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Monsieur le ministre, l'article 1er du projet de loi fixe les grandes lignes de votre politique. Nous ne pouvons qu'approuver certaines de vos orientations, mais nous pouvons craindre que tout cela ne soit que des voeux pieux. Nous savons tous que vous êtes ambitieux et le titre de cette loi reflète cette ambition. « Refondation de l'école » : vaste programme ! Mais la lecture du texte nous laisse sceptiques sur la refondation annoncée. Vous avez consulté, certes, nous vous l'accordons, mais vous n'avez pas su aboutir à un consensus. Je suis en effet impressionné par le sentiment des enseignants, qui disent n'avoir pas été entendus, compris, et qui critiquent cette réforme. Il est également inquiétant de constater que ...
...erre. Si les objectifs que vous mentionnez dans l'exposé des motifs peuvent nous paraître partagés, il n'en va pas de même concernant leurs modalités de mise en oeuvre. Enfin, réduire le débat, dans ce rapport, à une prétendue incurie de la précédente majorité concernant l'école de la République ne me paraît pas du tout conforme à l'objectif que vous affichez. Ainsi, le titre du projet de loi, « Refondation de l'école de la République », paraît quelque peu excessif : il eût probablement été préférable de parler d'un « renforcement ». La question de l'échec scolaire est assurément déterminante. Tous, nous sommes inquiets par ces chiffres : aujourd'hui, 140 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans qualification et sans diplôme, et cette situation est effectivement intolérable. Le fait...
Monsieur le ministre, l'article 1er et le rapport annexé portent sur la programmation des moyens et sur les orientations de la refondation de l'école de la République. Sur les moyens, on peut constater une véritable rupture avec les politiques précédemment menées, avec la création de 60 000 postes consacrés à la formation mais également à l'affectation de maîtres supplémentaires, à l'accueil des enfants de moins de trois ans et au rééquilibrage des inégalités territoriales, puisque 7 000 postes sont créés dans les zones les plus te...
Monsieur le ministre, je vais le dire franchement : la montagne accouche d'une souris. En guise de refondation, vous nous proposez un simple coup de pinceau. En réalité, le rapport annexé à l'article 1er repose sur une politisation abusive. Il faut le dire clairement, ce rapport annexé, dont l'utilité autre que politicienne reste à démontrer, n'éclaire pas le débat et ne parvient pas à fonder une ambition nationale commune. Loin de rassembler sur un sujet où le consensus s'impose, le texte favorise les cl...
Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la ministre, chers collègues, avec ce projet de loi, nous reprenons espoir. Son article 1er a toute son importance, car il constitue le socle de la refondation de l'école et des différentes dispositions qu'il faut prendre pour y parvenir. Le texte comporte de nombreux points positifs, mais je souhaite surtout m'attarder sur la scolarisation des enfants en situation de handicap. Je suis satisfait que l'on retrouve dans le projet de loi la notion d'école inclusive et que l'on affirme le besoin de scolariser et pas seulement d'accueillir ces élèves, qui o...
C'est une démarche d'importance qui permet d'enclencher la dynamique de la refondation de l'école. Je dis bien : « enclencher », car il faudra d'autres mesures pour poursuivre cet objectif ambitieux. Recréer les fondations d'un système scolaire cohérent nécessite de commencer par le début. Vous avez donc raison, monsieur le ministre, de donner la priorité au premier degré, car c'est là que les savoirs fondamentaux doivent être acquis et qu'apparaissent les premières inégalités. Ce...
Peut-on véritablement parler de refondation ? Comment, au demeurant, ignorer la dernière loi d'orientation, qui date de 2005, dont l'objectif était de définir la notion de socle commun de connaissances et de compétences ? Il s'agissait déjà d'une innovation majeure. Réaffirmons quelques principes essentiels, notamment la poursuite de la revalorisation du statut des enseignants, qui passe par la poursuite de la revalorisation salariale. Ré...
Monsieur le ministre, comment ne pas se réjouir de ce projet de loi sur la refondation de notre école républicaine ? Les objectifs sont clairement définis et recueillent notre approbation. C'est pourquoi, je tiens à vous remercier d'avoir tenu les engagements de notre Président de la République en nous présentant ce texte riche en propositions et surtout riche de nos valeurs et de nos convictions. Comme le préconisait Jules Ferry, nous devons faire de l'école un lieu d'intégration...
Monsieur le ministre, mes chers collègues, le projet dont nous débattons n'est malheureusement pas à la hauteur de la très grande ambition affichée par son intitulé : la refondation de l'école de la République. Si ce texte n'est pas fondateur, c'est parce qu'il lui manque des ambitions fondamentales. Pour être fondateur, il aurait fallu repenser radicalement le rôle des maîtres, au sens large du terme, pour rendre à leur magistère l'autorité qu'ils semblent avoir perdue, ce qui suppose notamment un projet de formation rénové et clairement identifié dans la loi. Il aurait é...