Interventions sur "médecin"

46 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Madame la secrétaire d’État, merci pour ces réponses. Vous avez évoqué les difficultés qui pèsent sur le centre hospitalier de L’Aigle, au regard de la situation budgétaire et des problèmes de recrutement de médecins. Vous avez souligné la nécessité d’élaborer un projet d’établissement, un projet médical, et de mener un certain nombre d’actions en partenariat avec les professionnels libéraux. Nous avons pris en compte ces éléments : l’administrateur provisoire travaille sur ce dossier. Je compte sur vous pour faire passer aux équipes médicales un message de confiance et de soutien du ministère. C’est import...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉdouard Courtial :

...essionnels du centre hospitalier de Clermont, qui réalisent un travail remarquable dans des conditions difficiles pour les patients, ou un manque de respect pour le mandat qui est le mien. Matin, midi et soir, vous saluez l’excellence du service public hospitalier alors que le personnel est désabusé et exprime chaque jour son ras-le-bol. Matin, midi et soir, vous soulignez votre attachement à la médecine de proximité alors que l’hôpital de Clermont assure avec sérieux et rigueur l’accès à ce service public essentiel. Matin, midi et soir, vous affirmez votre volonté de développer le droit des patients alors que ces derniers sont inquiets par la fermeture de leur hôpital, auquel ils sont attachés. Ces coups de communication ne résistent plus à la réalité du terrain. L’avenir de l’hôpital est incer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Tetart :

...é à la limite des départements des Yvelines et de l’Eure-et-Loir, l’hôpital de Houdan propose une offre sanitaire et médico-sociale principalement tournée vers les Yvelines. C’est sur ce territoire qu’il développe principalement une offre de proximité, un accès à des soins de qualité, qu’il coordonne l’offre sanitaire et médico-sociale, et qu’il promeut des liens originaux et indispensables entre médecine de ville et médecine hospitalière. Son activité est d’abord centrée sur le territoire yvelinois. En médecine, 80 % des patients qu’il accueille viennent d’Île-de-France ; c’est également le cas de 84 % des patients en soins de suite et de réadaptation – SSR –, tandis que les résidents de son EHPAD relèvent tous des Yvelines. L’hôpital anime les coordinations handicap et gérontologiques du terri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

Je souhaite interroger Mme la ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur la question de l’accessibilité de tous les salariés à la médecine professionnelle et préventive. La possibilité pour l’ensemble des personnels, qu’ils soient du public ou du privé, d’accéder aux services de la médecine du travail est non seulement un droit, mais aussi une garantie de santé publique, principalement en matière de prévention. Si divers décrets permettent aux employeurs publics d’adhérer pour leurs personnels à des médecines d’entreprises ou inte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

Sans esprit de polémique, il y a tout de même de vrais soucis. La situation que nous connaissons dans notre département, où le privé veut travailler avec le public, n’est peut-être pas le cas le plus fréquent mais, en tout état de cause, il y a vraiment quelque chose à faire dans le domaine de la médecine préventive et du travail, et il faut en parler. Le décret applicable en la matière date en effet de 1982 et, depuis lors, les choses ont changé. J’entends bien que les partenaires sociaux doivent être associés au processus, mais il importe avant tout de prendre conscience qu’il faut faire quelque chose : en effet, le système dérive depuis plusieurs années, et c’est très dommage, car la médecine ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

...ements dans la scolarité d’un élève, notamment en matière pédagogique, sans faire appel au dispositif spécifique de la maison départementale des personnes handicapées – MDPH. Il permet par exemple l’utilisation d’un ordinateur au lieu de l’écriture manuelle pour un enfant présentant des troubles sévères d’apprentissage graphique. Une première étape est la reconnaissance de ces difficultés par un médecin scolaire. Le dossier de demande de mise en place d’un PAP doit ensuite être validé par le médecin de l’éducation nationale au niveau du rectorat. Or, aujourd’hui, la durée de traitement de ces dossiers par le médecin de l’éducation nationale est particulièrement longue, notamment en raison du nombre important de demandes, et alors même que des enfants sont bien souvent en très grande difficulté e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Je précise – et je tiens à ce que le Gouvernement écoute cette remarque – que le dossier est validé par deux médecins : un médecin scolaire et un médecin de l’éducation nationale. Alors que le Gouvernement prône le choc de simplification, ce que je propose est très simple : il s’agit de donner plus de responsabilités aux médecins scolaires et aux directeurs d’établissements pour que les adaptations puissent être mises en place directement sur le terrain, sachant que le rectorat aura toujours la possibilité d’ef...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Madame la secrétaire d’État chargée des droits des femmes, j’appelle l’attention de Mme le ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les moyens de l’Établissement français du sang et le manque de personnels collecteurs, qui a un impact direct sur la collecte elle-même. En effet, le manque de médecins, qui se décommandent parfois à la dernière minute, crée des files d’attentes de donneurs et, par manque de temps, ces derniers finissent par faire demi-tour. Cette situation pose problème dans le Vaucluse, notamment dans les petits villages. Alors que le département bénéficie de bénévoles particulièrement actifs et d’un maillage très serré pour la collecte de sang, le découragement de certains ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Le problème, c’est la fragilité de ces dispositifs au regard de l’organisation de la collecte : il suffit que le médecin, y compris dans le cadre de l’expérimentation, signale son absence au dernier moment pour que, progressivement, la confiance dans les mécanismes de collecte ne disparaisse. Dès lors en effet, les associations ne peuvent plus fonctionner et dans certains endroits, notamment en territoire rural, les seuils ne sont pas atteints et le maintien des points de collecte est remis en cause. Vous n’avez p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de La Verpillière :

Madame la secrétaire d’État, la désertification médicale est l’un des plus graves problèmes de santé publique auxquels la France ait à faire face. Le nombre de médecins en exercice ne cesse de diminuer, qu’il s’agisse des spécialistes ou, surtout, des généralistes. Ce phénomène n’est certainement pas nouveau, mais il s’aggrave. L’aménagement du numerus clausus n’a pas encore produit ses effets, compte tenu de la durée des études, alors que dans le même temps, une génération très nombreuse de praticiens part à la retraite. En outre, s’agissant des généralistes,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Verchère :

...a secrétaire d’État, comme cela vient d’être rappelé, les déserts médicaux ne cessent de progresser dans nos territoires ruraux et les communes du nord-ouest du département du Rhône, bien que proches de la métropole lyonnaise, n’y échappent pas. Cette désertification va encore s’accentuer dans les années à venir et poser de véritables difficultés si des dispositifs incitatifs à l’installation de médecins ne sont pas mis en place rapidement. Comme vos prédécesseurs, madame la secrétaire d’État, vous avez bien conscience de ce problème majeur de santé publique. Le Gouvernement a donc lancé en décembre 2012 le pacte territoire santé, qui vise à faire de l’accès de tous les Français à des soins de qualité sur l’ensemble du territoire national une priorité. Mais, deux ans après son adoption, force e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Le Mèner :

.... En effet, beaucoup de ces territoires périurbains ou ruraux risquent, à très court terme, de devenir des déserts médicaux, ce qui creusera davantage le fossé qui les sépare des zones du littoral, à la démographie médicale dynamique, ou des métropoles universitaires. Ce fossé risque d’ailleurs de se creuser encore très prochainement avec la loi Macron, qui libéralise l’installation : après leurs médecins, les territoires ruraux risquent de voir disparaître leurs professionnels juridiques, au profit des zones urbaines. Une désertification est donc à craindre. À titre d’exemple, dans le département de la Sarthe, pour une moyenne de 7,2 médecins pour 10 000 habitants, il manque 180 médecins généralistes. Notre voisin le Maine-et-Loire compte pour sa part en moyenne 10,1 médecins pour 10 000 habita...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Le Mèner :

...us avez vous-même reconnu qu’il est en difficulté, d’envisager des mesures sans doute plus fortes – plus incitatives ou plus coercitives, au choix. La question se pose d’autant plus à l’heure où l’on s’interroge sur la liberté d’installation d’un certain nombre de professions juridiques, qui continuent cependant de couvrir une population et un territoire. Faudrait-il faire la même chose avec les médecins ? Peut-être cela améliorerait-il les choses. Il faut en tout cas remettre ce dossier en haut de la pile et examiner très précisément la question des territoires déficitaires, à l’heure où d’autres, comme les départements du sud de la France ou du littoral, connaissent une situation inverse de surpopulation médicale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

Je ne connaissais pas l’existence de cette circulaire, madame la secrétaire d’État. Nous ne pouvons que nous en féliciter. Ma collègue Chaynesse Khirouni, par sa toux, me rappelait mes fonctions de médecin. En effet, lorsque l’on a deux bonnes médications et qu’on les associe, le dosage est essentiel et je fais confiance au Gouvernement pour être un bon médecin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChaynesse Khirouni :

... et traitements qui leur sont prescrits peuvent s’avérer inefficaces et coûteux. Des personnes atteintes de cette maladie, regroupées dans des mouvements associatifs, s’attachent à alerter les citoyens et les pouvoirs publics sur les risques sanitaires de cette maladie infectieuse. Aujourd’hui, cette pathologie impose le lancement d’une véritable campagne de promotion et d’information auprès des médecins et du public, ainsi que d’un plan de prévention, et la nécessité de financer la recherche. C’est pourquoi je souhaite que vous puissiez informer notre assemblée des intentions du Gouvernement en la matière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Chatel :

Madame la secrétaire d’État, je souhaiterais appeler l’attention du Gouvernement sur les conséquences du développement de déserts médicaux en milieu rural mais aussi dans les villes des départements ruraux. Par exemple, à Chaumont, le nombre de médecins généralistes a baissé de 30 % en quelques années. Il devient extrêmement difficile de remplacer les praticiens qui partent à la retraite, et cela a des conséquences dramatiques sur les parcours de soins coordonnés. Ainsi, à Troyes, à la suite du décès d’un médecin, ce sont près de 1 000 patients qui se retrouvent sans généraliste, les deux associés du défunt ne pouvant pas les suivre – je préci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Chatel :

... générale, mais pour apporter des réponses sur des cas précis. Je vous ai posé une question précise, et vous m’avez répondu de manière générale. Que vais-je dire à ces milliers de patients ? La mise en place d’incitations à exercer en milieu rural, on connaît : ça fait quinze ans qu’on met en place ces incitations, quinze ans qu’on finance des maisons de santé en milieu rural, qu’on encourage les médecins à se regrouper.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Chatel :

En l’occurrence, c’est le parcours de soins coordonné qui est concerné. Que vais-je dire à ces patients qui vont devoir débourser 300 ou 400 euros pour faire une radio parce qu’ils n’ont plus de médecin généraliste qui leur permette de respecter le parcours de soins coordonnés ? La politique, madame la secrétaire d’État, c’est aussi être capable de comprendre des situations particulières, et c’est y répondre, y compris par des dispositions dérogatoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Pinville :

Je souhaite en effet appeler l’attention de Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur les difficultés rencontrées par les services de la médecine scolaire dans le département de la Charente, comme, d’ailleurs, dans de nombreux départements. Ce sont, je tiens à le souligner, des missions essentielles, que celles que doivent assurer les médecins et infirmiers scolaires en matière, notamment, de dépistage, de bilan de santé, de projet d’accueil individualisé ou de visite médicale pour travaux réglementés, mais je pense également au suivi des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Pinville :

...lir pour accompagner ces enfants. Nous avons besoin de personnels de santé et d’éducation. La loi de refondation de l’école de la République avait été enrichie d’amendements concernant la promotion de la santé, l’éducation à la santé. Il est vrai que nous devons continuer à y travailler, pour vraiment coordonner les acteurs. Dans le cadre du département, cette coordination pourrait concerner les médecins de la protection maternelle et infantile, ainsi que les médecins généralistes. Au-delà de la promotion de la santé, cette articulation est essentielle.