56 interventions trouvées.
...ns leur classe, et parfois ils ne peuvent, en dépit de leur bonne volonté, les scolariser de manière satisfaisante faute d'outils adéquats. En commission, nous avons déjà beaucoup avancé puisque nous avons remplacé les termes « accueil » et « accompagnement », qui étaient présents dans tout le projet de loi, par le terme « scolarisation » ; c'est déjà très important. L'alinéa 56 indique que les professeurs doivent disposer d'outils pour scolariser les élèves en situation de handicap ; c'est pourquoi nous n'avons pas ajouté cette précision dans notre amendement, puisque cette préoccupation était déjà satisfaite. (L'amendement n° 123, tel qu'il vient d'être rectifié, est adopté.)
Cet amendement concerne les emplois d'avenir professeurs, dont nous avons voté la création. Chacun sait que, pour être titularisé dans l'éducation nationale, il faut réussir un concours. Se pose alors le problème des reçus-collés. Je sais que cette question existe déjà, mais la situation des emplois d'avenir professeurs présente une grande différence : ils ont un coût. Or, dès lors que ces personnes sont destinées à travailler dans l'éducation nation...
Je trouve cet amendement intéressant. Nous avons évoqué ce point lorsque nous avons examiné le projet de loi portant création des emplois d'avenir, et notamment des emplois d'avenir professeurs. Cette précision aurait été à mon avis très utile, car nous avons le souci de l'évaluation constante ; or notre rôle est aussi de contrôler le Gouvernement. Vous m'avez répondu tout à l'heure, monsieur le ministre, sur les emplois d'avenir. J'avais bien noté que leur chiffre s'élevait à 18 000 en 2013, mais votre discours d'hier m'avait laissé croire que vous en demandiez de supplémentaires. N...
Le dispositif des emplois d'avenir professeur est un dispositif indispensable, car il est important de diversifier le vivier de recrutement : si cette voie le permet, notre école y gagnera. Le comité de suivi, évoqué à plusieurs reprises par le rapporteur, permettra au Parlement de suivre l'application de cette loi, s'agissant notamment de l'articulation de cette procédure et de la part des personnes recrutées qui réussiront au concours. No...
...es options ces dernières années, qui permet d'ailleurs à certains de contourner la carte scolaire ; et en troisième lieu le fait que les enseignants, dont vous avez rappelé très justement, monsieur le ministre, qu'ils sont tenus à dix-huit heures de cours pour les certifiés et à quinze heures pour les agrégés, n'enseignaient qu'une seule matière. Je rappelle que dans plusieurs pays européens, les professeurs sont en capacité d'enseigner deux matières. Cet amendement vise donc non pas à obliger, mais à inciter à enseigner une seconde matière. Cela permettrait aux enseignants d'évoluer au sein de leur établissement ou de leur académie, voire de se diversifier s'ils désiraient changer de matière ou si celle-ci était en perte d'appétence chez les élèves ce fut le cas, il y a quelques années, pour l'a...
S'agissant de la bivalence, je rappelle d'abord qu'il y a des professeurs qui enseignent plusieurs matières, comme l'histoire-géographie et l'éducation civique. Et puis on peut déjà enseigner une matière de plus à partir du moment où on a les diplômes universitaires adéquats : il suffit de demander une habilitation à l'inspecteur pédagogique régional. En ce qui me concerne, je suis professeur certifié d'histoire-géographie et habilité à enseigner les langues régionale...
J'y reviens parce que la comparaison avec le système canadien est intéressante. Dans ce collège de la banlieue défavorisée de Toronto, les professeurs sont presque tous bivalents. Ils enseignent, par exemple, les mathématiques et la musique, ou les mathématiques et l'informatique, deux disciplines qui ne sont pas totalement étrangères l'une à l'autre, et ce collège obtient des résultats encourageants en matière de réduction de l'échec scolaire. Monsieur le ministre, il ne faut rien s'interdire
Je pense qu'il faut que l'on puisse se poser cette question. Je crois volontiers que l'on apprend à devenir un bon professeur mais il faut aussi reconnaître que certaines personnes, en dépit d'un apprentissage sérieux, ne deviendront jamais de bons enseignants.
... universitaires. Aller plus loin serait nier le diplôme et ouvrir la porte à toutes les dérives sur des considérations personnelles dont je ne vois pas très bien le contour. Quant au problème évoqué par M. Marc, il n'est pas secondaire. Pourquoi y a-t-il 96 % de femmes dans les concours, notamment pour exercer dans le premier degré ? Premièrement parce qu'à force de dévalorisation, le métier de professeur des écoles est perçu comme une profession permettant de gagner un salaire d'appoint. Deuxièmement, comme les femmes sont encore cantonnées aux tâches domestiques et qu'elles doivent s'occuper des enfants, elles sont concentrées dans les professions où il y a ouverture de certains congés. C'est un vrai problème, mais que l'on combattra par la revalorisation de la profession et par l'augmentation ...
...eur le rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, cet amendement est une déclaration d'amour à nos profs. Vous savez très bien que tout être humain, dans sa vie, a deux mères : sa mère naturelle et aussi son institutrice, qui l'a porté, qui lui a appris à lire, à écrire et à compter. (Murmures sur les bancs du groupe SRC.) Ce que je viens de dire peut s'appliquer à un professeur mâle ou à un professeur femelle ; le problème n'est pas là. Nous nous devons, collectivement, de dire au corps enseignant qu'il a une très grande influence, qu'il a entre ses mains, à travers l'instruction publique qu'il dispense à nos enfants, l'avenir de la nation. Tel est finalement le sens de l'ajout que nous proposons de faire à l'alinéa 25 du rapport annexé : « Une réflexion sur l'évolutio...
...tre le paquet » je reprends vos mots aux endroits où les taux d'échec sont importants, la Cour indique que ces mesures n'ont pas été mises en oeuvre ces dernières années et que les inégalités se sont par conséquent aggravées, y compris en termes d'investissement de l'État dans ces territoires. Quelles en sont les raisons ? Les territoires les moins favorisés connaissent un turnover élevé des professeurs et un manque de stabilité des équipes pédagogiques et concentrent de plus en plus de professeurs inexpérimentés, qui sont dans leurs toutes premières années d'enseignement ; or il est vrai que ces professeurs-là coûtent mécaniquement moins cher à l'État que des professeurs plus expérimentés. Ce constat doit nous faire réfléchir sur les moyens de compenser ces déséquilibres, de lutter contre ces ...
..., peinent à s'y retrouver. Si modification en profondeur il y a, elle est sans doute à chercher, monsieur le ministre, dans les soixante mille enseignants supplémentaires que vous nous annoncez. Je ne voulais pas y revenir, mais vous m'y avez invitée il se trouve que j'ai été porte-parole de mon groupe sur le texte consacré aux emplois d'avenir en évoquant tout à l'heure les emplois d'avenir professeur. Vous avez parlé de quatre mille emplois, souhaitant qu'il y en ait dix-huit mille. Vous avez la chance d'être un des rares ministres que le Premier ministre ne recadre pas lorsqu'il fait des annonces de dépenses supplémentaires ce qui suscite d'ailleurs la jalousie de certains de vos collègues , mais rappelons que les premiers emplois d'avenir professeurs ont été pris sur le quota des emploi...
..et non grâce à des professeurs agrégés qui n'enseignaient pas toujours dans leur matière et qui se retrouvaient là uniquement parce qu'ils étaient au bout de leur carrière et qu'ils voulaient une place où ils ne travailleraient pas beaucoup. Je vous le dis franchement ! De même, les IUFM, dans lesquels j'ai eu l'honneur d'encadrer des enseignants, posaient certains problèmes. J'espère donc que les écoles supérieures du profe...
Vous connaissez la formule, monsieur le ministre, puisque vous avez été professeur : il vaut mieux se répéter que se contredire En l'occurrence, nous répétons ce que nous avons dit précédemment : le « chaque élève » est plus adapté à tous les élèves. Il faut s'occuper de chaque élève, ce qui est la gloire des hussards de la République, car ils ont un oeil, certes, sur tous les élèves, mais ils ont aussi l'oeil sur chaque élève qui peut être en difficulté et qu'ils vont élever...
Par ailleurs, monsieur le ministre, je me permets de vous relancer sur la question que je vous ai posée tout à l'heure au sujet des emplois d'avenir professeur, en espérant que vous me donnerez cette fois une réponse. Enfin, monsieur le rapporteur, vous avez fait une intervention très intéressante au sujet de l'évolution des effectifs dans le premier et le deuxième degré, l'évolution des équivalents temps plein des enseignants, en précisant qu'il s'agissait des chiffres relatifs à l'enseignement public. Disposez-vous également des chiffres relatifs à l...
Monsieur le ministre, vous avez pris un engagement politique, celui de créer 60 000 postes dans l'éducation nationale. Nous savons pertinemment que, sur le long terme, c'est-à-dire au cours des vingt dernières années, le nombre d'enfants a baissé, tandis que le nombre de professeurs augmentait fortement. Il s'agit là d'une évidence que personne ne songe à nier.
et l'augmentation des salaires. L'augmentation des salaires des professeurs est une perspective nécessaire. Mais nous considérons que, cette année, la priorité doit porter sur la formation.
... primaire ? Contrairement à ce que l'on dit, ce n'est pas tellement en raison des options. En effet, vous savez aussi bien que nous que, pour un temps de classe de vingt-quatre heures pour les élèves dans le primaire, un enseignant doit avoir vingt-quatre heures de temps de travail. Au lycée, le temps de classe des élèves par semaine est de trente-cinq à quarante heures alors que le temps pour le professeur est de quinze à dix-huit heures. C'est ce qui fait que nous surinvestissons dans le lycée. C'est la raison pour laquelle l'évolution du statut des enseignants est absolument essentielle si on veut assurer le redéploiement et la maîtrise des dépenses publiques. Troisième élément, vous nous dites en permanence sur ces bancs que nous avons cassé l'école française en supprimant les 80 000 postes en ...
M. le rapporteur, totalement fortuitement, a pris la date de 2007 pour expliquer qu'il y avait eu plus d'élèves et moins de professeurs. Je voudrais prendre un spectre un peu plus large : la dernière période de vingt ans. Depuis vingt ans, il y a un professeur de plus pour douze élèves en moins. Or, dans l'alinéa 6 de l'annexe, monsieur le ministre, il est écrit que, depuis près de vingt ans, notre école ne progresse plus. Le constat que l'on peut tirer du rapprochement de ces deux éléments, c'est qu'il n'y a pas de corrélation ...