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...s lycées professionnels. Mais il s'agit surtout de permettre au ministre de réaffirmer son ambition pour la filière professionnelle. J'entends souvent nos collègues de l'opposition parler de l'apprentissage, des professions manuelles, alors que nous avons besoin de professionnels hautement qualifiés et qui, au-delà de leur formation professionnelle, aient un très haut niveau de compétences et de connaissances pour s'adapter à l'évolution des différents métiers. Sous la droite, beaucoup de classes, 922, ont fermé en lycée professionnel. Nombre de lycées professionnels ont même été fermés et l'échec scolaire n'a cessé de s'aggraver dans la filière professionnelle. Par cet amendement, nous vous demandons d'avoir de l'ambition pour un renouveau de la filière professionnelle, sur son contenu mais aussi ...
...nime, a été décidé dans un délai de cinq mois sur toutes les questions qui ont été soulevées, au-delà de ce que vous venez de souligner, ma chère collègue. Dans le prolongement de ce qu'a dit le rapporteur, je pense que la sagesse serait que vous retiriez cet amendement, afin que la représentation nationale soit éclairée sur l'ensemble de ces questions et puisse, le moment venu, statuer en toute connaissance de cause.
Je retire mon amendement, tout en espérant que les enseignants aient quand même connaissance des droits d'auteur et des droits voisins ! (L'amendement n° 1379 est retiré.)
L'amendement n° 1343 vise à encourager le développement des filières bilingues et des sections internationales en partenariat avec les systèmes scolaires étrangers. De tels partenariats existent avec l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie, et offrent aux élèves une plus grande ouverture sur l'Europe et sur le monde. Ils développent une connaissance approfondie d'une autre langue, d'une autre culture, et constituent des atouts majeurs pour une insertion professionnelle réussie, ce qui est particulièrement important dans les zones transfrontalières, où les bassins de vie économiques recouvrent ces différentes cultures. L'objectif de l'amendement est à la fois de développer ces partenariats avec un plus grand nombre de pays, de moderniser ces...
Dans les départements d'outre-mer, le combat pour la reconnaissance des langues régionales, qui ne sont pas patrimoniales,
...pulations d'outre-mer, où le bilinguisme existe depuis l'origine des temps, n'a jamais été reconnu par la droite quand elle était au pouvoir. Il a fallu attendre l'arrivée de Lionel Jospin, qui a fait reconnaître les langues régionales et créé un CAPES créole qui permet son enseignement. Dès lors, défendre un amendement qui laisse supposer que l'on n'enseigne pas les langues régionales est une méconnaissance totale de la réalité. Dans les départements d'outre-mer, la langue régionale fait l'objet d'un CAPES au même titre que toutes les autres disciplines. On peut passer ce concours et devenir un enseignant de plein exercice. Certaines difficultés perdurent cependant avec des chefs d'établissement qui ont une certaine idéologie et qui, lorsqu'ils ont à faire des coupes budgétaires, parce que leur dot...
... du professorat. Il est en effet possible d'enseigner les mathématiques de la même façon, que l'on se trouve à Toulouse, à Brest ou ailleurs ; mais on ne peut ignorer la réalité culturelle de ces régions. On peut très bien réussir le concours de l'enseignement primaire à Toulouse tout en étant originaire de Lille. Mais il va de soi que pendant cet enseignement, les professeurs devront avoir une connaissance a minima des langues régionales afin de pouvoir ensuite les diffuser et répercuter l'information, précédemment évoquée, concernant l'existence de ces langues et la possibilité d'accéder à leur enseignement.
... de chacun peut être reconnue sans pour autant nier l'appartenance des uns et des autres à l'ensemble qui constitue la nation. Le préambule de l'accord de Nouméa, signé en 1998 sous l'autorité de Lionel Jospin, alors Premier ministre, tant par les partis indépendantistes que non-indépendantistes, a reconnu que les langues kanakes avaient été niées dans leur existence même, et qu'une part de la reconnaissance de ce peuple originel passait par la reconnaissance de ses langues. À ce titre, je considère comme relevant de ma responsabilité de porter aujourd'hui la voix de la Nouvelle-Calédonie au sein de l'Assemblée nationale dans le cadre de la défense des langues régionales. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) (Les amendements nos 1534, 1535, 1537, 1536 et 1533, successivement mis aux voix...
...e 2011du Haut conseil à la santé sur la politique de santé à l'école : « Le positionnement transversal de l'éducation à la santé, en référence à l'éducation à la citoyenneté, reste pour la France un modèle pertinent. Pour autant, l'absence de définition, à l'échelon de la scolarité des élèves, des compétences à acquérir en matière de santé constitue une difficulté. En effet, si le socle commun de connaissances et de compétences, et les programmes scolaires les décrivent, il n'existe aucun document synthétique permettant aux acteurs de positionner leur action dans une démarche d'accompagnement progressif de l'élève vers l'autonomie en matière de santé. » Il convient donc, ainsi que le recommande le Haut conseil à la santé publique, de rédiger un curriculum basé sur le socle commun et les programmes, d...
...e nouvelles concessions si elles permettent d'aboutir. Si l'idée du statut doit, à mon avis, être maintenue, je suis prête, pour supprimer toute échéance obligatoire qui pourrait gêner ou inquiéter, à retirer la dernière phrase de l'amendement, selon laquelle « le Gouvernement remet au Parlement, dans l'année suivant la publication de la présente loi, un rapport étudiant les modalités de cette reconnaissance ». Le fait de ne plus imposer aux ministres de mener cette réflexion ouvre au président de la commission la possibilité de mettre en place une mission d'information, ce qui serait très positif et permettrait d'échapper au délai trop court d'un an. Nous sommes donc d'accord pour ne plus imposer de délais ni d'obligation aux ministres et pour mener simplement une réflexion sur la création d'un véri...
...ion scolaire, est totalement inacceptable. Il ne faudrait donc pas que l'avis défavorable donné par la commission soit considéré comme une absence de réflexion sur le problème majeur de la ghettoïsation, qui dépasse d'ailleurs le cadre scolaire. L'école en est plus le produit que la cause, même si elle y participe. Mais le terme même d'ethnie dans une loi de la République pose le problème de la reconnaissance de ces ethnies, y compris pour les combattre. Le rappel de l'article 111-1 du code de l'éducation qui fait référence à la lutte contre les discriminations, concept plus large, me semble répondre à la préoccupation majeure exprimée par cet amendement. Une réflexion approfondie sur le sujet dans le cadre de la politique de la ville, de l'éducation prioritaire et de la lutte contre les discriminati...
L'article 4 complète l'article L. 111-2 du code de l'éducation, qui dispose que « tout enfant a droit à une formation scolaire ( ) », par deux phrases ainsi rédigées : « Elle développe les connaissances, les compétences et la culture nécessaires à l'exercice de la citoyenneté dans la société de l'information et de la communication. Elle favorise l'esprit d'initiative. »
Avec l'article 4, nous sommes toujours dans les dispositions générales du code de l'éducation, en l'occurrence la formation scolaire, qui constitue la base de l'éducation permanente. Ce qui est intéressant dans cet article, c'est la double référence qui y est faite, d'une part à la nécessité d'un socle commun même si cette expression n'est pas employée de connaissances et de compétences en vue de favoriser la citoyenneté, d'autre part, au fait que nous vivons dans une société de la communication où les technologies ont évolué à une vitesse fantastique lors des dernières années. De ce point de vue, cela me conduit à faire remarquer qu'il faudra développer la formation continue dans les écoles, davantage que nous ne l'avons fait jusqu'à présent.
Nous approuvons la référence faite dans le projet de loi aux connaissances et aux compétences, une notion s'inscrivant dans la continuité de ce qu'avait initié la loi Fillon de 2005, avec l'instauration d'un socle commun de connaissances et de compétences. En revanche, il est un point sur lequel nous sommes en désaccord : l'ajout d'une référence à la culture. Cet ajout nous semble inutile, dans la mesure où la culture est forcément incluse dans les connaissances et le...
Défavorable. L'amendement propose de supprimer les mots : « Elle développe les connaissances, les compétences et la culture nécessaires à l'exercice de la citoyenneté dans la société de l'information et de la communication. » Or c'est bine ce qu'il faut faire : développer la citoyenneté dans une société qui change complètement avec les nouvelles techniques de communication et d'information. Y substituer « et les compétences nécessaires à l'exercice de la citoyenneté dans la société con...
Au nom de l'UDI, j'apporte mon soutien à cet amendement. « Connaissances » et « compétences » sont des termes génériques et l'on peut tout à fait considérer que les aspects culturels sont intégrés à la fois dans les connaissances et dans les compétences. Au même titre que pour le socle de connaissances que nous examinerons ultérieurement, la formulation proposée par l'amendement me semble plus exacte que le texte tel qu'il est rédigé. Il en va de même pour « la socié...
Il s'agit, à la première phrase de l'alinéa 2, de substituer aux mots « les compétences et la culture », les mots « et les compétences ». J'ai été intéressé par votre réponse, monsieur le ministre, sur l'ajout de la culture aux notions de connaissances et de compétences. En même temps, on se rend compte que le texte ajoute au code de l'éducation les mots « culture » ou « culturel » à de nombreuses reprises, soit dans le socle commun connaissances, compétences et culture , soit dans ce qui relève de l'éducation artistique et culturelle. Or j'ai l'impression que la culture à laquelle on fait référence dans le cadre de l'éducation artistique e...
Défavorable pour les raisons évoquées précédemment par M. le ministre : culture et connaissances ne sont absolument pas synonymes et le fait d'ajouter le premier terme me paraît important.
Je souhaite insérer le mot « intégration » mais pas à l'endroit où l'amendement le prévoit ; aussi je me propose de le sous-amender. Il s'agirait de reformuler ainsi l'alinéa 2 : « Elle développe les connaissances, les compétences et la culture nécessaires à l'exercice de la citoyenneté dans la société de l'information et de la communication. Elle développe ainsi l'intégration et favorise l'esprit d'initiative. » Il me semble que si l'on veut refonder l'école on ne doit pas faire abstraction du terme « intégration ».
...onne ne peut contester les conséquences économiques et les conséquences humaines de cet échec. Ce constat doit nous amener à nous mobiliser autour des grandes orientations du projet de loi, comme le laissent à penser les débats en commission, très constructifs. Parmi ces grandes orientations, trois nous ont semblé particulièrement refondatrices. La première consiste à définir le socle commun de connaissances, de compétences et de culture. C'est une idée qui n'est pas neuve, puisqu'elle répond aux enjeux de la massification née dans les années 1970 chacun se rappelle la réforme Haby sur le collège unique, que certains voudraient d'ailleurs remettre en cause aujourd'hui. Ce socle commun, inscrit dans la loi de 2005, n'a jamais été réellement mis en oeuvre. Il ne peut en effet se réduire à une table ...