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... soldats. Alors que les crédits militaires diminuent sans cesse, que les équipements sont parfois vieillissants et que les interventions extérieures se multiplient, et bien que nos troupes soient dispersées aux quatre coins du monde, l'armée française a rempli sa mission au-delà de toute attente, sans aucun soutien réel de nos alliés, lorsque le Président de la République l'a envoyée combattre au Mali. Je tiens à rendre hommage au commandant Damien Boiteux et à l'adjudant Harold Vormezeel, qui sont tombés sur le sol malien. Nous discutons des suites de cette intervention militaire, mais nous sommes incapables de prévoir quand se termineront les opérations, alors que nos adversaires ont clairement opté pour une tactique de guérilla et que nous sommes embourbés en Afghanistan depuis onze ans. ...
Monsieur le président, messieurs les ministres, on a souligné, tout au long de ce débat dont je me félicite qu'il ait lieu, les difficultés de la situation malienne. Mais c'est Sénèque, me semble-t-il, qui disait : « Ce n'est pas parce qu'il y a des difficultés qu'il ne faut pas faire les choses. » La France est elle-même quand, comme dans la première phase de cette opération, elle répond à la communauté internationale, à l'ONU et à l'appel du Mali pour aider ce dernier à recouvrer son intégrité territoriale. La France est elle-même quand, dans la seco...
Monsieur le Président, messieurs les ministres, mes chers collègues, grâce à la présence de ses bases permanentes en Afrique, la France a pu intervenir très rapidement au Mali, en mobilisant des moyens importants, qui semblent aujourd'hui lui assurer une maîtrise militaire de la situation. Les objectifs principaux ayant guidé cette opération, à savoir le rétablissement de l'intégrité territoriale du pays et la lutte contre le terrorisme, sont donc en passe d'être remplis. Néanmoins, dans un horizon assez proche, nos forces vont commencer à se retirer car, comme vous l...
Monsieur le président, messieurs les ministres, madame la présidente de la commission des affaires étrangères, mes chers collègues, mesdames et messieurs les parlementaires maliens, chers collègues et amis maliens, le nord du Mali, entre autres territoires sahéliens et africains, est depuis trop longtemps déjà sous occupation de groupes terroristes d'origines très diverses, qui échappent à toute autorité et où se côtoient et se mêlent ambitions djihadistes, recherches identitaires, narcotrafics et trafics d'armes. C'est dans ce contexte que la France est intervenue le 1...
...ans cet hémicycle, un soutien total et inconditionnel à nos troupes. Une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec M. Glavany sur l'importance d'avoir organisé ce débat aujourd'hui, sans attendre le délai de quatre mois après le début des opérations. En vérité, ni vous, monsieur le ministre, ni nous sur tous les bancs de cette Assemblée, ne savons à quel moment nos troupes pourront quitter le Mali. Nous avons entendu parler du mois de mars, mais l'attentat suicide de Kidal nous montre bien que nous ne pouvons fixer de date. Il était important que nous puissions en parler aujourd'hui. Il est hors de question, bien entendu, de remettre en question la décision du Président de la République d'engager nos troupes, puisque cela fait partie du pacte que nous avons signé ensemble sur tous les ban...
...ce entende ce que lui dit depuis des mois la Fédération de Russie ? En effet, l'homme n'étant pas un être purement rationnel, certains de nos adversaires ne partagent pas la même vision du monde, la même vision de l'homme, refusent l'égalité entre l'homme et la femme. Il n'y a pas que des narcotrafiquants, il y a aussi des djihadistes qui veulent établir une communauté théocratique universelle au Mali. Ils sont à l'oeuvre, y compris parfois dans nos banlieues. Il y a une relative incohérence à lutter contre ceux-là mêmes auxquels nous sommes opposés au Mali et à les soutenir en Syrie.