ses prédécesseurs. Son devoir était de respecter et de conforter le message simple, équilibré et constant de la France : ou à deux États, un État israélien et un État palestinien, mais au terme d’un processus de paix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Oui à un État palestinien, mais sans jamais mettre en péril la sécurité d’Israël, que la France a toujours considérée comme un préalable non discutable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Votre initiative affaiblit la France et brouille gravement le message équilibré que nous adressions de manière constante à nos amis israéliens et à nos amis palestiniens. Vous n’avez manifestement pas mesuré le risque que cette résolution faisait courir à notre politique étrangère. C’est une erreur majeure. C’est même une faute politique lourde et le groupe UMP ne cautionnera jamais cette position.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

... paix se construit à force de courage, de tolérance et de détermination. Elle est l’expression la plus parfaite de notre confiance en l’intelligence des peuples et en leur capacité à construire, ensemble, un avenir meilleur. Elle est l’affirmation d’un idéal au nom duquel nous nous battons inlassablement, celui de la dignité humaine et de la justice. La question de la reconnaissance du droit des Palestiniens à avoir un État, aux côtés de celui d’Israël, la légitime préoccupation des Israéliens à vivre en paix et en sécurité sont des sujets graves. Nous devons les aborder avec modestie, avec responsabilité, avec lucidité, conscients des échecs successifs de la communauté internationale et des souffrances qu’ont endurées ces peuples, meurtris par soixante-six années de conflit. La nécessité d’oeuvrer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

En Europe, seule la Suède a reconnu l’État palestinien. Deux parlements, celui du Royaume-Uni et de l’Espagne, ont voté une résolution. Pour autant, nous devons replacer ces votes dans leur contexte : l’Espagne et le Royaume-Uni sont tous deux dotés d’un régime parlementaire. La motion votée à la Chambre des communes, loin de faire l’unanimité, n’a été adoptée que par 274 voix sur 650 élus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Quant à la proposition de résolution espagnole, elle conditionne la reconnaissance de la Palestine à l’accord de paix négocié entre Israéliens et Palestiniens, ce qui n’est pas le cas de la proposition de résolution que nous examinons aujourd’hui

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Cette proposition de résolution ne s’inscrit pas non plus dans une démarche diplomatique concertée, que la France a le devoir d’engager. Il faut entendre la voix de Martin Schulz, de Jean-Claude Juncker, de Federica Mogherini, qui a récemment déclaré qu’elle serait heureuse si l’État palestinien existait au terme de son mandat. Il appartient à la France – c’est votre travail monsieur le secrétaire d’État – d’emporter l’adhésion de ses partenaires européens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

La paix ne se fera pas sans les États arabes. Cette proposition de résolution passe malheureusement sous silence des éléments majeurs. En premier lieu, l’indispensable réciprocité de la reconnaissance n’y est pas affirmée avec suffisamment de force. Or la reconnaissance de l’État d’Israël par l’Autorité palestinienne est un impératif pour poursuivre le processus de paix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

En second lieu, les contours de l’État palestinien ne sont pas définis. Notre groupe affirme, pour sa part, que l’État palestinien ne doit pas seulement être un État souverain sur son territoire et ses ressources. Il doit devenir un État de droit, pacifique, fiable, disposant d’institutions fortes, incarnant une seule autorité démocratique, imposant une seule force armée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

... avec responsabilité. Avec fierté, parce que c’est l’honneur de la France que de rappeler le chemin du droit. Alors que 134 pays ont d’ores et déjà reconnu la Palestine comme État, et que le Conseil de sécurité des Nations unies sera bientôt saisi d’une résolution appelant au retrait israélien des territoires occupés, la France est à sa place lorsqu’elle réaffirme le droit inaliénable du peuple palestinien à se doter d’un État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Avec gravité, parce que, dans le contexte de fortes tensions ultimes que traverse actuellement le Proche-Orient, cette résolution constitue une invitation au dialogue et à l’apaisement. En juillet dernier, l’opération « Bordure protectrice » a fait plus de 2 100 morts côté palestinien, dont une majorité de civils, et plus de 60 morts, côté israélien. Depuis la signature d’un accord de cessez-le-feu, les actes terroristes visant des civils israéliens se sont multipliés, entraînant en représailles des destructions de maisons entières. Chaque partie a la responsabilité de tout faire pour éviter l’engrenage de la violence. Enfin, avec responsabilité, parce que nous avons conscien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

C’est dans cet esprit d’équilibre que doit s’inscrire la résolution de notre assemblée. Le droit du peuple palestinien à se doter d’un État doit être, en toutes circonstances, réaffirmé, comme doit être, en toutes circonstances, réaffirmé le droit d’Israël à exister en paix, en liberté et en sécurité. Alors, puisque notre propos consiste à réaffirmer le droit international, rappelons ce qui fonde juridiquement un État. La Convention de Montevideo dispose qu’un État doit posséder une population permanente, un ter...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Le dixième article de cette convention affirme par ailleurs que l’intérêt premier d’un État doit être la conservation de la paix. S’agissant des deux premiers critères – la population et le territoire –, le peuple palestinien se heurte aujourd’hui à des obstacles majeurs.