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Monsieur le Premier ministre, le peuple grec souffre et la Grèce est au bord de la faillite. À qui la faute ? Certainement pas à l’Europe, mais aux dirigeants grecs successifs et actuels, incapables de réformer leur pays et de collecter l’impôt. La Grèce est menacée de sortir de l’euro. À qui la faute ? Non à l’Europe mais à M. Tsipras, qui a fait habilement croire au peuple grec que voter « non » au référendum, c’était dire « oui » à l’Europe et « non » aux ...
Un sondage humiliant montre que les Français font deux fois plus confiance à la chancelière allemande qu’au Président de la République française pour régler le problème grec. Monsieur le Premier ministre, la France n’est pas le médiateur silencieux qui négocie en coulisses entre la Grèce et l’Allemagne. La France doit avoir une voix forte, être leader, être moteur de l’Europe. Il faut sortir du flou, il faut dire que nous souhaitons que la Grèce reste dans l’Europe, mais pas à n’importe quel prix. La France doit exiger dans la clarté des réformes crédibles et durables en contrepartie de la solidarité européenne. La France doit porter un projet européen. Monsieur le Premier minis...
Monsieur le Premier ministre, cette semaine, l’Europe a rendez-vous avec elle-même car, chacun le mesure, les défis posés à la Grèce sont aussi des défis pour l’Europe. Hier se sont réunis l’Eurogroupe et les chefs d’État et de gouvernement de la zone euro. D’ici à demain, sont attendues les propositions concrètes et complètes du gouvernement grec ; le Premier ministre grec s’est exprimé ce matin au Parlement européen. Dimanche, les vingt-huit chefs d’État et de gouvernement se réuniront à nouveau. Ce calendrier doit permett...
Ma question s’adresse à monsieur le Premier ministre. Monsieur le Premier ministre, je prends la parole ici au nom des cinquante-trois députés écologistes, socialistes et communistes qui vous ont adressé hier un appel pour le maintien de la Grèce dans la zone euro et la restructuration de la dette grecque, mais aussi, je pense, au nom des millions de Français qui, comme nous, soutiennent pleinement les choix démocratiques du peuple grec et leur refus de nouvelles restrictions budgétaires.
... fin à une Europe technocratique éloignée des citoyens, l’opportunité de redonner du sens et une conduite démocratique à la zone euro. La France, dans ce moment de crise, a une responsabilité particulière. Elle doit porter haut les valeurs de l’Europe : la démocratie et la solidarité sont seules à même de garantir notre avenir commun. C’est pourquoi nous vous demandons de tout faire pour que la Grèce reste dans la zone euro et d’engager l’Eurogroupe sur la voie d’une restructuration de la dette grecque, afin de la rendre soutenable. Le FMI l’a montré : c’est le seul scénario possible. Nous vous demandons d’accompagner le gouvernement grec dans les nécessaires réformes pour une fiscalité plus juste et une lutte renforcée contre la corruption. Nous vous demandons enfin d’appuyer la mise en oeuv...
Alors qu’un accord avec la Grèce était proche, les dirigeants européens, l’Allemagne en tête et la France solidaire, se sont ralliés à la surenchère du FMI, qui souhaitait toujours plus d’austérité en s’attaquant aux petites retraites.
...rre pour coucher le peuple grec. Samedi, le ministre grec a été exclu de l’Eurogroupe. Depuis, la Banque centrale européenne, le FMI et la Commission spéculent pour inverser le résultat du référendum. Décidément, il n’y a pas de place pour la démocratie dans cette Europe des marchés et de la finance. En refusant de prolonger leur aide, les créanciers ont fait le choix irresponsable de pousser la Grèce hors de la zone euro. Ils ont pris le risque inouï d’une panique bancaire généralisée. Pour préserver le dogme de l’austérité, ils sont prêts à mettre en péril la construction européenne. Monsieur le Premier ministre, si dimanche prochain le peuple grec confirme son refus de l’austérité, quelle sera la position du Gouvernement ? Plaidera-t-il enfin au niveau européen pour la restructuration de l...
Monsieur le Premier ministre, hier, à l’aube, le Parlement grec a voté, à la demande de son gouvernement, en faveur de l’organisation d’un référendum dimanche prochain sur l’acceptation ou le refus d’un avant-projet d’accord entre la Grèce et ses partenaires. Dans l’hypothèse, qui ne peut être écartée puisque le gouvernement grec lui-même appelle à voter « non », où le peuple grec voterait dimanche en faveur du « non », quelles conséquences entendrait en tirer le gouvernement français ?
Monsieur le Premier ministre, dimanche prochain, les électeurs grecs vont se prononcer par référendum sur une issue possible à la crise monétaire qui touche la Grèce et l’ensemble de la zone euro. Devant cette situation, nous croyons tous que les responsables politiques européens doivent faire preuve de mesure, de sang-froid, mais aussi de volonté et de détermination. Nous sommes des démocrates et, à ce titre, sommes respectueux de la légitimité du gouvernement grec issu du suffrage universel et de la souveraineté du peuple grec. Nous devons mettre en gard...
Nous ne l’accepterions pas, alors ne l’infligeons pas aux autres. Mais nous sommes aussi des démocrates respectueux de la vérité et une question est posée, monsieur le Premier ministre. D’après beaucoup de sources d’information, ici relayées, la négociation n’aurait porté et buté que sur les efforts et les réformes demandés à la Grèce, sans que jamais soient abordées ni la question du financement de l’économie grecque, ni celle de la renégociation de la dette. Alors, la question est simple : la négociation, monsieur le Premier ministre, était-elle globale ? A-t-elle porté sur les deux parties du contrat ?
Monsieur le ministre des finances et des comptes publiques, la crise grecque précipite l’Europe dans une situation incertaine et dangereuse. Pourtant, il n’y a pas d’autre issue qu’une solution négociée avec les Grecs et avec une Grèce définitivement ancrée au sein de l’Union européenne. Aussi, il est essentiel de penser dès maintenant à l’après référendum. Le pire risque serait celui d’une dérive vers le tout ou rien. Chercher l’abdication de la Grèce au motif que son gouvernement ne s’inscrit pas dans l’orthodoxie ultralibérale, ce serait faire payer au peuple grec son choix démocratique. Autrement dit, chacun doit prendre ...
Monsieur le Premier ministre, je m’adresse à vous s’agissant de la Grèce, car j’avoue ne pas très bien comprendre où nous allons en écoutant M. Sapin, qui s’est exprimé aujourd’hui à plusieurs reprises.
Commençons par le commencement. Ici, monsieur le Premier ministre, tout le monde – je dis bien : tout le monde – veut que la Grèce reste dans l’Union européenne et dans la zone euro et personne, personne ne souhaite une faillite qui serait catastrophique pour son peuple. Mais enfin, trop c’est trop ! Voilà six mois que Tsipras fait de la politique intérieure avec l’argent des autres, c’est-à-dire avec l’argent des contribuables européens,
Tantôt on soutient Tsipras, tantôt on rappelle les règles de la zone euro et, au final, c’est illisible ! Et M. Sapin nous dit qu’il reste quelques heures ! Mais enfin, je vous rappelle que lors du quinquennat précédent, la France avait apporté 40 milliards d’aide directe à la Grèce – soit deux points de PIB – que nous avons empruntés…
… pour prêter aux Grecs ! Deux cents milliards d’aides ont été apportés à la Grèce par les seuls États, sans parler du FMI ! Combien de temps continuerez-vous à supplier Tsipras de bien vouloir prendre notre argent ?
Quel est le plan B du Gouvernement ? En effet, comme le dit M. Sapin, un vote « non » n’est pas un vote « oui », et un un vote négatif est probable puisque Tsipras veut que la Grèce vote contre ! Au risque de mourir, la Grèce dit qu’elle veut faire sauter la zone euro ! Qu’allez-vous faire ? Quel est votre plan B dans ce cas ? Qu’en est-il de la convergence franco-allemande pour sauver la zone euro, problème qui se posera dès lundi prochain ?
Monsieur le président, ma question s’adresse à M. le ministre des finances et des comptes publics. Nous le savons, la situation de la Grèce est extrêmement préoccupante, sur les plans tant social et politique que financier. Depuis plusieurs semaines, les autorités grecques peinent à trouver un accord avec la Commission européenne et avec les autres États membres de la zone euro. Pourtant, le temps presse : il faut rapidement trouver une issue. L’objectif de la France, du chef de l’État, du Gouvernement, est que la Grèce puisse s’en...