Interventions sur "durée"

39 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

Je partage la position de Mme Buffet. La grande difficulté va être en effet de rechercher les jeunes éligibles et de leur donner l'envie de pousser la porte d'une mission locale ou d'une agence de Pôle emploi. Pour cela, il faudra déployer beaucoup d'énergie sur le terrain, d'où l'idée de se concentrer sur ces 150 000 emplois. S'agissant de la durée, il est question de CDD, de CDI, de contrats de trois ans. Je me demande pour ma part si l'on ne pourrait pas plutôt recourir à une période de douze mois renouvelable jusqu'à trente-six mois, ce qui permettrait de donner de la lisibilité aux jeunes, qui en ont bien besoin, ainsi que de simplifier : on parlerait non plus de CDD ou de CDI mais d'un contrat d'un an renouvelable trois fois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

... ne sommes donc pas d'accord pour revenir sur cette priorité donnée aux contrats de trois ans même si, comme vous l'avez vu dans un amendement discuté en commission, nous voulons laisser la possibilité, pour des raisons liées aux parcours professionnels, de recourir aux types de contrats que vous évoquez. Nous pensons qu'en commençant par des temps partiels dont on augmenterait progressivement la durée c'est l'objet d'un amendement que j'ai déposé avec Seybah Dagoma , il serait possible d'atteindre les objectifs que vous recherchez pour ces publics très particuliers qu'il est difficile de faire travailler tout de suite à temps plein. Cet amendement que nous examinerons plus tard répondra à l'objectif que vous poursuivez mais de manière plus conforme à la conception d'ensemble du dispositif....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Cavard :

Je voudrais une simple précision. Juridiquement, le chantier d'insertion est un contrat unique d'insertion (CUI), d'une durée de deux ans. Peut-on nous garantir qu'il sera possible, pour un jeune, d'être employé pendant deux ans dans un chantier d'insertion, puis pendant trois ans dans un emploi d'avenir ? Cela ferait cinq années de CUI au total : est-il bien certain que cette disposition sera juridiquement possible ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...nt, j'en suis convaincu, un moyen de susciter des vocations ; ils sont aussi une occasion de diversifier les voies d'accès à la profession d'enseignant. La réforme de la mastérisation a entraîné l'exclusion des jeunes les plus fragiles financièrement, de ceux qui ne peuvent financer de longues études. À l'inverse, la force de cette proposition réside dans son caractère professionnalisant dans la durée, puisque le jeune est en immersion dans le système éducatif durant trois ans, tout en bénéficiant d'une rémunération complémentaire pour le suivi de ses études. Cette rémunération est une mesure concrète en faveur du pouvoir d'achat des étudiants, qui sont confrontés à des dépenses toujours plus importantes : à titre d'exemple, le prix des loyers a encore augmenté en moyenne de 7,5 % cette année....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

...n contrat aidé, elles consistent dans 70 % à 80 % des cas en des adaptations au poste de travail, souvent en interne. Pour quelques cas, il s'agit de remises à niveau, 2 % ou 3 %. Et dans 9 % à 10 % des cas, il s'agit d'acquisitions de nouvelles connaissances, très souvent en interne, et pratiquement jamais en externe, sauf dans quelques départements. Ce sont donc souvent des formations de courte durée, non diplômantes, et difficilement valorisables sur le marché de l'emploi. L'enjeu est donc d'aller le plus loin possible dans la mise en oeuvre de formations qualifiantes, et je serais heureux que le ministre délégué chargé de la formation professionnelle et de l'apprentissage nous explique comment il compte passer du système tel qu'il existe, et dont nous ne pouvons pas nous féliciter, à une m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

J'ai déposé un amendement qui a le même objet, sans toutefois préciser la durée du délai, mais qui vise à faire en sorte que les emplois d'avenir ne servent pas à remplacer un emploi ouvert suite à un licenciement. Nous débattrons de cet amendement, n° 144 rectifié, tout à l'heure. Concernant la façon dont les contrats d'avenir s'enchaînent avec les contrats de professionnalisation ou d'apprentissage, je précise à M. Vercamer qu'un amendement du ministre précisera les chose...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tardy :

...le mesure limiterait également la tentation que pourraient avoir les chefs d'établissement de recruter en master 1 plutôt qu'en licence 2, afin de disposer de jeunes plus expérimentés auxquels ils feraient faire du soutien scolaire qui ressemblerait étrangement à de l'enseignement. Nous savons tous, en effet, que les jeunes recrutés en emploi d'avenir professeur feront des remplacements de courte durée, pour peu qu'ils en aient la capacité, afin d'éviter le recours à des vacataires. Abaisser l'âge limite de vingt-cinq à vingt-deux ans permettrait ainsi d'éviter des dérives que l'on peut entrevoir avant même la mise en oeuvre du dispositif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenys Robiliard :

Il s'agit d'un amendement doublement rédactionnel, consistant à réécrire l'actuel alinéa 24 de façon à ce qu'il soit bien clair que les garanties de pérennité données par l'employeur sont fonction de la durée de l'aide et non du contrat. Sinon, ceux qui embaucheraient sous forme de CDI ne pourraient donner aucune garantie. Il consiste ensuite à placer cette disposition dans l'article relatif aux employeurs, pour faciliter la lecture du texte et donc améliorer sa qualité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Monsieur le ministre, vous avez souligné le caractère inacceptable de la situation de ces jeunes sans qualification qui connaissent de longues périodes de chômage. Les contrats emploi d'avenir signés pour trois ans visent ce public pour rendre possible son insertion professionnelle et lui apporter une formation tout au long de leur durée. Mais il faut aussi que ces emplois d'avenir permettent aux jeunes de commencer à mettre en place un projet de vie. Cela nous mène à la question de la pérennisation des emplois d'avenir. On le sait, les employeurs visés, associations et collectivités, connaissent des difficultés. Selon la Conférence permanente des coordinations associatives, les associations ont récemment supprimé, faute de moyen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Lamour :

...s plusieurs rapports que l'essentiel n'est pas de donner une situation à des jeunes pour quelques années et de leur permettre de souffler ; l'essentiel est de leur donner une vraie formation qui leur permette d'aller sur le marché réel de l'emploi trouver du vrai boulot. C'est cela qui aurait du sens ! C'est cela que je défends dans mes deux amendements. L'amendement n° 222 consiste à réduire la durée du contrat d'emploi d'avenir de trois à deux ans. Il faut faire en sorte que la qualification et la formation soient concentrées sur deux ans et éviter que les jeunes ne s'écartent du champ réel de l'emploi. L'amendement n° 221 vise à modifier l'alinéa 25 de l'article 1er qui, pour l'obtention de l'aide relative à l'emploi d'avenir, se contente de demander que soient indiquées les actions de for...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Nous examinerons ultérieurement l'amendement n° 221. La commission a repoussé l'amendement n° 222 car la durée de trois ans est pour nous absolument fondamentale. En effet, en étudiant les dispositifs existants, nous avons constaté que la durée de deux ans prévue pour le contrat unique d'insertion était clairement insuffisante pour permettre aux jeunes de se reconstruire. L'examen de l'expérience des emplois-jeunes, contrats d'une durée de cinq ans, a montré qu'après trois ans, les taux de pérennisation d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Lamour :

Dès lors, on pouvait imaginer que ces emplois puissent être pérennisés. Mais, aujourd'hui, nous ne sommes évidemment pas dans la même situation et, comme on l'entend déjà dire dans le champ associatif, il est probable que des emplois pourront être maintenus à coups de subventions arrachées avec les dents, puis qu'ils disparaîtront. C'est pourquoi j'insiste pour que la durée de ces contrats soit raccourcie ce qui permettra une économie, puisque leur coût passerait de 6 milliards à 4 milliards et pour qu'un effort conséquent en faveur de la formation soit prévu de manière obligatoire, conventionnelle. Il y va de l'efficacité de ce dispositif. En l'état actuel, j'ai le sentiment, non pas qu'il s'agit d'occuper les jeunes, mais qu'on va leur laisser croire que leur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tardy :

Je souhaite que soit levée une ambiguïté : un emploi d'avenir à durée déterminée peut-il être conclu en dehors des cas d'ouverture d'un CDD classique ou s'inscrit-il pleinement dans le droit existant ? Il serait en tout cas totalement anormal que le dispositif permette à certains de se libérer des contraintes du CDD. Si tel n'est pas le cas, la modification que je propose est nécessaire. Monsieur le ministre, je souhaiterais que vous expliquiez clairement votre pos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...ffrir une activité à temps plein. Le support juridique est donc celui du contrat unique d'insertion qui est d'ailleurs le contrat utilisé dans tous les dispositifs de la politique de l'emploi depuis les années 1990 adapté en fonction des objectifs poursuivis : en l'espèce, la stabilité pour l'employeur et, pour le jeune, le fait de disposer d'un vrai travail, d'un vrai salaire et d'une vraie durée de travail. (L'amendement n° 43, repoussé par le Gouvernement, n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Il s'agit, là encore, d'encourager la pérennisation des emplois. Les syndicats étudiants et les associations de jeunesse réfléchissent et c'est l'objet de cet amendement à la nécessité de moduler le taux de l'aide liée aux emplois d'avenir selon que le contrat est à durée déterminée ou indéterminée, afin d'inciter la structure employeuse à signer des contrats à durée indéterminée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tardy :

Monsieur le ministre, je souhaiterais savoir ce qu'est, et surtout ce que n'est pas l'appui éducatif. Voilà une notion qui peut paraître très poreuse, permettant, en toute bonne foi, de glisser imperceptiblement vers l'enseignement. Il faut impérativement fixer des limites claires et objectives afin d'éviter que des emplois d'avenir professeur ne se retrouvent, par exemple, remplaçants de courte durée. Tel est l'objet de cet amendement. (L'amendement n° 54, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoinali Said :

...aussi sur l'avenir des jeunes qui seraient recrutés dans ces futurs emplois lorsque l'échéance maximale des trente-six mois arriverait à terme. Il conviendrait donc dès maintenant de réfléchir à des solutions alternatives qui permettront aux bénéficiaires de ces dispositifs de maintenir leur embauche auprès de leur employeur. À titre dérogatoire, ne faudrait-il pas allonger de quelques années la durée des contrats ainsi que l'aide financière étatique ? Cela contribuerait à réduire le taux de chômages des jeunes Mahorais qui avoisine les 50 % de la population active. Enfin, pour conclure, je dirai que l'existence d'un système de coordination de ce dispositif faciliterait un suivi rigoureux de l'insertion des jeunes. C'est pourquoi la participation des chambres régionales d'économie sociale et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Sirugue :

Pour le groupe socialiste, républicain et citoyen, ce projet de loi est un bon texte, qui répond aux attentes de nos concitoyens. Nous avons su travailler pour sécuriser les parcours professionnels, pour instaurer le tutorat, pour donner de l'espoir à ces jeunes, pour créer des contrats dans la durée. Bref, les réponses apportées ont permis de répondre aux attentes de nos concitoyens. Les améliorations apportées à l'enseignement agricole et à l'enseignement privé sous contrat permettent de bénéficier d'un dispositif général, avec des emplois d'avenir disponibles pour les territoires et les jeunes qui en ont besoin, ainsi qu'avec des emplois d'avenir professeur, nécessaires pour remettre en m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Cavard :

...nomiques sur lesquels nous avons également insisté je pense à l'économie sociale et solidaire, champ que le texte met bien en avant, mais qui doit être encore développé. À cet égard, les emplois d'avenir faciliteront la création de filières d'avenir, ce qui permettra également de pérenniser les emplois. Notre ambition est bien de lancer la machine pour que les jeunes puissent s'inscrire dans la durée en matière d'emploi. Enfin, nous sommes très heureux qu'un suivi particulier puisse avoir lieu sur le terrain avec les prescripteurs et l'ensemble des élus locaux qui seront largement associés à ce dispositif. C'est la garantie de la réussite de la loi que nous allons voter. Nous y serons vigilants. Comme l'a dit M. le ministre, si les choses sont bien faites, peut-être pourrons-nous renforcer l...