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... est déclaré irrecevable au titre de l'article 40 de la Constitution, le député qui souhaite que sa question soit abordée demande que le Gouvernement remette un rapport au Parlement. Si cette formule surprend l'opinion, elle permet d'aborder un sujet important et de dire que l'on attend des comptes du Gouvernement. De façon analogue, l'amendement n° 7 prévoit qu'un rapport sur l'enseignement des langues régionales dans les écoles maternelles ou classes enfantines sera remis chaque année au Parlement. Par cet amendement, nous souhaitons réaffirmer l'importance de l'école maternelle et des langues régionales. Dans les régions que je connais bien, on constate un développement important de l'enseignement des langues régionales. L'adoption de l'amendement montrerait votre volonté de ne pas exclure ...
On peut ne pas être d'accord, mais encore faut-il dire pourquoi. Or vous jouez au « Monsieur Niet » éternel. Monsieur le rapporteur, soit vous êtes contre les langues régionales j'ose espérer que ce n'est pas le cas , soit vous estimez que nos arguments ne sont pas pertinents. Mais à ce moment-là, il faut le dire et argumenter. Or je n'entends aucun développement. L'amendement n° 8 prévoit que le Gouvernement remet chaque année au Parlement un rapport relatif au recrutement des personnels de l'enseignement en langues ou des langues et cultures régionales....
Monsieur le ministre, rassurez-nous : je suppose que vous disposez d'un rapport annuel relatif au recrutement, à la formation et à la gestion des personnels de l'enseignement en langues ou des langues et cultures régionales. Je ne vois pas ce que cela pourrait vous coûter de le transmettre à la représentation nationale.
Cet amendement pose une question assez singulière, que certains vont peut-être découvrir : celle de l'offre d'enseignement disponible en Île-de-France en langues régionales. En Île-de-France affluent, hélas ! pour des raisons professionnelles, un certain nombre de nos compatriotes qui viennent des régions périphériques. Malgré tout, ils souhaitent maintenir leur langue régionale, et ils y parviennent. Il y a quelque temps, je me suis rendu dans une école Diwan, dans le 15e arrondissement de Paris. Notre collègue Philippe Goujon, maire de cet arrondissem...
La sensibilisation à la langue des signes, comme langue à part entière, doit s'adresser à tous les élèves scolarisés dans l'école de la République, de la maternelle au lycée, et pas seulement au niveau du primaire.
L'article L. 312-9-1 du code de l'éducation, qui est maintenu, doit apporter satisfaction aux auteurs de l'amendement et du sous-amendement, puisqu'il y est écrit : « La langue des signes française est reconnue comme une langue à part entière. Tout élève concerné doit pouvoir recevoir un enseignement de la langue des signes française. Le Conseil supérieur de l'éducation veille à favoriser son enseignement. Il est tenu régulièrement informé des conditions de son évaluation. Elle peut être choisie comme épreuve optionnelle aux examens et concours, y compris ceux de la for...
Vous l'aurez compris, nous entrons dans une nouvelle phase de notre discussion sur la langue des signes, qui est un sujet extrêmement important. Les personnes sourdes, d'abord, ne se considèrent pas toutes comme étant en situation de handicap : elles considèrent aussi qu'elles sont porteuses d'une culture particulière, différente et respectable. La langue des signes est une langue reconnue, au même titre que les langues régionales. Notre amendement visait essentiellement à rappeler ces...
Il s'agit d'un amendement qui fera plaisir à mes amis alsaciens ici présents, puisqu'il propose de remplacer l'apprentissage des langues vivantes étrangères par l'apprentissage de la langue anglaise.
Nous sommes deux Alsaciens à cette heure sur les bancs de l'UMP, mais je crois que nos aspirations rejoignent celles des Bretons : nous sommes un certain nombre à considérer qu'il ne faut pas que l'anglais soit la seule langue vivante enseignée à nos jeunes Français car nous avons besoin de diversité linguistique. L'Europe s'est aussi construite grâce à cette diversité linguistique et nous sommes nombreux, y compris de ce côté de l'hémicycle, à être défavorables à cet amendement. En Alsace, la première langue vivante dont nous assurons la promotion est évidemment l'allemand. (L'amendement n° 403 n'est pas adopté.)
Cet amendement a pour objet de souligner la nécessaire continuité des apprentissages entre le primaire et le collège s'agissant des langues étrangères. Je salue l'effort du Gouvernement pour favoriser l'apprentissage d'une langue étrangère dès le cours préparatoire. Ce n'est pas se payer de mots : des moyens sont également prévus. Au cours des années antérieures, la volonté de favoriser l'apprentissage de langues étrangères dès l'école primaire avait été affichée. Dans les faits, elle se résumait à s'assurer consciencieusement, pe...
Je suis d'accord avec la préoccupation exprimée par Mme Mazetier, qui va dans le sens de la continuité entre l'école primaire et le collège. Mais pointer spécifiquement, dans cette continuité, les langues étrangères n'a pas paru utile à la commission. La commission a donc rendu un avis défavorable, même si la préoccupation est juste.
Cet amendement propose de favoriser, dans les académies d'outre-mer, l'enseignement des langues étrangères des pays avec lesquels nous avons des relations privilégiées. Deux séries de raisons justifient cette proposition. Des raisons historiques et culturelles tout d'abord : nos cultures et nos histoires métisses, qui font partie de notre patrimoine national, doivent être confortées. Des raisons économiques ensuite : les territoires d'outre-mer sont isolés, et se trouvent loin du contine...
Je soutiens cet amendement, totalement pertinent en ce qui concerne nos espaces marqués par les langues pratiquées dans ces zones géographiques. C'est une excellente chose que le Gouvernement donne un avis favorable à cet amendement.
Cet amendement tend à ce qu'une initiation aux langues régionales soit dispensée dans les académies concernées afin de permettre aux élèves de les découvrir et d'être sensibilisés à ce patrimoine.
À l'occasion de la défense de cet amendement, je souhaite dire mon inquiétude de voir que ce très beau débat sur une vraie refondation de l'école à la mesure des défis que doit affronter notre pays accorde une place absolument disproportionnée à des questions accessoires, mais peut-être pas toujours innocentes. Je crois comprendre pourquoi l'opposition chante à ce point les louanges des langues régionales, qui constitueraient l'alpha et l'oméga de toute politique nouvelle. D'une part, cela lui permet de se dédouaner de l'absence de toute anticipation qui aurait pu être utilement faite lorsqu'elle était aux affaires. D'autre part, ce thème a le mérite de se parer de la nouveauté d'une revendication aussi vieille que le régionalisme conservateur de nos provinces, pimentée du thème de la ...
Outre que l'on peut être ouvert de plusieurs façons à la diversité, il faut rompre avec une certaine vision, que je qualifierais de coloniale, qui a été la nôtre pendant un certain nombre d'années. Mais revenons à l'essentiel. La France dispose d'un certain nombre d'atouts, mais aussi de points faibles. À l'inverse des autres pays européens, elle n'a reconnu ni ses langues, ni sa diversité, ni même je vais prononcer un mot tabou ses minorités. Ce n'est pas parce que je suis minoritaire que je ne suis pas républicain. À mon sens, l'avantage de la République est justement qu'elle nous dégage de l'ethnie. Il ne faut pas qu'elle nous y ramène ! Je souhaite que cet article 27 bis, dont nous avons beaucoup discuté en commission où il a été soutenu à la fois par les...
car il s'agit tout de même de questions culturelles, lesquelles constituent une grande richesse sur notre territoire. Lorsque nous avons révisé notre Constitution le 23 juillet 2008, notre nation a reconnu que l'unité n'était pas l'uniformité. Le code de l'éducation comporte à ce jour la faculté pour les autorités académiques d'inclure les langues régionales dans l'enseignement, les modalités de cette inclusion étant laissées à l'appréciation des enseignants, souvent dans le cadre de simples circulaires. Madame Bechtel, vos arguments par exemple, celui de la mobilité sur le territoire ne changent absolument rien. Sur le terrain, nous constatons que les résultats des enfants qui bénéficient d'un enseignement en langue régionale sont a...
et que l'apprentissage d'une langue régionale ne se fait sûrement pas au détriment de la langue française. Je profite de cette intervention pour soutenir un prochain amendement n° 1514, qui prévoit que « dans les académies des collectivités territoriales où ces langues sont en usage, un enseignement de langues et cultures régionales peut être dispensé à tous les niveaux aux enfants des familles intéressées », c'est-à-dire des fami...
...ire de notre République. Je pense aux députés qui, à la fin de la Première Guerre mondiale, après que l'Alsace-Moselle a pu rejoindre à nouveau le giron de la République française, représentaient ces territoires et en étaient fiers. Nous sommes un certain nombre je dis « nous » parce que c'est mon cas à ne pas avoir parlé le français pendant les premières années de notre vie, parce que notre langue maternelle était une langue dialectale, la langue régionale alsacienne. Ce n'est pas pour autant que nous sommes de moins bons Français, ni qu'il faut tuer les langues régionales. En réalité, l'amendement risquerait de transformer ipso facto, avec le temps, ces langues régionales vivantes en langues régionales mortes. Ce n'est pas ce que nous voulons, parce qu'il s'agit d'une question patrimonia...
La reconnaissance des langues régionales est inscrite dans notre loi fondamentale. Ce n'est pas une petite affaire ! Et le débat sur ce sujet a été clos dès lors que la représentation nationale réunie en Congrès à Versailles a décidé, à la majorité des trois cinquièmes, de procéder à cette reconnaissance. Par ailleurs, cette loi qui refonde l'école laisse une part vraiment maigre aux langues régionales. On l'a vu à l'occasi...