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…et imposait à la Grèce, accord après accord, des cures d’austérité plus dures les unes que les autres, qui ont eu pour seul effet d’enliser le pays dans la crise. Aujourd’hui, c’est par le dialogue, la solidarité et la responsabilité que nous entrevoyons un accord et nous nous en félicitons, car la sortie de la Grèce de l’euro serait dramatique. Au niveau économique et social, d’abord, et au premier chef pour les Gre...
...énoncer les plans de sauvetage européens et mettre en garde devant la folie qui consistait à s’en porter garant. Le 31 mai 2010, je concluais : « Comment pouvez-vous nous demander d’apporter la garantie de la France pour 110 milliards d’euros – excusez du peu – tout en soutenant une politique d’ajustement qui empêchera les pays que vous prétendez aider de s’en sortir, donc de nous rembourser. La Grèce, vous le savez déjà, ne pourra pas nous rembourser, mais les banques sont habiles : elles seront remboursées, elles, et c’est le contribuable qui sera une nouvelle fois le dindon de la farce. » J’ajoutais, le 6 septembre 2011 : « Un ballon d’oxygène financier va certes être apporté à Athènes, mais au prix d’un supplice inouï pour le peuple et l’économie grecs, qui ne s’en relèveront pas. Cette t...
La France s’honorerait de proposer cette solution qui sauverait la Grèce et rassurerait les contribuables. Mais vous ne le voulez pas, pour des raisons idéologiques et non pas économiques ! L’euro n’est qu’un moyen pour vous d’imposer une supranationalité autoritaire et inefficace que rejettent les peuples. Cette supranationalité, conséquence de la zone euro, permet aux salariés des zones les moins compétitives d’aller travailler en Allemagne, la zone la plus compétit...
Pourquoi s’excite-t-il ? Nous sommes très calmes ! Vous l’avez dit et vous l’avez souligné, la Grèce ne peut pas sortir de l’euro. Mais ni le Président de la République ni le ministre des finances n’a dit qu’il fallait l’y maintenir à tout prix, à n’importe quelles conditions. Bien sûr qu’il y a des conditions, nous les avons rappelées. Vous aviez raison, madame Auroi, de rappeler quelle est la situation de la Grèce, que vous avez décrite aussi, monsieur Lequiller, vous qui vous êtes rendue sur ...