Interventions sur "primaire"

49 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Cottel :

...i de février 2005 a permis aux enfants en situation de handicap d'être accueillis à l'école ; la loi de 2013 doit leur permettre d'être scolarisés avec les moyens nécessaires et les ambitions que chaque parent a pour son enfant. Enfin, s'agissant de la réforme des rythmes scolaires, l'application de la semaine de quatre jours et demi va engendrer des changements organisationnels pour notre école primaire. Je suis persuadé comme vous, madame la ministre, monsieur le ministre, que cette réforme est nécessaire pour l'enfant. Cependant, en tant qu'élu de la ruralité (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), je souhaite que les dotations soient maintenues au-delà de 2013, afin de mettre en oeuvre un projet éducatif de qualité pour les élèves de nos villages et de ne pas accroître les difficultés financi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Dumas :

...verte, de l'éveil de la curiosité intellectuelle : ce sont ces trésors de la vie que l'école a vocation à transmettre pour former tous les enfants de la Nation. On le constate tous les jours sur le terrain, notre école ne remplit plus sa mission première : la réussite éducative de tous les élèves. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 40 % des élèves ne savent ni bien lire ni compter en fin d'école primaire ; 20 % sont en difficulté, contre 15 % il y a dix ans ; 140 000 jeunes sortent chaque année sans diplôme du système éducatif. L'école de la République ne remplit plus sa mission de justice sociale ; elle est inéquitable. Il est inacceptable que la France soit le pays de la prédestination sociale, où la réussite scolaire est la plus fortement corrélée avec les origines sociales. À la lumière de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec :

...ollaborative, des classes des plus petits à celles des plus grands. Plusieurs propositions du groupe UDI, particulièrement de mes collègues de la commission des affaires culturelles, seraient de nature à donner à ce texte une véritable ambition, monsieur le ministre. En premier lieu, l'acquisition impérative des fondamentaux de la connaissance préparée dès l'école maternelle, poursuivie dans le primaire et complètement achevée à l'issue du collège nous paraît primordiale. Les éléments de cette connaissance fondamentale constituent le socle qui doit être simplifié, recentré et dont le contenu doit figurer dans la loi. Nous souhaitons également une école ouverte, ouverte à l'esprit d'entreprise, aux familles, aux partenariats avec les collectivités locales et les acteurs associatifs ainsi qu'à l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...e que chacun pourra donner un sens aux savoirs qu'il aura acquis. L'ajout du mot « culture » au socle commun de connaissances et de compétences, au-delà du débat sémantique, procède d'une ambition : que chaque jeune maîtrise enfin ce dont il aura besoin pour affronter le monde contemporain. La deuxième orientation, comme vous l'avez rappelé, monsieur le ministre, consiste à donner la priorité au primaire. Elle vise aussi à réaffirmer le rôle de l'école maternelle, qui doit devenir une école à part entière. Dans cette optique, en faire un cycle particulier est fondamental. Il faut enfin commencer par le commencement. C'est dans le primaire que tout commence, et, hélas, que tout finit parfois, car c'est là que les inégalités sociales et scolaires se creusent. Donner la priorité au primaire ne con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Cette orientation permettra d'appliquer enfin les cycles d'apprentissage inscrits dans la loi Jospin de 1989, largement oubliés dans la réalité. Réaffirmer leur nécessité, c'est marquer là aussi une ambition pour le primaire. Cette orientation permettra de suivre individuellement les élèves et de répondre à leurs difficultés dès qu'elles apparaissent, et même avant qu'elles n'apparaissent. La mesure du « plus de maîtres que de classes » montre qu'il ne peut y avoir opposition entre les moyens et les résultats, entre le technique et le politique, entre ce que certains appellent le « quantitatif », et le « qualitatif ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...er un instant sur ce que vous appelez « refondation ». Vous nous avez expliqué il y a quelques jours ici même qu'il ne fallait pas confondre les piliers de l'école avec ses fenêtres ou sa toiture. Vous nous dites vous l'avez de nouveau répété tout à l'heure que la refondation de l'école, pour vous, repose sur trois piliers : les rythmes scolaires nous y reviendrons , la priorité donnée au primaire et la réforme de la formation professionnelle des enseignants via les ESPE, les écoles supérieures du professorat et de l'éducation. Ce sont trois éléments importants de notre système éducatif, mais ils n'en sont en rien les fondations. Les fondations de notre système éducatif sont, nous semble-t-il, composées de trois autres éléments : l'architecture globale du système, le statut des établissem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...aque enseignant d'adapter sa pédagogie à la sociologie de sa classe. C'est pour cette raison que nous voulons une modification profonde du statut des enseignants et du statut des établissements. Il n'y a pas là de contradiction avec l'entrée pédagogique que vous évoquez. Je reviens sur les trois points que vous avez énumérés : formation des enseignants, réforme des rythmes scolaires, priorité au primaire. S'agissant d'abord de la réforme des rythmes scolaires, nous n'allons pas refaire le débat. Il a lieu en ce moment même dans l'ensemble des conseils municipaux et chacun mesure la réussite de votre réforme. Le président de la commission, il y a quelques instants, se félicitait que la ville de Paris s'engage dès 2013 et il avait l'ambition qu'une grande majorité des communes françaises suive Par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

... une réforme des rythmes scolaires à condition de l'appliquer en même temps à l'année, à la semaine et à la journée, ou en commençant par l'année scolaire pour pouvoir répercuter les cinquante-quatre heures en question sur l'ensemble de la semaine et de la journée. Voilà une réforme des rythmes scolaires qui pouvait avoir un sens ! Le deuxième pilier de votre réforme vise à donner la priorité au primaire. Sur ce point, nous partageons votre constat et votre analyse : nous devons donner la priorité au primaire. Nous le savons tous, c'est parce que nous n'avons pas su anticiper l'échec scolaire dans le primaire que nous n'arrivons pas à résoudre les problèmes au collège, puis au lycée. Jusque-là, nous sommes d'accord. Le problème, c'est qu'au-delà de l'incantation « priorité au primaire », je ne v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Si je comprends bien, avec 7 000 postes en cinq ans, vous allez faire une révolution pédagogique pour 255 000 classes en France. Il y a une vraie différence entre l'incantation « priorité au primaire » et la réalité. Nous pouvons trouver une solution et aller au-delà de ce que vous proposez. Les moyens que la France consacre à son système scolaire représentent 6,3 points de PIB, contre 6,2 pour la moyenne de l'OCDE. Mais il y a, à l'intérieur de notre système, une répartition inégale entre ce que nous accordons d'un côté au lycée, de l'autre au primaire. Nous dépensons beaucoup plus d'argent ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

À l'heure où tous les pays occidentaux connaissent des difficultés en matière de maîtrise des déficits publics, et notamment la France, et tant que nous ne prendrons pas en compte cette réalité pour assumer des choix politiques complexes, liés au statut des enseignants, nous ne pourrons pas trouver de solution au problème que vous soulignez, à savoir donner une véritable priorité au primaire. Le troisième pilier de votre réforme concerne les ESPE. Vous affirmez qu'avec ce troisième pilier vous allez révolutionner le système éducatif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Certes. Il est donc fondé sur trois cycles, primaire, secondaire et supérieur. Ces trois cycles tels qu'ils sont organisés aujourd'hui nous semblent dépassés. Nous devons revoir l'architecture globale de notre système éducatif. Pourquoi ? Tout simplement parce que les attentes de la nation sont bien différentes de celles qui en sont à l'origine. Cette architecture a été créée à l'époque de Jules Ferry et confirmée au sortir de la Seconde guerre mon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...damental et d'ailleurs lié au précédent. Là encore, pour prendre en charge l'hétérogénéité grandissante de nos établissements scolaires, nous devons leur confier la gestion d'une dotation horaire véritablement globale, c'est-à-dire non disciplinaire, non maquettée au plan national et véritablement annualisée, afin de ne plus traiter un lycée de centre ville comme un lycée de banlieue et une école primaire rurale comme une école primaire de centre ville. Cet élément ne figure pas davantage dans votre texte. On y trouve, je crois, une fois le mot « autonomie », dans le rapport annexé, mais d'orientation, point. Je trouve dommage et décevant que manquent à ce texte de loi les vrais piliers de la refondation, c'est-à-dire une nouvelle architecture scolaire et une véritable ambition de réforme du stat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Le problème de la réforme du collège, le problème du lycée, notamment de la voie professionnelle, le problème du supérieur avec, il y est explicitement fait référence, le bac-3 et le bac+3 , la réorganisation qui fera forcément, presque mécaniquement, suite à la réforme du primaire, en lui donnant la priorité, c'est dans le texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Sommaruga :

Il contient des mesures nouvelles innovantes et nécessaires, qu'il s'agisse de la création de 60 000 postes, la priorité donnée au primaire, le fait d'avoir plus de maîtres que de classes, la formation des enseignants, la scolarisation des tout-petits, l'enseignement des langues étrangères dès le CP, le développement du numérique, la fin de la stigmatisation des écoles dans les quartiers populaires, le développement de l'enseignement professionnel, et tant d'autres. Votre motion de renvoi ne démontre finalement qu'une chose : vous ê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Aujourd'hui, la France est ainsi l'un des pays de l'OCDE ayant le plus faible taux d'encadrement des élèves dans le primaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

... mais avoir l'audace et l'envergure nécessaires pour faire mieux et autrement. Il ne s'agit pas de donner des moyens sans réformer, ni de réformer sans moyens. Non : investir pour notre jeunesse, c'est construire l'avenir. Sur ce point, je souhaite d'ores et déjà saluer les efforts budgétaires entrepris. Par-delà les moyens, c'est aussi la volonté de changement que nous soutenons : la priorité au primaire, le « plus de maîtres que de classes », la réforme des rythmes scolaires, la scolarisation des moins de trois ans dans les zones en difficulté. Nous soutenons toutes ces avancées mais, plus encore, l'urgence de la situation appelle des changements de fond et d'envergure. Monsieur le ministre, soyez assuré que votre réforme rencontre le soutien déterminé des écologistes. C'est dans cet état d'esp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAry Chalus :

...notamment le cas des élèves intellectuellement précoces. Paradoxalement, les deux tiers de ces enfants sont en échec scolaire. La République n'a pas le droit de laisser tomber ces pépites : le personnel enseignant et non enseignant doit être formé à cette problématique pour participer à la réussite scolaire de ces enfants. Les inégalités se cristallisent très tôt. Les retards accumulés à l'école primaire ne se rattrapent pas au collège, et encore moins au lycée. À la sortie de l'école primaire, un quart des élèves ont des acquis fragiles et 15 % sont déjà en décrochage. De plus, l'écart se creuse entre les élèves en difficulté de plus en plus nombreux et entre ceux qui s'en sortent. En outre-mer, malgré une amélioration constante ces dernières années, les taux de redoublement dans les écoles pri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

...dans la durée, elle doit élever le niveau de qualification de sa jeunesse vous êtes d'accord avec nous et la préparer à l'économie du XXIe siècle, qui appelle des citoyens capables de communiquer en langue étrangère, de connaître leur histoire, de maîtriser les outils numériques, de travailler différemment, en développant toujours de nouvelles compétences. Nous devons accorder la priorité au primaire, former nos professeurs, améliorer le temps scolaire et le temps éducatif, modifier nos pédagogies, inventer de nouveaux outils pédagogiques, réformer notre système d'orientation, diversifier nos filières, moderniser nos pratiques et nos méthodes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

Aussi, s'appuyant sur une large concertation enseignants, parents d'élèves, collectivités territoriales, lycéens, associations, parlementaires, chercheurs, universitaires et représentants ministériels, y compris le monde économique et professionnel , ce texte entend donc donner la priorité à l'école primaire.