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..., j'ai tellement envie de faire preuve de solidarité solidarité teintée même d'une certaine compassion. Nous aimerions vous aider, et nous allons vous aider parce que nous allons voter le traité. Nous n'aurons pas beaucoup de mal à le faire puisque ce traité, nous le savons tous et ce n'est pas la peine de masquer la réalité, est celui que vous appeliez le traité « Merkozy », signé par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
...ement dans l'hémicycle (Exclamations sur les bancs du groupe SRC. Applaudissements sur les bancs du groupe UMP), à l'endroit même où vous aviez dit que vous ne pouviez pas le voter. Pourquoi n'avez-vous pas agi comme un grand nombre de majorités dans l'alternance ? Jacques Chirac a poursuivi la construction européenne en prenant en compte les traités qu'avait signé François Mitterrand. Nicolas Sarkozy a poursuivi l'intégration européenne, souvent, c'est vrai, au travers de crises économiques mais c'est peut-être la façon de faire avancer l'Europe. Pendant cette campagne électorale, marquée par un antisarkozysme d'une violence inouïe, rien de ce qui était proposé ne trouvait grâce à vos yeux.
En réalité, il s'est passé ce qu'il se passe assez habituellement. Vingt-cinq pays avaient été convaincus par Nicolas Sarkozy de signer ce traité ; vous saviez donc, car je n'imagine pas une seconde que vous ayez eu l'incompétence de penser le contraire, que vous n'alliez pas le renégocier. Lorsque François Hollande part pour Berlin, il sait qu'Angela Merkel sait aussi qu'il ne sera pas renégocié. Le pacte de croissance est utile au Président français parce qu'il faut bien convaincre la majorité qui n'était pas capable...
Vous reprenez le paquet croissance antérieurement en place et vous ratifiez le traité signé par Nicolas Sarkozy. Très bien ! Et si vous allez plus loin, monsieur le Premier ministre, nous vous aiderons ; nous sommes prêts à vous aider à mettre en place la gouvernance économique européenne en germe dans ce traité , ainsi que la convergence et l'harmonisation fiscale, sans oublier le Parlement de la zone euro ; nous sommes également prêts à vous aider à aller peut-être un jour consulter le peuple français...
Discrètement : nous avons bien compris que notre présence vous gêne parce que tout ce que vous présentez aujourd'hui sous des angles attractifs n'est autre que ce que vous critiquiez jusqu'alors avec violence, uniquement parce qu'au bas du traité, il y avait le nom de Nicolas Sarkozy Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, le pouvoir change de mains et la démocratie fait qu'il y a des alternances, justifiées dans un pays qui aspire à un souffle démocratique. Je rappellerai simplement que le jour où vous quitterez le pouvoir et où nous le reprendrons, nous ne renierons pas l'ensemble de la construction européenne que vous aurez effectué. (Applaudissements sur les...
Enfin, comme l'ont dit le Président de la République et le ministre des affaires étrangères, notre agenda prioritaire est au sud : après l'échec patent de la tentative de l'union pour la Méditerranée de Nicolas Sarkozy, il y a un chemin euro-méditerranéen à construire. Nous avons un intérêt majeur à bâtir un ensemble régional commun qui arrime progressivement ce Sud dans une perspective démocratique. Ainsi, ratifier le traité est la seule attitude responsable. Nous devons soutenir les efforts du Gouvernement de la France pour réorienter la politique européenne et, tout simplement, réenchanter le rêve européen ...
Pas une ligne ni une virgule du traité signé par Nicolas Sarkozy n'ont été renégociées. Pas l'ombre d'un « eurobond » ou d'un project bond promis par le candidat Hollande ! Pas l'ombre d'une évolution des règles de la BCE ! Rien de tout cela ne figure dans le traité, qui n'a pas varié depuis le 9 mars dernier. Il est irresponsable pour un homme d'État, monsieur Cazeneuve, de mentir sur une chose aussi grave que les engagements internationaux de la France. On ...
Renégocier signifie « négocier de nouveau, en vue de parvenir à un accord modifié » ce n'est pas moi qui le dis, c'est le dictionnaire. Or, force est de constater que ce traité est un copié-collé du traité négocié par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel : il s'agit du même texte avec les mêmes mots et les mêmes engagements. Bref, si le changement, c'est pour dans deux ans, le reniement permanent, c'est pour maintenant. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Défaillance intellectuelle, mais aussi défaillance politique car vous n'avez pas le courage d'assumer vos divis...
... dans le cadre de sa stratégie UE 2020 ; la taxe sur les transactions financières enfin, c'est nous qui l'avons initiée afin de doter le budget européen de véritables ressources propres. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Mes chers collègues, nous avons besoin d'une Europe politique et économique forte. Comme le disait le Président Nicolas Sarkozy, « l'Europe n'est plus un choix ou une option, c'est une nécessité ». Alors, oui, droite et centre ensemble, nous faisons le choix de la France, celui de l'Europe, celui de la France dans l'Europe, car c'est le seul choix qui nous permettra de continuer à défendre nos positions et nos valeurs dans le monde de demain et d'après-demain. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)
J'ai admiré les gouvernants à l'initiative : de Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand et, plus près de nous, Chirac et Sarkozy, dont il faut saluer la présidence européenne en pleine crise. Tous, par-delà les clivages politiques, ont relevé les défis et ont fait preuve de réactivité et d'ambition. Aujourd'hui, les Français, lourdement impactés par la crise, s'angoissent devant votre manque de perspectives et le peu d'enthousiasme que vous manifestez pour ce qu'il convient de faire. (Applaudissements sur les bancs du gro...
Oui, nous traversons une crise sans précédent, une crise que le Président Hollande a niée jusqu'à son arrivée à l'Élysée. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Oui, vous nous exhortez à adopter demain le traité Sarkozy que vous n'avez finalement pas renégocié. Oui, le Président Hollande, tellement pressé de dénoncer ce traité dit « Merkozy », a manqué mettre en péril le socle le plus solide de l'Europe que tous ses prédécesseurs ont soigneusement entretenu : le couple franco-allemand.
...me douté ? Cela relève de l'héroïsme, vu le nombre d'eurosceptiques : les Verts, une partie du parti socialiste et le front de gauche, sans compter l'autre côté de l'échiquier politique. Hésitation et politiquement correct, voilà votre credo ! Mme Guigou, présidente de la commission des affaires étrangères, a très finement résumé la situation concernant ce traité : « C'est, dit-elle, un héritage Sarkozy que nous n'aimons pas, mais, s'il n'est pas voté, nous sombrerons dans la crise. » Nicolas Sarkozy avait un avantage : il avait une vision politique de l'Europe, pour maintenant et pour après. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.) Vous, c'est un vide sidérant ! On supporte pourtant mieux la tempête quand on donne motif à espérer le retour du calme et du soleil. D...