70 interventions trouvées.
Monsieur le ministre, madame la ministre chargée de la réussite éducative, la réforme que vous portez est emblématique de l'action du Gouvernement dans le sens de la justice et de l'égalité. Elle donne du sens à l'action gouvernementale. Donner la priorité au primaire, assurer une meilleure formation des maîtres, renforcer les filières professionnelles, créer 60 000 postes, tout cela va dans le sens de l'égalité et notamment de l'égalité des chances. Nous savons, nous, que, pour les enfants de notre pays, et notamment ceux des milieux les plus défavorisés, tout se joue à l'école. La réforme des rythmes scolaires fait aussi l'objet d'un large consensus. Tous les spécialistes de l'enfance prônent le retour à la semaine de quatre jours et demi et tous ceux qui enseig...
Monsieur le ministre, madame la ministre, chers collègues, nous avons enfin une grande loi pour bâtir une école juste et efficace. Cette loi est la première étape de la refondation de l'école, c'est une première étape riche, à l'image de cet article 1er qui comprend un nombre important de mesures-clés. Nous l'avons déjà dit, mais je pense que c'est un véritable plaisir de le répéter : 60 000 postes supplémentaires, priorité au primaire, formation des enseignants, scolarisation des moins de trois ans, place des parents nous en avons parlé tout à l'heure et je me réjouis à ce sujet de l'adoption d'un amendement que j'ai présenté sur l'aide à la parentalité au collège, là où il y a en général rupture avec les familles. Il était vraiment temps, après dix ans de casse, que l'école ait un aven...
Merci, madame la présidente. Madame la ministre, monsieur le ministre, il y a un an, trente membres du jury d'agrégation de mathématiques démissionnaient, marquant ainsi leur opposition aux conditions d'organisation du concours et à la mastérisation. L'année précédente, seuls 60 % des postes du CAPES de mathématiques avaient pu être pourvus. Aujourd'hui, les concours pour les promotions, qui bénéficieront d'une formation à partir de septembre 2013 connaissent une hausse de 46 % du nombre des candidats.
...des diplômés, avec la carrière d'enseignant, nous la devons à la programmation des moyens affichée dans cet article 1er. Il ne s'agit pas, à travers cette programmation, d'apporter une réponse purement arithmétique aux destructions des années précédentes, mais d'orienter les effectifs vers les secteurs, les domaines, qui font de l'école républicaine un outil d'émancipation. En effet, trois mille postes pour la scolarisation des moins de trois ans, c'est la garantie des acquisitions fondamentales et aussi une réhabilitation des objectifs de l'école maternelle. Quatre mille postes contre le décrochage scolaire, c'est s'inscrire dans le projet européen qui vise à réduire le nombre des décrocheurs à 10 % d'une classe d'âge, alors que notre pays dépasse les 12 %. Et ce n'est pas le seul retard, dan...
L'article 1er est essentiel en ce qu'il imprime cette nouvelle marque que nous souhaitons pour l'éducation dans notre pays. En effet, alors que la droite a détruit 80 000 postes en cinq ans, sous votre impulsion, monsieur le ministre, nous avons mis le cap à bâbord. C'est la raison même de cet article, qui programme entre autres la création de 54 000 postes sur le quinquennat. Si cette dépense est une charge pour l'opposition, c'est pour moi un investissement, un investissement pour nos enfants, un investissement pour l'avenir de la France. La nuance est révélatrice des...
Si l'on continue en 2013 à supprimer des postes en Lorraine, monsieur Liebgott, cela veut dire que, pour vous, mesdames, messieurs de la majorité, pour vous, monsieur le ministre, il n'y en a pas eu assez de supprimés en 2012. Tournez le problème comme vous voulez. Pendant la législature précédente, madame Fournier-Armand, le budget de l'éducation nationale n'a jamais diminué. Ces évidences étant rétablies, ce qui est gênant dans cet article...
...article 1er comporte deux alinéas qui y font référence : la place de l'éducation physique et sportive ainsi que des activités sportives y est réaffirmée. Notre collègue prolonge une confusion regrettable entre le sport et l'éducation physique, ce qui n'a pas été sans conséquence au cours des cinq dernières années, au cours desquelles le traitement infligé a été particulièrement drastique : 4 000 postes d'enseignants d'EPS ont disparu, soit 13 % de la profession. En même temps, des services d'animation sportive de l'Union nationale du sport scolaire ont disparu ; 10 % du budget de fonctionnement de l'UNSS a été amputé. Pire, le ministre Luc Chatel, à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle, annonçait la suppression de l'ensemble des postes de cadres de l'UNSS, qui organise le...
En réalité, les Français contestent la tromperie qui a prévalu pendant la campagne, comme nous contestons nous-mêmes les tromperies de cet article 1er, dont le contenu indigent se révèle sans lien avec les promesses du titre. Il reprend ainsi les propos démagogiques de la campagne, avec notamment cette création de 60 000 postes dans une administration qui en compte déjà quelque 850 000, alors que nous savons tous que le nombre des élèves diminue depuis une quinzaine d'années. Cela coûtera plus de 2 milliards d'euros par an à notre pays, auxquels il faut ajouter les 250 millions d'euros que vous donnez pour créer le Fonds de compensation de la réforme des rythmes scolaires. Cet argent n'est pas disponible et creusera le...
...ous parlez de refondation de l'école. Quelle désillusion toutefois pour les zones rurales ! Pourtant, 30 % des écoles françaises comptent moins de trois classes. Dans cet article 1er, il n'existe aucune proposition qui tienne compte de l'école rurale et de ses spécificités ; rien non plus sur une vision à long terme de la gestion des effectifs scolaires dans les départements ruraux ; rien sur les postes de direction souvent subis plutôt que voulus dans nos écoles rurales ; rien sur les problèmes relatifs à la faible densité ou aux longues distances ; rien sur le lien entre les écoles primaires et les collèges, lien qui devrait pourtant permettre de constituer un binôme essentiel aux apprentissages ; rien sur les nouvelles technologies en milieu rural nous sommes loin du plan pour l'école numér...
...'école pourtant nécessaire ; il n'y a donc rien d'étonnant à ce que nous ayons proposé des articles de suppression. Les socialistes n'ont jamais eu de mots assez durs pour condamner la RGPP, alors que nous avons toujours pensé à l'UMP que le budget de l'éducation devait contribuer, à l'égal des autres, à la maîtrise des dépenses publiques. Aujourd'hui, nous prenons acte de la création de 60 000 postes, du refus de la majorité de revaloriser le statut des enseignants et d'assurer l'autonomie des établissements et l'indépendance du système d'évaluation éducatif. Il y a huit ans, le projet de loi avait été présenté après deux années de concertation ; aujourd'hui, la refondation a été menée à très grande vitesse, dans le cadre d'une concertation qui n'en était pas une, car la majorité est pressée...
Assumons cette réalité, à tort ou à raison. Par ailleurs, vous arrivez avec ce qui représente le rêve de tout ministre de l'éducation nationale : des postes. Vous-même, monsieur le ministre, votre passé d'enseignant vous permet de disposer de la reconnaissance du milieu scolaire quant à votre capacité et à votre volonté à réformer l'école. Grâce à tous ces éléments, vous pourriez, me semble-t-il, proposer une réforme de grande ampleur, une véritable refondation de notre système éducatif.
soit cinquante-quatre heures de travail, ce qui équivaut à 18 000 ETP, autrement dit à 18 000 postes. Cela coûtera 750 millions d'euros. Je doute que Bercy vous donne 750 millions d'euros pour pouvoir financer l'allongement du temps de travail des enseignants ! Vous allez donc, en 2015, reporter ces cinquante-quatre heures de temps de travail en plus sur l'ensemble de l'année scolaire, pour diminuer, sur le reste de l'année scolaire, de cinquante-quatre heures le temps de travail des enseignant...
...Nous le savons tous, c'est parce que nous n'avons pas su anticiper l'échec scolaire dans le primaire que nous n'arrivons pas à résoudre les problèmes au collège, puis au lycée. Jusque-là, nous sommes d'accord. Le problème, c'est qu'au-delà de l'incantation « priorité au primaire », je ne vois pas dans votre texte de loi de contenu réel permettant de donner la priorité au primaire. Vous parlez de postes nous y reviendrons et, si j'ai bien compris, le nouvel élément pédagogique que vous voulez mettre en place, ce sera plus de maîtres que de classes. Vous comptez pour ce dispositif 3 000 postes, si j'ai bien lu la loi de programmation.
Si je comprends bien, avec 7 000 postes en cinq ans, vous allez faire une révolution pédagogique pour 255 000 classes en France. Il y a une vraie différence entre l'incantation « priorité au primaire » et la réalité. Nous pouvons trouver une solution et aller au-delà de ce que vous proposez. Les moyens que la France consacre à son système scolaire représentent 6,3 points de PIB, contre 6,2 pour la moyenne de l'OCDE. Mais il y a, à l'in...
Mon petit doigt me dit que, pendant ces quelques jours de débat, on va nous rabâcher, amendement après amendement, que nous avons détruit des postes, voire l'école, etc. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Donc, je vais m'arrêter sur cette question qui, chacun en conviendra, est malheureusement la question centrale des débats sur l'éducation en France depuis trente ans. Depuis trente ans, quand on parle école, on parle essentiellement boutique, moyens, chiffres et non réussite des élèves.
Je voudrais rappeler quelques réalités chiffrées sur les moyens. Tout d'abord, nous avons en effet supprimé 80 000 postes en cinq ans.
M. Apparu a magnifiquement condamné le bilan de la politique précédente, qu'il a pourtant soutenue comme député et comme ministre, marquée par une véritable obsession des postes qui n'est pas la nôtre.
Monsieur Apparu, vous avez présenté une motion de rejet préalable, supposée porter sur le respect des principes constitutionnels, en nous confiant votre déception. Vous êtes déçu que l'on crée 60 000 postes. Il est vrai que votre logique comptable en a fait perdre 80 000 à l'éducation nationale, mais l'école de la République a besoin de moyens. Il faut des moyens pour qu'il y ait un maître devant chaque classe, et que l'on puisse remplacer les maîtres absents, des moyens pour qu'il y ait un maître supplémentaire qui anime l'équipe pédagogique, des moyens pour que les enseignants puissent poursuivre ...
Franchement, prétendre que nous allons vers le qualitatif, que le quantitatif n'a aucune importance, alors que les 60 000 postes, on le sait, ne sont pas financés, ce n'est pas sérieux ! C'est la raison pour laquelle le groupe UDI votera bien entendu la motion de rejet préalable. (Applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.)
...enfin les moyens de lutter contre la reproduction des inégalités sociales à l'école. Cela signifie que nous proposons d'agir, lorsque vous proposez de renvoyer le débat en commission, c'est-à-dire de perdre du temps. Ce n'est pas du tout la même chose. Pendant dix ans, la droite a laissé l'école se dégrader, et lorsqu'elle a agi, elle n'a réfléchi qu'en termes d'économies par des suppressions de postes.