Interventions sur "médecin"

83 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

...lègue sénateur Olivier Cadic me rapportait le cas d’une compatriote établie en Thaïlande. « Je comprends le problème, disait-elle. Ayant vécu seule avec un enfant là-bas, sans social, on se met en danger de mort en cas de manque d’argent. » Autre point de difficulté dans la procédure, les personnes habilitées à délivrer le certificat de vie et le coût. Seule une autorité indépendante – consulat, médecin agréé – peut certifier que vous êtes toujours en vie. Il est parfois possible de demander à des consuls honoraires, mais cela peut être très compliqué. La Caisse nationale d’assurance vieillesse, la CNAV, a signé avec plusieurs pays européens une convention d’échange automatisé d’informations relatives aux décès entre autorités locales et caisse de retraite. C’est un progrès, mais je remarque, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...e beaucoup plus étendue qu’aujourd’hui. D’où l’intérêt d’étendre les prérogatives en matière de vaccination des infirmiers, s’agissant des amendements précédents, ou des pharmaciens s’agissant de ceux-ci. Ces professionnels de la santé sont en effet tout à fait capables d’administrer des vaccins. Les pharmaciens ont en outre l’avantage d’être présents en milieu rural, où ils peuvent suppléer les médecins quand les cabinets médicaux sont pleins. Nous soutenons donc le principe de donner à titre expérimental la possibilité aux pharmaciens d’administrer le vaccin contre la grippe, en particulier en milieu rural, à condition qu’il y ait eu une primo-vaccination.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Je souhaite juste obtenir une précision de Mme la rapporteure et de Mme la ministre. L’amendement prévoit qu’un décret « fixe les conditions d’application de cette expérimentation ». Je ne vois pas l’indication évoquée par M. Door selon laquelle la première injection serait réalisée sur prescription médicale, les autres étant le fait du pharmacien, qui informerait le médecin ou inscrirait les injections sur le dossier pharmaceutique, voire sur le dossier médical partagé lorsqu’il sera déployé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

Je me permets simplement d’ajouter que le médecin-conseil de la Sécurité sociale pourrait mettre en invalidité un salarié dialysé trois fois par semaine – par exemple, quatre heures –, l’invalidité de catégorie 1 ou 2, où il est encore possible de travailler, pouvant bien évidemment compenser une perte de revenu. Le système de la Sécurité sociale fonctionne aussi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenys Robiliard :

Lui, à l’instar d’un médecin scolaire, d’un médecin pédiatre ou d’un médecin psychiatre pourra adresser le patient à un psychologue libéral. À ce stade-là, il ne s’agit bien évidemment pas d’administrer un traitement mais d’identifier une souffrance afin de permettre une bonne articulation entre les secteurs public et privé, entre ceux qui diagnostiquent et identifient les problèmes et ceux qui les traitent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenys Robiliard :

Ce dernier peut également intervenir mais le praticien ne doit pas être nécessairement un médecin. Il faut tout de même donner de la souplesse au système et regarder comment les choses se passent dans un CMP où c’est très rarement le médecin – et encore moins le médecin psychiatre – qui reçoit en première intention, mais le psychologue voire l’infirmier. Tels sont les éléments. Il s’agit simplement de donner de la souplesse au système et, encore une fois, je rappelle que nous parlons de souff...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Très simplement, parce que la démarche est différente. Un enfant est amené par ses parents chez son médecin qui, « somaticien » de formation, sait néanmoins par définition et par expérience déceler que ce gaminou ne va pas bien. S’il décèle des signes inquiétants – autisme, maladie grave – il n’est pas question de participer à l’expérimentation, mais s’il considère que ce malaise est peut-être passager, qu’il n’est pas grave, une prise en charge par un psychologue clinicien à travers un certain nombre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay, rapporteure de la commission des affaires sociales :

... besoin d’aller plus loin. S’il va plus mal ou si, à l’évidence, le malaise persiste, il faut passer à une autre étape et le diriger vers un psychiatre ou un pédopsychiatre. En tout cas, nous limiterons ainsi le nombre d’enfants qui doivent être « psychiatrisés », pardonnez-moi ce mot, car cela n’est pas un objectif. Par ailleurs, les psychiatres et les pédopsychiatres ne sont pas si nombreux en médecine de ville. L’expérimentation vise donc aussi à ce que la file d’attente pour aller voir ces spécialistes ne soit pas longue et ne retarde pas le diagnostic. Sur les réseaux sociaux mais, aussi, à travers des appels, je constate que cette expérimentation rend les psychiatres furibards alors que la situation des enfants peut être améliorée et que ces derniers peuvent sortir du circuit psychiatrique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

...eignant pouvait être directement envoyé vers un CMP. Aujourd’hui, vous l’avez dit, ces structures sont engorgées. Il y a parfois des délais d’attente très longs, si bien que les personnes vont voir des psychologues cliniciens libéraux, dont les consultations ne sont pas prises en charge. Si je vous ai bien comprise, madame la ministre, vous nous dîtes qu’il faudra quand même passer par la case « médecin » pour être envoyé, soit en CMP, s’il y a de la place, soit vers un psychologue clinicien libéral, dont la consultation sera prise en charge. Est-ce bien ce que vous proposez ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay, rapporteure de la commission des affaires sociales :

... grande contrariété, puisqu’il modifie le déroulé que j’ai exposé précédemment, en ajoutant le terme « psychothérapeute », qui est un grand sac dans lequel on peut mettre à la fois le psychiatre, le psychologue clinicien, le psychologue hospitalier et le psychomotricien. Contrairement aux auteurs de l’amendement, j’estime qu’il n’est pas besoin, au stade de l’évaluation, d’un psychothérapeute. Le médecin qui a été vu initialement peut parfaitement statuer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

... qui avaient justifié la rédaction de cet article 41. J’en comprends l’intérêt, mais on m’avait expliqué en commission que cet article ne concernerait que les cas d’urgence vitale. Nous avons débattu de cette question avec Mme Catherine Lemorton, M. Gérard Sebaoun et Mme la rapporteure, et il me semblait entendu que cette disposition ne s’appliquerait qu’en cas d’urgence vitale, en l’absence d’un médecin ou d’un pharmacien. Par cet amendement, j’entends donc préciser les choses, car l’article n’est pas clair et pourrait laisser à penser que les centres d’aide et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues – CAARUD – peuvent distribuer des médicaments à tout moment.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer :

...ltat. Comme nous avions dénoncé il y a deux ans l’institut créé pour former ces personnels, qui permet d’ailleurs de recaser quelques membres de cabinets en mal d’avenir, nous nous élevons contre le financement public proposé. À l’heure où, pour économiser quelques centaines de milliers d’euros, les caisses primaires d’assurance maladie doivent arrêter d’expédier par voie postale les imprimés aux médecins conventionnés, qui devront les chercher eux-mêmes, cette décision est surprenante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Tian :

...tional et plus de 300 associations agréées au niveau régional. Et tout cela devra siéger dans une espèce de parlement des patients ! Je souhaite beaucoup de plaisir à votre successeur, car ces représentants seront devant sa porte tous les jours pour se plaindre des dysfonctionnements constatés dans l’ensemble des centres hospitaliers, privés comme publics. Ils porteront des jugements sur toute la médecine et les difficultés du secteur. C’est un travail tout à fait colossal. J’en viens à mon amendement, qui a une portée plus restreinte. Puisqu’il est financé par des fonds publics, donc par l’argent du contribuable, le fonds national pour la démocratie sanitaire doit être contrôlé et transparent. Il doit donc a minima publier un rapport d’activité décrivant les actions et les montants, et détailla...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Cet amendement, accepté par la commission, vise à étendre la protection maternité et paternité à l’ensemble des médecins. J’y suis défavorable à titre personnel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer :

Puisque vous n’avez pas présenté ces amendements identiques, alors que vous auriez dû les présenter, je vais le faire. La rédaction gouvernementale de cet article organise une sorte de ségrégation en distinguant les femmes médecins entre elles : d’un côté, il y a celles qui sont conventionnées en secteur 1, ou en secteur 2 à condition qu’elles aient passé des accords en matière tarifaire et qui bénéficient de la couverture maternité, de l’autre celles du secteur 2 qui n’ont pas passé de tels accords et qui sont exclues de cette couverture. Cette ségrégation est absolument indéfendable, madame la ministre : j’ai été très s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

On ne peut pas attirer de jeunes médecins femmes dans des territoires ou des secteurs en leur versant, comme si on leur faisait un cadeau, des indemnités pour leur maternité. Toutes les femmes doivent être égales devant la maternité, quel que soit leur secteur d’activité, à condition, bien sûr, qu’elles soient conventionnées dans les secteurs 1 ou 2.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Elles sont du reste plus nombreuses dans le secteur 1 que dans le secteur 2. En médecine générale, elles sont même conventionnées en secteur 1 à plus de 90 %. La question ne concerne donc qu’une minorité. Il s’agit, je le répète, d’un souci d’égalité entre les femmes : vous ne pouvez pas les opposer les unes aux autres, d’autant que vous avez validé la convention nationale – l’arrêté a été signé il y a quarante-huit ou soixante-douze heures. Or, au cours des négociations conventionn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

…avec le directeur de l’assurance maladie, M. Revel. Un engagement en la matière a été demandé par tous les représentants des médecins libéraux, qu’ils relèvent du secteur 1 ou du secteur 2. Je regrette donc votre position.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Issindou :

...ommission, aux arguments avancés si bien que, un peu précipitamment, le dispositif a été étendu à toutes, au nom du droit des femmes, quel que soit leur secteur d’exercice. C’est une erreur qu’il convient de réparer ce soir. Le débat portera dans quelques minutes sur les déserts médicaux – j’emploie l’expression parce qu’elle convient. Or cette mesure a été spécifiquement conçue pour attirer des médecins dans ces zones-là. C’est pourquoi il faut la réserver à cette fin. D’autres moyens existent pour conduire des politiques en faveur des femmes. Cette mesure, je le répète,…