Interventions sur "qualification"

93 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

... dépenses publiques et des remèdes conjoncturels. Plusieurs études internationales, dont celle de John Martin et David Grubb de l'OCDE, en 2001, se sont intéressées à ces remèdes à la petite semaine, tel celui que vous aviez proposé en 1997 avec les emplois jeunes. Toutes démontrent que ces contrats subventionnés dans le secteur public mènent très rarement à un emploi stable. La formation et les qualifications qu'on y acquiert, sont en effet insuffisantes et trop éloignées des besoins du monde du travail, et nombre de jeunes se retrouvent sur le carreau une fois leur contrat terminé. De plus, ils traînent un handicap salarial : ainsi, le passage par un emploi jeune se serait traduit, en 2008, par une perte de 230 euros mensuels sur une moyenne de 1 690 euros. Ce que vous devez offrir pour lutter cont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Romagnan :

...yant que « les compétences acquises dans le cadre d'un emploi d'avenir sont reconnues par une attestation de formation, une attestation d'expérience professionnelle ou une validation des acquis de l'expérience ». C'est très positif. Au-delà, les associations ont insisté sur la nécessité d'une formation de qualité, à la hauteur des enjeux. Point essentiel puisque c'est en priorité aux jeunes sans qualification que s'adresse ce dispositif. Il constitue pour eux l'opportunité, après un ou plusieurs échecs scolaires, d'une première expérience durablement réussie, leur donnant accès à la reconnaissance de compétences, de connaissances, de savoir-faire. Nous ne devons pas minimiser cet aspect. Il appartiendra au décret d'application de définir les conditions de cette exigence de formation, sur laquelle Thi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

...uation et par l'urgence des réponses à apporter. Elle est fondée, fait nouveau, sur des principes de justice, d'équité, de lucidité économique et sociale. Les chiffres ont été donnés : 470 000 jeunes se trouvent sans emploi et sans formation. En outre-mer, c'est pire : 64 % des moins de 30 ans sont inactifs, 22 % sont chômeurs et 41 % des demandeurs d'emploi dans cette tranche d'âge n'ont aucune qualification. On ne peut à la fois déplorer cette situation et renoncer à tout volontarisme, s'en remettre au fonctionnement des marchés sans en corriger les carences. Cela n'est pas une doctrine économique, c'est du dogmatisme ! Nous essayons, à ce niveau, de corriger les choses. Oui à la stabilité budgétaire, à la réduction de la dette et du déficit. Oui, aussi, à une croissance partagée et inclusive. Je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

...nes, et particulièrement des jeunes non diplômés, ne cesse de croître. Le constat est connu, il a été évoqué plusieurs fois aujourd'hui. À M. Robinet, qui s'interrogeait sur ce qui nous séparait, je répondrai que c'est notre attitude face à un million de chômeurs. Nous refusons que plus de 120 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans diplôme, que le taux de chômage des jeunes sans qualification soit supérieur à 42 % en 2011 et qu'il dépasse les 70 % dans certains quartiers. Nous refusons que les rares jeunes non qualifiés ayant réussi à poser un pied dans le marché du travail, peinent à y poser le second et à trouver leur équilibre. Stages non rémunérés, intérim de quelques semaines, longues périodes d'inactivité sont bien souvent le passage obligé vers un avenir professionnel toujours...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionnel Luca :

...limité à ce chiffre et le montant final s'élèvera peut-être à 2 ou 2,5 milliards. Les emplois jeunes, quant à eux, ont coûté entre 3,5 et 5 milliards d'euros. De même, la formation paraît plus affichée que réellement financée. Des incertitudes pèsent également sur les emplois d'avenir professeur qui brouillent le dispositif, car le métier de professeur nécessite d'être diplômé. À quel niveau de qualification compte-t-on les recruter et jusqu'où a-t-on l'intention de les mener ? En cas d'échec aux concours, qu'en fera-t-on ? Ne deviendront-ils pas des enseignants au rabais, destinés à faire face à la crise de recrutement par les concours, comme les maîtres auxiliaires ont permis en d'autres temps de faire face au baby-boom ? Qui plus est, pourquoi mettre à l'écart les établissements sous contrat avec ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDolores Roqué :

...faibles. Ce n'est pas la seule raison du décrochage scolaire, mais elle y a considérablement participé. Parce que, mes chers collègues, tel est l'enjeu majeur de ce dont nous débattons ce soir : proposer, certes dans l'urgence, mais pour répondre à l'urgence sociale et économique, un texte abouti qui réponde même quantitativement au fléau et du chômage et du décrochage scolaire, à la sortie sans qualification du système scolaire, aux 120 000 jeunes qui, annuellement, quittent l'école sans aucun diplôme, et aux près de 500 000 jeunes rayés de la carte de l'insertion et du travail, et donc, dépossédés de tout espoir en l'avenir. Vous savez ce que devient un jeune qui décroche ? Au mieux quelqu'un de socialement déstructuré, au pire un délinquant, parce qu'il faut bien vivre. Et pour ceux pour qui la lo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, le Gouvernement s'apprête à créer en deux ans 150 000 emplois d'avenir pour répondre au douloureux problème du chômage qui touche particulièrement les 120 000 jeunes sortant du système scolaire sans diplôme ni qualification. Je note au passage que ce chiffre de 120 000 qui sous-tend le dispositif, contesté hier, est aujourd'hui admis par un gouvernement rattrapé par la réalité implacable des statistiques : oui, notre système éducatif échoue à fournir une qualification à 120 000 jeunes chaque année. J'ai la conviction, comme beaucoup, que cet échec ne peut être surmonté uniquement par l'accroissement des moyens. S'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...issement de l'école au monde du travail ! » Ce débat est un débat de nantis, un débat d'autrefois qui ne trouve aucune justification dans la période de chômage de masse dans laquelle nous sommes à nouveau entrés. Combien de jeunes, instruits et motivés, sont renvoyés à l'impasse de formations sans débouchés ? Ne croyez-vous pas que c'est largement aussi dramatique que la situation des jeunes sans qualification ? C'est même pire. Et cela devient ubuesque lorsque l'on sait que le secteur marchand ne sait comment recruter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le rapporteur, comme François Pupponi, je me félicite, contrairement à de nombreux collègues de droite, que le Gouvernement ait fait des jeunes sans qualification issus des zones urbaines sensibles une priorité. Je souhaite concentrer mon intervention sur des éléments chiffrés. ZUS n'est pas seulement un acronyme : 4,5 millions de nos concitoyens y vivent, 12 à 13 % de l'ensemble des demandeurs d'emplois en France métropolitaine en sont issus. Bien des tentatives récentes ont été faites pour améliorer cette situation ; je ne reviendrai pas sur l'échec du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...on avis, des risques importants, pour les jeunes qui bénéficieront de ces contrats mais également pour les collectivités ou les associations qui les emploieront. Il existe tout d'abord, je le maintiens, des risques en matière de formation. Il ne servirait à rien de conclure de tels contrats s'ils n'étaient pas assortis d'une formation qualifiante, d'autant plus que le projet vise les jeunes sans qualification. Monsieur le ministre chargé de la formation professionnelle et de l'apprentissage, vous nous avez rassurés sur ce point en commission des affaires sociales, la semaine dernière. Des amendements ont été acceptés, complétant utilement le texte qui nous est soumis. Je proposerai, pour ma part, un amendement supplémentaire visant à assortir la signature du contrat d'avenir d'une convention avec un o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

...te. Oui, monsieur le ministre, ces emplois d'avenir doivent être mis en oeuvre dès le 2 novembre. Oui, monsieur le ministre, l'extension aux outre-mer des territoires prioritaires est une juste prise en compte de nos réalités. Oui, monsieur le ministre, tous les jeunes d'outre-mer doivent avoir accès aux emplois d'avenir. C'est pourquoi il est nécessaire d'étendre la dérogation aux critères de qualification à l'ensemble de nos territoires. Il est aussi primordial que le nombre des emplois d'avenir affecté à la Réunion soit en cohérence avec la réalité des difficultés de notre jeunesse, au nom de l'égalité républicaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Christ :

Permettez-moi de m'exprimer, je crois que nous aurons d'autres échanges. Au nom de quoi un jeune d'un quartier sensible sans qualification pourrait bénéficier d'un contrat d'avenir et un autre jeune avec le même profil mais résidant dans une commune classée hors zone sensible pourrait se voir refuser ce même emploi ? Cela n'a pas de sens et finalement se révèle très complexe dans l'application. Enfin les alinéas 9 et suivants de l'article 1er disposent que l'aide relative à l'emploi est majoritairement réservée aux employeurs du se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

...secteur public ? Les collectivités territoriales vont être les premières concernées. Alors qu'elles doivent aujourd'hui faire des économies, car l'argent public manque, le coût de la mesure est estimé à 1,5 milliard d'euros. Comment parler d'avenir aux jeunes quand seulement certains d'entre eux seront concernés ? Sur le principe le dispositif s'adresse aux jeunes de seize à vingt-cinq ans sans qualification avec des exceptions. Néanmoins, une approche territoriale est privilégiée, avec priorité donnée aux jeunes des zones urbaines sensibles, des zones de revitalisation rurale et de l'outre-mer. Certes, les jeunes des quartiers sensibles qui ont décroché tôt du système scolaire doivent être accompagnés, mais que dire aux autres jeunes qui voudront entrer dans le dispositif et qui ne le pourront pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Toutes les études le montrent, la formation est le meilleur passeport pour l'emploi, et elle l'est davantage encore si elle est qualifiante. Aussi les employeurs seront-ils sélectionnés en fonction des perspectives d'acquisition de compétences et de qualifications précises et validées qu'ils offrent. Vous avez puisé dans le meilleur de l'existant, disais-je, et vous y avez ajouté de la souplesse. Pour nous, la politique, c'est donner plus à ceux qui ont moins. C'est la raison pour laquelle il est indispensable que les priorités soient établies selon des critères d'âge, de niveau de qualification, de territoire, de nature de l'activité ou de l'employeur....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Clergeau :

...ident Hollande et intéresse de fait tout le pays, car il s'agit de permettre à toutes les jeunesses de trouver leur place dans la société. Les emplois d'avenir sont un nouvel outil de la politique de l'emploi du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, mais ne la résument pas puisque des concertations sont déjà engagées avec les partenaires sociaux sur d'autres sujets. Près de 500 000 jeunes n'ont ni qualification, ni emploi. Ce sont eux qui sont les plus éloignés du marché du travail. Il faut insister sur ce fait : les contrats d'avenir s'adressent à des jeunes qui ne sont pas pris en compte par les dispositifs existants. Mais la réussite des emplois d'avenir dépend de la mobilisation de tous. D'abord, des moyens que va leur consacrer l'État, financiers certes, mais aussi humains. Ensuite, de la mobilisa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Goua :

Tout d'abord, un mot à nos collègues de l'opposition : si l'économie traditionnelle, commerciale, résolvait le problème du chômage des jeunes, ça se saurait ! Dans ma ville, 60 % de la population appartient à des quartiers. Je peux vous assurer que la discrimination existe et que, sans qualification et avec une origine étrangère, le secteur marchand ne se précipite pas ! C'est pourquoi je voudrais souligner les bénéfices du présent dispositif pour les jeunes sans qualification, ou presque, qui vivent dans les quartiers populaires, les zones urbaines sensibles et les zones rurales, lesquelles connaissent aussi des difficultés économiques. Chaque année, 120 000 jeunes sortent du système scol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Quéré :

...ances. C'est donc pour eux que le Gouvernement a inscrit ce projet de loi, afin que ces jeunes en grande difficulté puissent retrouver l'espoir de réussir leur entrée dans la vie active. Leur attente est immense, pour eux mais aussi pour leur famille. Les emplois d'avenir sont donc une réponse à l'urgence de la situation. Ils permettront à ces jeunes de trouver le chemin de l'insertion et de la qualification professionnelle, en particulier dans les zones les plus en difficulté, comme les zones rurales que je connais bien. L'article 1er contient le coeur du dispositif. Il définit les structures qui pourront accueillir les emplois d'avenir, créés pour l'essentiel dans des activités d'intérêt général et d'utilité sociale par des employeurs appartenant notamment au secteur associatif ou à des collectivi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Borgel :

Près de 45 % : c'est la proportion de jeunes de moins de 25 ans sans qualification et au chômage que l'on trouve dans les quartiers d'Empalot et de Bagatelle, dans ma circonscription. Si la priorité est donnée aux zones urbaines sensibles, c'est tout simplement parce que la situation y est plus grave, l'urgence plus aiguë. Mais la force de ce projet de loi est, tout en affirmant cette priorité, de ne rien fermer ailleurs. Il offre, selon le beau terme qu'il a choisi, un avenir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Léonard :

...République je cite de « créer 150 000 emplois d'avenir » répond à cette exigence. Les emplois d'avenir sont la première étape d'un effort de longue haleine pour lutter contre le chômage, en attendant les contrats de génération. Ils offrent une solution durable à des jeunes dont le parcours a été jusqu'ici difficile et chaotique. Ils ouvrent la voie vers une seconde chance sur le chemin d'une qualification, d'une insertion professionnelle, parfois rendue illusoire par les accidents de la vie. Parce qu'ils sont conçus dans la nécessité de correspondre à la fois à la réalité des jeunes et des employeurs, parce qu'ils permettront la réussite d'une première expérience dans l'emploi, parce qu'ils donneront accès à une qualification assurant l'insertion professionnelle via un parcours sécurisé, dans une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

Cette question est éminemment actuelle. Chacun le rappelle à l'envi, et Mme Lemorton le faisait encore tout à l'heure : un nombre beaucoup trop important de jeunes quitte chaque année notre système scolaire sans qualification suffisante pour trouver un emploi. On pourrait, pour beaucoup, ajouter à cette absence de qualification professionnelle une absence d'éducation au travail. Malheureusement, nous sommes ici réunis pour traiter les conséquences de cet état de fait, sans en traiter les causes. Cette question difficile et actuelle nécessitait donc sans doute, en effet, un traitement particulier. Le Gouvernement nous...