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... contagion de la crise grecque au Portugal, à l'Espagne, à l'Italie. Le seul credo était l'austérité, élaboré sur la base d'un dogmatisme ultralibéral, dont le seul effet a été de rajouter de la crise à la crise, de la récession à la récession et du chômage au chômage. On nous a répété qu'il n'y avait pas d'alternative. Pourtant, les socialistes européens ont élaboré cette alternative, François Hollande l'a portée pendant la campagne électorale et, aujourd'hui, le Gouvernement la met en oeuvre. Comme j'ai pu le constater depuis Bruxelles, l'arrivée de François Hollande à la table du Conseil européen a provoqué un grand soulagement, non seulement pour la gauche européenne mais aussi pour un très grand nombre de chefs d'État et de gouvernement qui, jusqu'à présent, n'avaient pas voix au chapitre....
Nous n'avons donc pas de mal à être sincères avec nos convictions, fidèles à nos engagements et, en même temps, cohérents avec le passé. Il est vrai que si vous ne l'aviez pas tant critiqué à l'époque, vous auriez peut-être moins de mal aujourd'hui à convaincre votre majorité de le voter. Il est vrai que si vous n'aviez pas promis, avec le candidat Hollande, de le renégocier, en sachant pertinemment que vous ne pourriez pas le faire, vous n'auriez pas l'humiliation de vous renier publiquement dans l'hémicycle (Exclamations sur les bancs du groupe SRC. Applaudissements sur les bancs du groupe UMP), à l'endroit même où vous aviez dit que vous ne pouviez pas le voter. Pourquoi n'avez-vous pas agi comme un grand nombre de majorités dans l'alternance ...
François Hollande répétait à cette époque que le traité ne serait pas ratifié. Il sera renégocié, disait-il sur RTL.
... monsieur le ministre, les documents qui le prouvent, une lettre commune dans laquelle ils souhaitaient une coopération renforcée pour mettre en place au niveau européen le système que nous avions adopté en France. Donc, là non plus, rien de nouveau, seulement une continuité que nous saluons et qui appelle notre soutien enthousiaste. Restait la Banque centrale européenne qui, le jour où François Hollande aurait été élu Président, tout à coup, aurait aidé les pays face à leurs dettes souveraines.
En réalité, il s'est passé ce qu'il se passe assez habituellement. Vingt-cinq pays avaient été convaincus par Nicolas Sarkozy de signer ce traité ; vous saviez donc, car je n'imagine pas une seconde que vous ayez eu l'incompétence de penser le contraire, que vous n'alliez pas le renégocier. Lorsque François Hollande part pour Berlin, il sait qu'Angela Merkel sait aussi qu'il ne sera pas renégocié. Le pacte de croissance est utile au Président français parce qu'il faut bien convaincre la majorité qui n'était pas capable de voter un mécanisme européen de stabilité en solidarité de voter un traité qui comprend aussi une discipline budgétaire, terme auquel vous accolez généralement ceux d'austérité et de récess...
...ons qui ont été organisées, de leur réussite et des éventuels mérites qu'il convient d'attribuer à ceux qui les ont conduites, je vous invite à lire les réactions des ténors de la CDU, de la CSU et du FDP à l'issue du Conseil européen du mois de juin dernier. Ils éructaient littéralement de constater à quel point Merkel avait dû plier devant un certain nombre de chefs d'État conduits par François Hollande. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Lâchage, car je pense à tous ces citoyens de gauche qui ont cru les promesses de François Hollande qui leur expliquait qu'il irait à Berlin renégocier le traité de A à Z et qu'il n'accepterait pas le diktat de Mme Merkel. Comment ces citoyens de gauche, qui ont voté de bonne foi pour François Hollande, peuvent-ils accepter la mauvaise foi qui vous conduit désormais, vous tous ici, à accepter un texte qui n'a pas été modifié d'une virgule, d'un seul mot ?
Il n'y a pas un euro supplémentaire qui ait été ajouté à la croissance européenne. Des fonds ont été transférés pour donner crédit à M. Hollande sur ce pacte de croissance qui ne change rien à la réalité économique européenne.
Monsieur le Premier ministre, François Hollande et vous avez manqué la première étape de votre engagement européen. Je souhaite, dans l'intérêt de notre pays, que vous réussissiez la seconde. Je souhaite que vous présentiez une vision globale de l'avenir européen et de ce que la France peut y défendre, car elle fait cruellement défaut aujourd'hui.
...u chômage. La vôtre, monsieur Le Maire ! L'Europe accumule des taux de croissance proches de zéro depuis des années face à des ensembles régionaux en croissance constante. Les conséquences sociales sont terribles pour les peuples européens, souffrant d'un taux de chômage presque 50 % supérieur à celui des États-Unis ! Un changement radical de cap était vital. Ce changement de direction, François Hollande l'a obtenu en négociant le pacte européen de croissance qui intègre les notions indispensables de développement social, de lutte contre le chômage et d'intégration économique accrue et solidaire. La France a ainsi fait progresser les coopérations renforcées. C'est la meilleure méthode de construction européenne, celle de l'Europe par la preuve, pierre par pierre. Le pacte de croissance comporte ...
Dieu sait que vous y passez du temps ! Vous avez voulu ce débat sans vote aujourd'hui pour noyer le poisson, si j'ose dire, en évoquant une hypothétique « réorientation », comme vous dites, de la politique européenne dont vous attribuez la paternité à François Hollande. En fait, il s'agit pour vous de masquer l'essentiel : comment faire ratifier cette semaine un texte que vous n'avez cessé de critiquer ?
Pas une ligne ni une virgule du traité signé par Nicolas Sarkozy n'ont été renégociées. Pas l'ombre d'un « eurobond » ou d'un project bond promis par le candidat Hollande ! Pas l'ombre d'une évolution des règles de la BCE ! Rien de tout cela ne figure dans le traité, qui n'a pas varié depuis le 9 mars dernier. Il est irresponsable pour un homme d'État, monsieur Cazeneuve, de mentir sur une chose aussi grave que les engagements internationaux de la France. On ne peut pas dire tout et le contraire de tout et prendre tout le monde, en France et en Europe, pour des i...
« L'Europe nous regarde » déclarait François Hollande à Tulle au soir du 6 mai. Oui, l'Europe vous regarde, l'Europe nous regarde ; mais vous, vous ne regardez plus l'Europe. Vous regardez votre nombril, celui d'une majorité éclatée, d'une majorité dispersée, d'une majorité divisée, d'une majorité incapable de se mettre d'accord sur l'essentiel. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
...é « Merkozy », venez aujourd'hui le défendre à la tribune. Vous qui naguère critiquiez l'austérité budgétaire, venez de vous y soumettre. Vous qui naguère vous étiez abstenus sur le mécanisme européen de stabilité, vous venez demander à votre majorité de voter un traité que vous avez jusqu'alors vilipendé. Alors, vous me direz que grâce au courage sans faille et au charisme sans égal de François Hollande, vous avez renégocié le traité. Mais même vos amis Verts et de la gauche de la gauche ne vous croient pas. La vérité est que vous n'avez rien renégocié du tout.
...l'exclusion sociale, la crise climatique et écologique, faute de vouloir trouver une réponse ensemble aux défis qui se posent ? Je voterai la ratification du TSCG, car nous avons besoin que soient respectées les disciplines budgétaires, comme nous avons besoin d'un engagement vigoureux en faveur de la croissance. Je salue le travail de conviction engagé dès son élection par le Président François Hollande auprès de nos amis allemands, avec les gouvernements italien et espagnol, pour inscrire la croissance aux côtés de la stabilité comme objectif pour l'Europe. Le désendettement et la réduction des déficits ne peuvent en effet qu'échouer s'ils se traduisent par une austérité sacrifiant toute perspective de croissance à moyen et long terme. Il y a une étrange illusion chez les adversaires du projet...
Oui, nous traversons une crise sans précédent, une crise que le Président Hollande a niée jusqu'à son arrivée à l'Élysée. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Oui, vous nous exhortez à adopter demain le traité Sarkozy que vous n'avez finalement pas renégocié. Oui, le Président Hollande, tellement pressé de dénoncer ce traité dit « Merkozy », a manqué mettre en péril le socle le plus solide de l'Europe que tous ses prédécesseurs ont soigneusement entretenu : le couple f...