49 interventions trouvées.
Réserver l'accès aux emplois d'avenir professeur aux seuls boursiers est discriminatoire. De nombreux jeunes des classes moyennes se retrouvent dans des situations très précaires et méritent également d'être aidés.
La commission a émis un avis défavorable. Selon le principe que j'ai rappelé tout au long de cette journée, ce dispositif vise à donner plus à ceux qui ont moins. Il y a en France 62 000 étudiants boursiers et nous parlons de 6 000 emplois d'avenir professeur. Si nous élargissions le public concerné aux étudiants non boursiers, nous raterions notre cible. Notre objectif est de permettre à des personnes qui, sans ce dispositif arrêteraient leurs études ou, en tout cas, qui n'accéderaient pas au métier de professeur, de le faire.
Le dispositif des « emplois d'avenir professeur » s'adresse aux jeunes âgés de moins de vingt-cinq ans, mais même s'il sera possible de recruter des étudiants à un niveau supérieur ce sont les étudiants en deuxième année de licence, théoriquement âgés de vingt ans, qui sont considérés comme le public cible. Dès lors, on risque de recruter des étudiants qui en sont à leur deuxième, voire troisième année de L2. En effet, nous avons tous conn...
Par conséquent, si nous voulons recruter de véritables étudiants qui se destinent réellement à l'enseignement, il faut abaisser la limite d'âge afin d'exclure ces faux étudiants qui se réinscriraient à la faculté uniquement pour décrocher un emploi d'avenir professeur sans réellement poursuivre d'études. Une telle mesure limiterait également la tentation que pourraient avoir les chefs d'établissement de recruter en master 1 plutôt qu'en licence 2, afin de disposer de jeunes plus expérimentés auxquels ils feraient faire du soutien scolaire qui ressemblerait étrangement à de l'enseignement. Nous savons tous, en effet, que les jeunes recrutés en emploi d'avenir ...
Nous proposons de supprimer les alinéas 8 à 11. Nous souhaitons en effet, comme nous l'avons proposé à l'article 1er, que, dans la définition du public éligible aux « emplois d'avenir professeur », on prenne en considération la situation du jeune plutôt que le territoire dont il est issu. (L'amendement n° 13, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Il s'agit, là encore, d'un amendement de cohérence, puisqu'il est proposé de substituer au mot : « professeur », les mots : « aux métiers de l'éducation et de la formation ». (L'amendement n° 163, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Nous avons déjà longuement débattu de ce sujet : il s'agit de permettre à l'ensemble des étudiants, quel que soit leur lieu de résidence, de pouvoir bénéficier des emplois d'avenir professeur. (L'amendement n° 24, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Excellent amendement, surtout s'agissant d'emplois d'avenir professeur !
Nous verrons bien ! Nous avons étendu le bénéfice du dispositif des contrats d'avenir aux jeunes des zones de revitalisation sociale ; il paraît logique et cohérent de faire de même pour les contrats d'avenir professeur.
L'emploi des jeunes en zone rurale est un défi à relever. Les fractures géographiques et sociales sont considérables et facteur de grande précarité, ainsi que nous l'avons dit lors de l'examen de l'article 1er. Cet amendement vise donc à inclure les jeunes résidant dans une zone de revitalisation rurale dans les publics prioritaires pour l'accès aux « emplois d'avenir professeur », comme cela a été décidé pour l'article 1er.
...spositif applicable dans les départements d'outre-mer. De même que l'article 1er du projet de loi a affiné les critères présidant au zonage territorial des contrats d'avenir en mentionnant de façon explicite les outre-mer je pense au sous-amendement du rapporteur de la commission des affaires sociales , de même, il apparaît nécessaire d'adopter une démarche analogue pour les « emplois d'avenir professeur » visés par l'article 2. Le dispositif des emplois d'avenir s'appliquera pleinement dans les départements d'outre-mer, mais les difficultés rencontrées par les jeunes, notamment lorsqu'ils souhaitent poursuivre des études supérieures, sont d'une telle ampleur qu'il convient aussi de faire figurer, parmi les publics prioritaires ciblés par cet article, les étudiants de ces territoires.
La commission a émis un avis favorable à l'amendement présenté par le professeur d'orthographe de l'UMP. (Sourires.)
Le texte confie à une commission chargée de vérifier leur aptitude le recrutement des bénéficiaires des emplois d'avenir professeur. Cependant, nous ne savons rien de cette commission. C'est pourquoi nous proposons d'insérer à l'alinéa 12, après la première phrase, la phrase suivante : « Cette commission composée d'inspecteurs du premier et second degré doit permettre de souligner les caractéristiques des candidatures déposées à l'inspection en rapport avec les types de tâches visées ». Notre amendement vise à préciser les m...
L'amendement n° 350 vise à permettre aux établissements de l'enseignement professionnel agricole de recruter des bénéficiaires d'emplois d'avenir professeur.
Je reprends, avec l'amendement n° 52, la proposition consistant à imposer la parité dans les recrutements d'emplois avenir professeur. Je suis conscient des contraintes que cela peut faire peser pour certaines disciplines, mais l'unité de mesure étant l'établissement, cet objectif me paraît accessible. Faisons donc preuve d'ambition en matière de parité !
La commission préfère le mot « professeur », comme elle l'a déjà fait savoir. (L'amendement n° 165, repoussé par le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Cet amendement vise à ouvrir le dispositif des emplois d'avenir professeurs aux étudiants préparant les concours de l'enseignement agricole. L'enseignement agricole ayant connu, comme l'éducation nationale, la réforme de la mastérisation, il se voit lui aussi concerné par un phénomène d'éviction sociale parmi les étudiants préparant les concours. C'est pourquoi il apparaît important d'inclure au dispositif des emplois d'avenir professeurs les étudiants préparant les con...
La commission est favorable à l'emploi du mot « position » proposé par le professeur Poisson. Elle est donc favorable à l'amendement n° 191.
...cteurs concernés, notamment les rectorats et les établissements supérieurs, doivent participer conjointement à définir les modalités d'organisation du tutorat sur la base d'un cahier des charges établi par ces deux ministères, ce qui permettra également de mieux préciser le cadre des missions de ces emplois et d'assurer leur intérêt pédagogique pour l'étudiant. Le dispositif des emplois d'avenir professeur doit permettre de renforcer la formation professionnelle de ses enseignants en devenir. Il participe à la formation en alternance. Comme nous l'avons indiqué, les emplois d'avenir professeur doivent être intégrés à une réforme d'ensemble du métier d'enseignant comprenant la dimension du recrutement, mais aussi celle de la formation initiale et continue, qui doivent intégrer, le plus tôt possible,...
Le ministre va sans doute nous dire que c'est une évidence, mais il s'agit, à travers cet amendement, de préciser que les emplois d'avenir professeur ne doivent pas se substituer aux activités d'enseignement ou aux activités liées à la qualité de vie collective dans les établissements.