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...ions introduites par la loi dite Cherpion, dont le dispositif d'initiation aux métiers en alternance pour les jeunes âgés de quinze ans. Pourtant, ce dispositif, adopté il n'y a pas très longtemps, répondait à une vraie demande de diversification des parcours à partir de la quatrième. Il fonctionnait sous statut scolaire, avec pour tous un tronc commun composé des enseignants fondamentaux et des langues vivantes. Pendant une partie de la semaine, en fonction des profils et des choix des élèves, la possibilité était offerte d'approfondir un certain nombre de disciplines académiques classiques ou bien d'être initié au monde professionnel. Ce dispositif ne semblait choquer personne. Encore récemment, le Premier ministre lui-même se prononçait en ce sens dans une interview en date du 30 octobre de...
Un tel statut créerait une charge. Comment se fait-il que ces amendements aient franchi la barrière de l'article 40 ? Madame Mazetier, les autorisations d'absence entraîneraient une charge pour l'employeur. L'article 40 a été opposé à nombre de nos amendements, notamment ceux qui portaient sur les langues régionales. Je ne comprends pas ! Que font là ces amendements ? Comment ont-ils passé le filtre de l'article 40 ? Il existe une autre façon d'associer les parents. Lorsque j'étais enseignant, je restais trois heures de plus le soir dans ma classe pour recevoir les parents après leur travail. Ce ne sont pas seulement les employeurs la société civile qui doivent faire un effort ; la communaut...
...dus aux caractéristiques particulières. Certains élèves, c'est le cas dans ma circonscription, sont scolarisés dans certains établissements en fonction de leur couleur de peau, noire en l'espèce. Rejeter cet amendement par précaution de langage me semble être une manière de fermer les yeux sur une réalité sociale de plus en plus difficile à vivre. J'ai apprécié à sa juste valeur le débat sur les langues régionales. De tous les bancs de cette assemblée sont venus des arguments pertinents, en particulier celui selon lequel la différence, loin de diviser la communauté nationale, l'enrichit. Par contraste, ce sujet est victime d'une forme d'ostracisme et d'aveuglement au point qu'on refuse de l'aborder. Cela me semble contre-productif pour l'esprit républicain. Ma vocation, en soulevant cette probl...
...i se passe dans les écoles alentour. Les écoles ghettoïsées amènent l'effondrement des prix immobiliers et la dégradation sociale. Une nouvelle loi fondatrice de l'école qui se propose de reconstruire des citoyens ne peut ignorer la première fracture de notre pays. Plusieurs problèmes sont certes extrêmement importants, mais pourquoi le terme « ethnique » suscite-t-il un tel blocage alors que les langues régionales font heureusement l'objet de sollicitude, d'attention et d'écoute ? Le terme « ethnique » est défini par le dictionnaire français comme ce qui est commun à une population. Il y a bien en France une population noire, une population d'origine maghrébine et des regroupements dus non à des phénomènes simplement sociaux ou scolaires mais à l'abandon par l'école du brassage qui était jadis...
..., mais son existence même traduit la volonté, exprimée par le rapporteur, de traiter les difficultés dès qu'elles commencent à poindre. Le rapport a également souligné qu'un tel investissement pouvait être d'une extrême efficacité. Se concentrer plus particulièrement sur les territoires et les zones défavorisées, c'est une évidence, en particulier pour les enfants dont les parents n'ont pas pour langue maternelle le français. Grâce à cet article, emblématique des ambitions de cette refondation de l'école, nous allons donner à de petits enfants un formidable départ dans la vie scolaire. Je vous en remercie, monsieur le ministre.
...ce réduit les inégalités scolaires et sociales, elle favorise les apprentissages ultérieurs et diminue donc les difficultés scolaires en y apportant les remèdes adéquats. L'école maternelle devient sans conteste la première marche vers l'égalité tant souhaitée par les parents. La scolarisation précoce est importante pour les familles défavorisées non-francophones au sein desquelles l'usage de la langue française est plus pauvre. Elle permet aux enfants d'acquérir un vocabulaire qui leur fait défaut au sein de leur foyer. Elle est alors un facteur d'intégration décisif pour la suite.
Les effets positifs du bilinguisme étant d'autant plus marqués qu'il est précoce, les écoles en langues régionales doivent pouvoir accueillir des enfants dès l'âge de deux ans.
...le. Je rappelle que les écoles maternelles sont une des grandes réussites de la France. M. le ministre dit vouloir y consacrer des postes, ce qui est une bonne nouvelle. Dans nos régions, le taux de scolarisation était très élevé, jusqu'à 80 % même si ces taux ont baissé depuis. Tous les enfants, à partir du moment où ils sont propres, doivent pouvoir aller à l'école, ainsi que dans les écoles en langue régionale. On profite de la maternelle pour sensibiliser les enfants à la langue régionale.
Avis défavorable. La scolarisation précoce doit concerner en priorité les milieux défavorisés, où l'acquisition de la langue française était difficile. Si vous proposez en plus une initiation à une langue régionale, vous ne faciliterez pas la tâche de l'école maternelle, à savoir permettre de maîtriser le vocabulaire et l'acquisition de la langue orale en français.
J'entends ce que dit M. le ministre, mais je ne suis pas du tout d'accord avec le propos du rapporteur. C'est méconnaître ce que sont les sections bilingues dès la classe maternelle. Monsieur le rapporteur, on ne se fatigue pas d'apprendre deux langues. En outre, cela reviendrait à exclure ces zones défavorisées de l'apprentissage des langues régionales. Je vous invite à lire ou relire Claude Hagège qui insiste sur le bénéfice que l'on peut tirer à apprendre le plus tôt possible deux langues, dont la langue régionale. Dans ma région, les mathématiques et la biologie sont enseignés en occitan et en français. Lors d'un déménagement, en région pa...
Je vais finir par croire, mais cela serait probablement une erreur d'appréciation, que ce Gouvernement pratique un ostracisme à l'égard des langues régionales. Il suffit de se rappeler du sort réservé aux amendements de notre collègue Le Fur. Partout, sur l'ensemble du territoire national, dans les zones urbaines, rurales, de montagne et dans les départements d'outre-mer, il est possible d'accueillir les enfants à partir de deux ans, sauf dans les écoles en langue régionale. Nous commettrions une injustice majeure et je souhaite que l'Assem...
Je vais retirer mon amendement n° 1095. Un certain nombre d'études réalisées au pays basque espagnol ont montré que les enfants de milieux défavorisés qui suivaient un enseignement bilingue avaient de bons résultats. Il y avait en effet en sixième, dans l'apprentissage de l'anglais des différences très significatives entre les enfants bilingues en langue régionale de milieu défavorisé et les autres. Plus le milieu était défavorisé, plus les enfants réussissaient dans cette troisième langue. Tout cela pour dire que le bilinguisme permet de lutter contre l'échec scolaire. (L'amendement n° 1095 est retiré.) (Les amendements identiques nos 55 et 86 ne sont pas adoptés.)