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...Il tient compte aussi des possibilités de défense de l'intérêt local collectif, au-delà des intérêts partisans et de la politisation que pourrait entraîner un seuil trop bas à 500. Ce serait, plus globalement, méconnaître le fonctionnement des collectivités dans le territoire rural, ruralité qui a déjà été très malmenée avec le scrutin binominal, qui le sera encore davantage avec les redécoupages cantonaux. N'ajoutons donc pas de la difficulté à la difficulté, de la méconnaissance de la ruralité à de la méconnaissance. Il serait aussi grand temps, en cette troisième lecture, de tenir compte de la volonté unanimement exprimée, toutes tendances confondues, à l'Association des maires de France et au Sénat. C'est sans doute l'un des seuls points d'accord du Sénat sur un texte qu'il a déjà retoqué p...
...le pour le pays ! J'ai écouté avec attention ce que vient d'expliquer le président de l'Association des maires de France qui a mené une concertation extrêmement large. Il existe un principe de réalité selon lequel il convient d'assurer une bonne représentation. Le scrutin de liste peut y contribuer dans des communes de 1 000 habitants ce qui, dans nombre de lieux, correspond aux chefs-lieux de cantons que vous voulez malheureusement supprimer, ce qui est bien triste. Fixer un seuil inférieur ne pourrait que poser un problème d'ordre pratique. Comment alors pourra-t-on organiser la compétition ? Je rejoins donc la proposition du ministre de fixer le seuil à 1 000, car elle me paraît la plus satisfaisante. Plus vite nous y parviendrons, mieux nous pourrons aborder les prochaines lectures, sach...
« La carte n'est pas le territoire », dit un adage à méditer. À un moment donné, plus on se rapproche du territoire, non pas de l'infiniment petit mais de l'infiniment local, et plus on se plonge dans la diversité qu'impose la réalité. Élu d'une circonscription typique de cet adage, j'ai l'exemple d'un canton de montagne où la majorité des maires sont des femmes. Il ne faut pas se leurrer : cela existe. Pour répondre à Mme Grelier, j'ai l'exemple, dans le canton d'à côté, où beaucoup d'élus sont également des femmes, d'une maire qui a été la moins bien élue, et pas au premier tour. Et pourtant c'est une femme.