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Je comprends que ces créations de postes soient un véritable choc culturel pour vous, mesdames, messieurs de l'opposition. Nous parlons bien en effet, de créer 60 000 postes de titulaires alors que c'est plutôt la précarité que vous aviez augmentée dans les années précédentes, avec des salaires qui font s'interroger sur votre capacité à vanter ici la revalorisation des salaires des enseignants. Je parle des stagiaires de master auxquel...
C'est un peu un amendement de repli et je ne voudrais pas prolonger la discussion mais il me semble tout de même étrange de prévoir la création de 60 000 postes. Lorsqu'on lit le texte du projet de loi et que l'on entend les arguments développés par le ministre ou par le rapporteur, il semble que toutes les difficultés seront résolues, que tout ira mieux et qu'il n'y aura que du qualitatif (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), avec peut-être du quantitatif pour vous. Je me demande donc pourquoi il faut créer tous ces postes puisque tout sera réso...
Mesdames, messieurs de l'opposition, vous assumez, M. Apparu l'a dit, la suppression de 80 000 postes ; vous assumez la suppression de la formation initiale et de la formation continue ; vous assumez le fait que les enfants âgés de deux à trois ans n'aient pas accès à la maternelle et, aujourd'hui, vous êtes d'accord avec nous pour donner la priorité au primaire, refonder la formation initiale et la formation continue, donner des moyens à l'enseignement professionnel et agricole.
C'est ce que vous prétendez de façon générale. Mme Genevard explique qu'elle ne comprend pas, mais je ne comprends pas non plus que nous ne puissions pas nous entendre sur les moyens. Alors que vous avez supprimé 80 000 postes, en créer 60 000 pour rétablir une formation continue et remettre devant les classes un nombre de maîtres cohérent, c'est même insuffisant. Cette querelle des moyens, des chiffres, n'a vraiment pas lieu d'exister au moment où nous devons en urgence refonder l'école de la République. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
...nale, c'est un instituteur, un maître d'école, ce n'est pas tout à fait la même chose que les autres fonctionnaires, bien qu'ils soient très importants eux aussi. J'ai bien entendu les explications de M. le ministre. Il veut former les 60 000 maîtres nouveaux, mais je vois pour l'instant l'inspecteur d'académie continuer à se faire autant de souci, à se torturer autant qu'avant pour pourvoir des postes dans nos villages, souvent éloignés, des campagnes et des vallées. Je vous assure que c'est un choc parce qu'un certain nombre de nos concitoyens avaient le sentiment, en votant comme ils l'ont fait aux dernières élections, que c'est quelque chose qui changerait profondément. L'éducation est un élément sacré pour notre pays, et plus encore dans ces territoires qui sont en train de se vider de l...
Comme mes collègues de la majorité, je trouve très étrange que les députés de l'opposition, à l'instar de Mme Genevard ou de Mme Nachury, s'étonnent que nous puissions vouloir recréer les postes qu'ils ont supprimés. Ils nous tiennent le discours : « Le quantitatif, ce n'est pas important. » Je rappellerai donc des chiffres importants concernant la démographie de notre pays. Nous avons certes constaté une baisse des naissances au milieu des années 1990, où l'on enregistrait 750 000 naissances par an en moyenne, mais nous sommes aujourd'hui à 820 000 naissances. C'est du quantitatif et ...
...ngt-sept ou vingt-neuf heures en fonction des cas. Si nous travaillons dans ce sens, nous pourrons dégager des moyens pour le primaire, et ainsi garantir la priorité pour ce dernier tout en respectant les enveloppes globales. Je répondrai également à Mme Faure. Il y a un point que je ne comprends pas dans l'argumentation du parti socialiste. Si nous avons « détruit l'école » en supprimant 80 000 postes, pourquoi n'en recréez-vous que 60 000 ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Bien sûr que c'est de la provocation ! Le rapport de M. Durand indique que la suppression des IUFM a entraîné celle de 8 000 postes. Autrement dit, nous avons supprimé 72 000 postes devant élèves. Parmi les 60 000 postes que vous créez, 27 000 le sont dans les ESPE, ce qui signifie que vous ne créez que 34 000 postes devant élèves. Je ne vois pas comment vous pouvez prétendre, avec ces 34 000 postes, réparer l'ensemble des dégâts que nous avons commis. (Rires et applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et G...
Je le sais bien, monsieur le président. J'ai moi-même une question pour le ministre, sans malice, pour une fois. Avec les IUFM, 8 000 postes ont été supprimés ; je ne comprends pas comment vous pouvez créer 27 000 postes pour les ESPE. Quelque chose m'échappe dans le calcul. J'aimerais vraiment une réponse à cette question.
Notre collègue M. Salen en est l'auteur. Au regard de la situation des finances publiques telle que viennent de la reconnaître le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères, la création de 60 000 postes dans l'éducation nationale, définie dans la loi du 31 décembre 2012 de programmation des finances publiques, semble irréaliste. Nous demandons donc la suppression de l'alinéa 35. (L'amendement n° 879, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)