Interventions sur "socle"

52 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Sept ? Alors là, décidément Et pourquoi pas les huit merveilles du monde ! Cela prouve qu'il y a un vrai débat, et un vrai flou, parmi les parlementaires au sujet du socle. Cela m'amène donc à reprendre mon argument de tout à l'heure : nous avons déjà eu cette discussion, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Eh oui, monsieur le rapporteur, il y a un débat. Et alors ? On est là pour quoi ? On n'est pas là pour débattre ? Et on n'est pas là pour débattre des piliers du socle ? On est en trop quand on parle des piliers du socle ? On peut parler de tout le reste de la loi pendant des dizaines d'heures, mais pas des piliers du socle ? Oui, il y a un débat, et oui, il aurait mérité d'être mené à l'occasion de l'examen d'un projet de loi que l'on présente comme un projet pour la refondation de l'école de la République !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...n des affaires sociales, au moment de la révision constitutionnelle de 2008, qui a donné naissance à la commission des affaires culturelles et de l'éducation. Depuis, nous travaillons sur les questions d'éducation de manière beaucoup plus claire et lisible. Et au moment même où ces travaux en commission donnent lieu à des rapports et à des échanges entre nous, nous allons retirer la définition du socle de la loi et nous dessaisir de cet élément essentiel ! C'est là un signal très négatif, y compris à l'adresse du ministère que nous encourageons ce faisant à se replier sur lui-même. Alors qu'il était peut-être disposé à s'ouvrir sur le monde et la société, nous l'invitons à définir seul le socle commun au motif que la définition de ces objectifs ne serait pas de la compétence des représentants d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Cet amendement tend à réintroduire l'avis du Parlement, désormais exclu de la définition des éléments du socle qui seront fixés par décret, après avis du Conseil supérieur des programmes. Nous proposons que le Parlement émette lui aussi un avis et puisse ainsi se prononcer sur un des éléments les plus fondamentaux de cette réforme, qui touche au contenu de l'enseignement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

On supprime les piliers existants du socle sans nous dire par quoi on va les remplacer. En commission, nous avons débattu d'un amendement proposé par le groupe écologiste, puis retiré et repris par l'UMP. Nous reconnaissons que c'est une bonne idée d'écrire dans la loi que ceux qui vont définir les piliers du socle pourront se référer à la recommandation du Parlement européen, qui a défini les compétences clés pour l'éducation et la forma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Cet amendement me paraît effectivement très important. Je suis très heureuse que les députés de l'UMP se soient rangés à mon avis, alors qu'en première lecture ils ne partageaient pas du tout cette position : ils demandaient un simple retour au socle, tel qu'il existe dans la loi actuelle, mais ne se référaient pas aux compétences clés recommandées par le Parlement et le Conseil européens. Pourquoi cet amendement ? Parce que je maintiens et sur ce point, mais ce point-là seulement, je rejoins l'opposition sur ce point qu'il est dommage de nous dessaisir complètement de la définition du socle : c'est une de nos prérogatives de parlementai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Mon amendement se veut souple : on n'y définit pas le socle, mais on dit en revanche à quoi il peut se référer. Ce faisant, nous garantissons la liberté du Conseil supérieur des programmes tout en offrant une orientation, un cadre. En outre, les compétences clés proposées par le Parlement européen sont plus larges que celles qui ont été définies jusque-là, notamment par le précédent gouvernement. Elles intègrent en particulier la notion d'« apprendre à ap...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Dès 2006, dans un décret du 11 juillet, le ministre de l'éducation nationale alors en poste, Gilles de Robien, redéfinissait le socle commun de connaissances et de compétences avec sept piliers qui tenaient précisément compte des recommandations du Parlement européen : la maîtrise de la langue française ; la pratique d'une langue vivante étrangère ; les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique ; la maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication ; la culture human...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Nous n'allons pas reprendre l'argumentation développée sur le socle commun. Ces trois amendements tendent à insérer une référence aux recommandations du Parlement européen. Mais si certaines contiennent d'excellentes idées je suis totalement d'accord avec celle visant à « apprendre à apprendre » mais d'autres recommandations font débat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

...nt les suivantes : la communication dans la langue maternelle ; la communication en langues étrangères ; la compétence mathématique et les compétences de base en sciences et technologies ; la compétence numérique ; apprendre à apprendre ; les compétences sociales et civiques ; l'esprit d'initiative et d'entreprise ; et la sensibilité et l'expression culturelle. Si la majorité ne veut plus que le socle figure dans la loi, nous prendrons acte de cette volonté de retirer cette compétence au Parlement ; mais gardons au moins le cadre européen, tel qu'il a été délibéré, comme source d'inspiration pour l'autorité qui aura vocation à réglementer. Cela me semble la position a minima que le Parlement puisse adopter en l'espèce.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

L'amendement n° 15 tend à prendre en compte la situation d'enfants connaissant des difficultés scolaires durables. Depuis quelques heures maintenant, nous discutons de tout le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, et nous sommes unanimes pour reconnaître son importance. Il est essentiel de prendre en compte la situation de ces enfants, notamment de ceux atteints de troubles « dys », qui font partie des troubles et handicaps cognitifs constituant des troubles des apprentissages. Ils touchent aujourd'hui entre 6 et 8 % de la population. Il est donc impo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

La notion de socle commun de connaissances et de compétences est une innovation majeure de la loi Fillon de 2005 qui a permis de définir dans la loi le bagage minimum que l'État doit garantir à chaque élève et j'insiste sur les termes de « chaque élève » à l'issue de sa scolarité obligatoire. La nouvelle rédaction proposée pour l'article L. 122-1 du code de l'éducation renvoie à un décret la définition des élé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

J'ai indiqué lors de la discussion générale que l'article 7 se trouve véritablement au coeur de ce projet de loi, et reprend heureusement ! ce qui constituait l'innovation majeure de la loi Fillon de 2005. Dans un monde où tout va très vite, parfois trop vite, la réduction des inégalités passe par l'acquisition d'un socle commun de connaissances et de compétences indispensables. Depuis l'introduction de l'obligation scolaire, les principes d'égalité des chances et d'égalité de traitement ont guidé les politiques éducatives pour éviter les échecs. C'est bien là le but même de ce socle. Son contenu ne doit naturellement pas se substituer aux programmes des écoles et des collègues : nous sommes d'accord sur ce point...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

La maîtrise de ce socle permet non seulement de poursuivre les études, cela a été rappelé dans le rapport annexé, mais également de trouver sa place dans la société, et notamment dans le monde de l'entreprise, qui nous tient à coeur. De plus, ce socle correspond à ce qu'il faut connaître pour avoir ensuite la garantie de bénéficier de la formation continue qui doit être offerte à chacun durant sa vie. Pour revenir un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je souhaite revenir sur la question spécifique de l'évaluation. Dans sa rédaction actuelle, l'article 7 supprime la notion d'évaluation du socle. Or, si l'on examine les publications du Haut conseil de l'éducation, auquel il est souvent fait référence notamment pour indiquer que lui-même souhaite évoluer vers une organisation bicéphale , l'on constate que, dans son avis sur le projet de loi, le HCE préconise que l'acquisition du socle commun fasse l'objet d'une évaluation, et précise qu'il en va de « l'intérêt des élèves et [qu'il s'ag...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Dubois :

La notion de socle commun de connaissances et de compétences est une innovation majeure de la loi Fillon de 2005, qui a permis de définir dans la loi le bagage minimum que l'État garantit à chaque élève à l'issue de sa scolarité obligatoire. La nouvelle rédaction proposée de l'article L122-1-1 renvoie à un décret la définition des éléments de ce socle commun. Il s'agit ici de réintégrer ce qui doit rester inscrit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Tout au long des débats, aussi bien sur le rapport annexé que sur les articles du projet de loi, nous avons discuté de nombreux sujets, certains d'importance, d'autres d'un intérêt plus relatif ; certains relevant du domaine législatif, d'autres dont on pouvait se demander s'ils ne relevaient pas du domaine du décret, de l'arrêté, voire de la circulaire. Or concernant le socle commun de connaissances et de compétences rappelons qu'il constitue l'innovation majeure de la loi Fillon de 2005, de même que les cycles étaient l'innovation majeure de la loi Jospin de 1989 , l'on nous dit désormais que le législateur n'est en rien concerné et que cela ne relève pas de sa compétence. Tout juste lui a-t-on permis de compléter le titre, en ajoutant « culture » à « connaissance...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Je trouve cela totalement hallucinant ! Sur l'essentiel, le fondement, à savoir le socle, nous n'avons pas le droit de nous exprimer ! Pensant que peut-être quelque chose m'échappait, ou que je n'avais probablement pas tout lu, j'ai donc cherché attentivement et trouvé l'argumentation du rapporteur. Celui-ci nous explique avec beaucoup de franchise qu'en 2005, il était favorable à ce que le socle soit défini dans la loi, mais que, sept ans plus tard, il ne l'est plus, pour deux rais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

La première raison est que le socle doit être évolutif dix ans après son adoption, il n'est toujours pas mis en oeuvre, mais il doit être évolutif !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

La deuxième raison est que, si les députés intervenaient et faisaient des propositions, cela créerait des difficultés car ils seraient susceptibles de répondre à des demandes catégorielles je cite les termes du compte rendu. Aucun de ces deux arguments n'est recevable. Si les cinq piliers du socle ou plutôt sept, puisqu'ils ont été complétés par un décret pris en 2006 par M. de Robien doivent être modifiés, ce que l'on peut comprendre, alors il faut modifier l'article de la loi et en expliquer les raisons au Parlement. Par ailleurs, on peut comprendre qu'actuellement, le socle ne soit pas satisfaisant, tant dans sa définition que dans son articulation avec les programmes et les cycles...