Interventions sur "qualification"

93 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...ant par Mme Fraysse, qui souhaitait, dans un amendement qui a été repoussé par notre assemblée, un volume de 400 heures de formation, que par vous-même, monsieur Vercamer, qui proposiez dix heures vous n'avez donc plus d'angoisse à avoir sur ce point. Le jeune commencera avec un emploi d'avenir qu'il pourra faire suivre par un contrat d'apprentissage, par exemple, c'est-à-dire un dispositif de qualification parfaitement encadré et connu de tous les acteurs de terrain. Bien évidemment, si un jeune a conclu un CDD de trois ans, par exemple, il peut tout à fait quitter l'emploi d'avenir au bout de seize mois pour se tourner vers un contrat d'apprentissage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

Le ministre nous a dit qu'il y aurait quelques différences dans la manière dont les CAE seraient signés à partir de l'an prochain. J'aimerais qu'il nous assure que l'on reparlera de formation. Sauf erreur de ma part, l'État a été plusieurs fois condamné l'État dans son acception générale, vous l'aurez compris sur la requalification de ces contrats qui coûte à chaque fois 10 000 euros. Nous vous demandons de préciser que ce troisième aspect du changement sera présent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Coutelle :

...les emplois d'avenir soient trop rapidement sexués, c'est-à-dire que l'on propose aux filles les mêmes emplois de service non qualifiés : il faut ouvrir les métiers, faire en sorte qu'ils soient offerts à tous sans tenir compte d'aucuns stéréotypes. Nous y serons très attentifs. Par ailleurs, monsieur le ministre, je relève que votre étude d'impact ne comporte pas d'éléments sexués, en termes de qualification et d'emploi. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Je sais que ce sera corrigé à l'avenir, mais il convient que cela entre dans les moeurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Il me paraît utile de prendre quelques instants pour que nos débats puissent éclairer la mise en oeuvre du dispositif. Nous voulons, je le redis une troisième fois, que l'action en matière d'emplois d'avenir soit d'autant plus intensive que les difficultés des jeunes sont élevées en matière de qualification et de durée dans le chômage et que les territoires connaissent des difficultés en matière d'accès à l'emploi. Il s'agit tout d'abord des zones urbaines sensibles, qui constituaient le coeur du texte déposé par le Gouvernement. En commission, nous avons souhaité y ajouter les zones rurales. Pour l'instant, le zonage existant renvoie aux zones de revitalisation rurale mais il est bien évident qu'à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

J'ai proposé un tel amendement précédemment mais l'ai retiré. Il s'agit, à titre dérogatoire, de permettre aux jeunes qualifiés des territoires d'outre-mer d'accéder aux emplois d'avenir. Tous ces territoires auraient ainsi la même qualification que les zones urbaines sensibles ou les ZRR, c'est-à-dire celle d'être des territoires extrêmement défavorisés pour ce qui est l'accès à l'emploi. Il est nécessaire qu'à titre dérogatoire les jeunes, à l'outre-mer, puissent avoir accès à ces emplois d'avenir, quel que soit leur niveau de qualification.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Cet amendement vise à supprimer la seconde phrase de l'alinéa 44 concernant l'exception de niveaux de qualification supérieurs au baccalauréat pour l'éligibilité aux emplois d'avenir. Nul n'ignore ici que 140 000 jeunes sortent sans qualification de l'enseignement secondaire. Il convient de leur réserver les contrats d'avenir et de ne pas créer d'exceptions à ce principe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

...territoires où ne sont pas nécessairement concentrées toutes les difficultés, il existe des jeunes correspondant aux critères du dispositif. Même si nous en contestons le principe, nous cherchons tout de même à en améliorer le contenu et notre préoccupation est de faire en sorte que personne ne soit exclu. Vous reconnaîtrez avec moi que lorsqu'un jeune d'une vingtaine d'années n'a ni formation ni qualification et qu'il n'a jamais eu d'emploi, le fait qu'il soit ici ou là ne change pas grand-chose à sa situation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

Il s'agit au contraire d'ajouter, au même alinéa, après le mot « zones », les mots « urbaines sensibles ». La possibilité d'être éligible à un emploi d'avenir avec un niveau de qualification supérieur au baccalauréat doit être une exception sauf en zone urbaine sensible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

La question de l'âge est importante. Comme vous l'avez noté, monsieur le ministre, aucune limite d'âge n'est plus fixée pour l'apprentissage. Les problèmes de qualification et d'insertion se posent de manière générale, et vouloir restreindre ce dispositif à une classe d'âge n'est pas conforme à l'esprit de la République. C'est la raison pour laquelle, tout comme M. Cinieri, je propose que l'on supprime toute limite d'âge.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

Il vise, quant à lui, à éviter d'ajouter des conditions aux conditions : quand on souffre d'un handicap en plus d'un défaut de qualification professionnelle, on peut considérer que cela suffit : n'en rajoutons pas en créant une condition supplémentaire. L'ajout de « et rencontrant des difficultés particulières d'accès à l'emploi », qui s'additionne aux autres conditions, est excessif. Considérons ensemble, si vous le voulez bien, qu'il n'est pas nécessaire, pour une personne handicapée et peu qualifiée, de rencontrer en plus des diff...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

J'ai bien noté que des dispositifs plus larges seront examinés par la suite. J'observe cependant que cet alinéa relatif aux personnes handicapées ne comporte pas de limite territoriale, puisqu'il n'inclut pas de zonage. Donc si je comprends bien, le III de l'article 5134-110 du code du travail s'appliquera partout sur le territoire, pour toute personne handicapée de moins de trente ans, sans qualification, et qui rencontre des difficultés d'accès à l'emploi. Je ne vous propose qu'une seule modification : considérer qu'une telle personne rencontre suffisamment d'obstacles dans la vie pour ne pas exiger en plus qu'elle rencontre des difficultés d'accès à l'emploi. Je ne vois absolument pas en quoi cela remettrait en cause la cohérence générale du dispositif. (L'amendement n° 70 n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

...st d'abord dû à l'insularité, qui limite la mobilité et restreint les possibilités d'emploi, mais également à la crise économique. À La Réunion, quand tout va bien, 4 000 emplois par an sont créés, alors que 8 000 jeunes arrivent sur le marché du travail. Le diplôme n'apporte donc pas, dans ce territoire, une garantie suffisante pour accéder à l'emploi. Par conséquent, la condition relative à la qualification ne doit pas constituer, dans les territoires d'outre-mer, un facteur discriminant pour les jeunes ; tous doivent pouvoir accéder aux emplois d'avenir, quel que soit leur niveau de qualification. Tel est le sens de cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Sirugue :

Avec cet amendement, l'objectif était de mobiliser les OPCA et le fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels afin qu'ils concourent à la qualification des jeunes. Fort des remarques tout à l'heure de M. le ministre sur les discussions en cours, je le retire. (L'amendement n° 260 est retiré.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

Eu égard à la réponse de M. le rapporteur, les objectifs sont atteints. Il n'y a plus lieu de maintenir cet amendement puisqu'il a pris l'engagement que la dérogation au niveau de qualification sera étendue à l'ensemble des collectivités d'outre-mer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Madame Buffet, deux amendements qui seront examinés ultérieurement vont dans le sens que vous souhaitez. Ils proposent que les prescripteurs soient attentifs à l'entrée dans le dispositif, mais aussi à sa sortie, les emplois d'avenir devant déboucher soit sur la pérennisation dans l'emploi, soit sur l'entrée dans un contrat de professionnalisation ou de qualification. Orienter les jeunes de manière beaucoup plus équilibrée entre les sexes est très important. Donc, je crois que ces amendements imposent un suivi et une vérification que les emplois d'avenir ont bien contribué à l'objectif d'égalité entre les hommes et les femmes répondent à la préoccupation que vous exprimez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...besoins, ce qui est absolument nécessaire à l'activité économique. J'en veux pour preuve les bilans qui ont été dressés sur toutes les politiques publiques en la matière. J'ai cité hier l'Institut Montaigne qui a réalisé un excellent rapport sur les bons leviers de l'insertion professionnelle où il démontre que c'est bien le secteur marchand qui est porteur en termes de recrutement, d'emplois, de qualification et finalement de reconnaissance professionnelle de la jeunesse. C'est la raison pour laquelle nous vous demandons de bien vouloir considérer notre demande et d'ouvrir le débat sur cette question fondamentale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...s et la vivons dans nos territoires. Nous voyons très souvent, tout comme vous, j'en suis sûre, des chefs d'entreprise désireux de transmettre leur savoir, d'apporter leur contribution à la cohésion sociale et de prendre en charge des jeunes éloignés de l'emploi. Je ne vois pas ce qui justifie le postulat selon lequel le secteur public ou associatif serait mieux à même de fournir à des jeunes une qualification professionnalisante. C'est quelque chose à quoi je ne crois pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Calmette :

... le dispositif général. Les jeunes des zones urbaines sensibles sont pour l'heure pris en compte. Nous défendrons, avec mes collègues socialistes, plusieurs amendements permettant, comme nous l'avons fait à l'article 1er, de mieux prendre en compte les jeunes issus des territoires ruraux les plus délaissés, notamment en y incluant l'enseignement agricole. Dans ces territoires ruraux, au manque de qualification s'ajoute souvent le défaut de permis de conduire, le manque de transports en commun, de réseau relationnel, d'accès aux services publics, etc. À l'exclusion sociale s'ajoutent l'exclusion territoriale, et ce sentiment diffus mais ravageur d'être des jeunes en manque de considération. Notre majorité est donc bien décidée à traduire dans les actes l'écoute et l'attention qu'elle porte aux territoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Le combat que vous menez, monsieur le ministre, est légitime : c'est celui de l'insertion professionnelle de nos jeunes. Or cette insertion passe par la qualification. Pour que la qualification puisse devenir une réalité, les acteurs susceptibles d'être mis à contribution et prêts à apporter leur pierre ne doivent pas se voir fermer la porte. Francis Vercamer a raison de parler de murs. Nous devons, à l'inverse, avoir une vision ouverte, il faut changer de paradigme, cesser de considérer que le secteur marchand est le diable. Bien au contraire, c'est un secte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

... notre conception de l'égalité. Je sais que pour vous, monsieur le ministre, l'égalité ne doit pas seulement être inscrite au fronton des mairies, mais qu'elle doit être réelle. Le dispositif que vous nous proposez parle précisément d'égalité réelle. Il s'agit de rétablir la promesse républicaine de permettre à chacun d'accéder aux mêmes possibilités. Les recrutements se tarissent, le niveau en qualification monte, l'accès des personnes les plus fragilisées est rendu de plus en plus difficile. En ciblant ce dispositif sur les familles modestes en le réservant aux boursiers , sur des secteurs très fragilisés de notre république les ZUS , vous avez fait le choix de permettre à ces jeunes de pouvoir accéder au métier de professeur. Nous proposerons du reste un amendement étendant le dispositif aux...