Interventions sur "étudiant"

272 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Je vais retirer cet amendement, parce que nous sommes dans une politique des petits pas. Mais je précise tout de même qu'il est meilleur que le vôtre, monsieur le rapporteur, car il aurait permis d'assurer aux élèves des classes préparatoires un véritable statut d'étudiant !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

Je reviens sur l'amendement défendu par M. Fasquelle qui, pour les radicaux, n'a pas la phobie de l'étudiant étranger. Hier, j'ai salué Jacques Toubon devant le Palais Bourbon nous avons quelque accointance puisqu'il est lyonnais. Je me disais en le voyant que, depuis 1994, le législateur n'avait rien fait. Il s'est appuyé sur cette loi qui interdisait tout cours et tout examen dispensé en langue étrangère, puis on a laissé faire. Tout à l'heure, monsieur Fasquelle, vous interpelliez la ministre sur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

...que l'on me demande d'intervenir en anglais. Eh bien je dis « non ! » et nous revenons à la langue française. Lorsque le juge grec est arrivé à la Cour de justice des Communautés européennes, il ne parlait pas français. Nos juges lui ont simplement demandé de s'y mettre. Et il s'y est mis ! Étrange, n'est-ce pas ? Voilà ce qui se passe quand on adopte une position ferme ! Lorsqu'on accueille des étudiants étrangers, faisons leur suivre une formation linguistique accélérée : ils s'y mettront. C'est aussi simple que cela. Mais si, à chaque fois, vous baissez pavillon, vous perdez la bataille de la stratégie d'influence et vous vous mettez dans une position de faiblesse. C'est la raison pour laquelle, madame la ministre, je ne retire pas cet amendement. Je le maintiens !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...le 18, les arguments avancés sont assez intéressants : lorsque la mesure vient du Gouvernement, c'est de la réorientation active, et lorsqu'elle vient de l'opposition, cela devient de la sélection ! Il y a tout de même deux poids deux mesures. Par ailleurs, la question de fond n'est pas de savoir s'il y a un couperet à l'issue de la première année des études médicales, c'est celle de la réussite étudiante. Vous partez du principe que le taux d'échec au sein du cursus des études médicales est important, mais il y a d'autres filières dans lesquels ces taux sont élevés, et je considère que ce n'est pas satisfaisant. Le dispositif de l'article 22 est de nature à réduire ces taux d'échec, à améliorer la réussite. L'enjeu est bien là et il faut véritablement se pencher sur cette question. C'est pourquo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

Bien sûr, nous sommes favorables à accueillir des étudiants étrangers, à leur donner les cours dans la langue qu'il faut. Mais nous sommes aussi attachés à ce que ces étudiants apprennent le français afin d'être ensuite des ambassadeurs du français et de la culture française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Guégot :

...que Patrick Hetzel. La rédaction de l'amendement me surprend, en ce qu'elle définit les meilleurs élèves comme ceux qui obtiennent les meilleurs résultats au baccalauréat. Nous savons tous que ce critère ne suffit pas. Ainsi, le mécanisme d'admission post-bac analyse les parcours des élèves et leurs résultats dans les deux classes de première et de terminale. Cela permet de définir des profils d'étudiants qui serviront à effectuer les choix d'orientation. Et voilà que cet amendement décide que cette chance supplémentaire va être donnée à ceux qui ont les meilleurs résultats au baccalauréat ! Même si l'approche est louable, c'est assez réducteur, car d'excellents élèves ne seront pas identifiés. C'est en partant du principe que les résultats du bac ne suffisent pas que le système d'admission post-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

...ens, d'appliquer l'article 18 du projet de loi en Nouvelle-Calédonie dès sa publication. Il faudrait, dans cette hypothèse, modifier l'article 66 du projet, pour que n'y soit plus précisé que l'article 18 n'a pas vocation à s'appliquer dans nos territoires. J'insiste parce que, pour les raisons que j'ai indiquées tout à l'heure, les universités de Nouvelle-Calédonie comptent quasiment un tiers d'étudiants bacheliers professionnels ou technologiques. C'est le double de la moyenne métropolitaine. L'application de cet article s'impose donc en Nouvelle-Calédonie plus qu'ailleurs. Je souhaite donc que le Gouvernement m'éclaire sur cette question. Cela me paraît nécessaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Dufau :

...e M. Feltesse. Tantôt l'anglais était extrêmement préjudiciable et il fallait s'en méfier, tantôt la situation actuelle était telle qu'elle était devenue irréversible. Je l'avoue, j'étais un peu perdu ! S'agissant de notre amendement, la volonté, qui nous est commune, est d'encadrer au maximum les conditions dans lesquelles les enseignements dans des langues étrangères pourront se faire pour les étudiants étrangers. Il ne s'agit pas de généraliser ce dispositif, mais d'en conserver le caractère exceptionnel : des exceptions peuvent être « admises pour certains enseignements lorsqu'elles sont justifiées par des nécessités pédagogiques et que ces enseignements sont dispensés dans le cadre d'un accord ». Autrement dit, cet amendement, qui est de précision, introduit une condition supplémentaire pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

Si on habitue les jeunes étudiants à ne s'exprimer qu'en anglais, on encourage ce genre de situation qui m'a beaucoup frappé, peiné et révolté. C'est la raison pour laquelle j'affirme qu'il y a un grand danger.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

Je ne veux pas faire durer le débat, car il nous faut maintenant parvenir à une solution. J'ai le regret de dire à mon collègue Dufau, avec lequel j'ai entretenu un dialogue amical et fructueux à ce sujet, que la notion de nécessité pédagogique ferme la porte à l'attractivité. Elle est valable pour les étudiants français apprenant les langues étrangères, mais pas pour attirer des étudiants étrangers car cela se fera sans nécessité pédagogique précisément mais pour d'excellentes raisons d'attractivité. Je crains donc, mon cher collègue, que votre amendement ne nous mette dans des difficultés supplémentaires. J'en ai quant à moi proposé un qui renvoie au pouvoir réglementaire, dont nous parlerons ensuite....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

M. le rapporteur se soucie d'augmenter les financements de l'enseignement supérieur. C'est parfaitement louable. Cependant, lorsque nous avons évoqué, il y a quelques heures, la même possibilité à propos des étudiants étrangers, la porte s'est fermée. Cela montre bien qu'il n'y avait là qu'une question de symbole et qu'il ne s'agissait pas de traiter au fond la question des ressources des universités. Je déplore, pour ma part, que cette question qui concernait les étudiants étrangers ait été balayée et que l'on se soit focalisé finalement sur les classes préparatoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Nous venons d'avoir un débat passionné. L'article 2 comporte selon moi deux sujets importants qu'il ne faut pas superposer. Le premier vient d'être évoqué, c'est la question de l'attractivité de nos établissements français d'enseignement supérieur. Il en est un deuxième, lui aussi lié à une problématique linguistique, c'est celui de l'employabilité et de la formation de nos étudiants français. L'Alsace, que je connais bien, compte aujourd'hui 60 000 personnes qui travaillent de l'autre côté du Rhin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Non, pas en anglais, nos travailleurs frontaliers s'expriment bien sûr le plus souvent en allemand. Nous avons aujourd'hui l'occasion de pérenniser les échanges transfrontaliers, c'est pourquoi il est important qu'un certain nombre d'enseignements professionnels puissent être assurés non pas uniquement en langue française, mais aussi parfois en allemand. Les échanges montrent d'ailleurs que nos étudiants ont un déficit en la matière. Même s'il existe des cours en allemand de grande valeur, on se heurte aujourd'hui une limite de nature législative très simple : il est possible d'avoir un enseignement d'allemand économique mais il est impossible d'avoir un cours d'économie directement en allemand. C'est pourquoi certains de mes collègues et moi-même présentons un amendement qui vise à favoriser l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...nnée du master est automatique. En revanche, il existe une césure entre la première et la seconde année du master. Pour être cohérent, pour créer un continuum à l'intérieur du cursus de master, il est opportun d'avancer d'un an le processus de sélection et de permettre à tous ceux qui entrent en première année de master de faire l'intégralité du cursus de master. Aujourd'hui, un certain nombre d'étudiants valident une première année de master mais ne peuvent poursuivre ensuite, tout simplement parce que les textes régissant les masters sont toujours ceux qui étaient en vigueur dans l'ancien système des maîtrises. La licence constitue un bloc homogène, également conçu dans l'idée de permettre une insertion professionnelle. Plus que jamais donc, pour renforcer la cohérence des masters, il est oppor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Merci pour votre réponse, madame la ministre, et je veux bien admettre toute logique gagnant-gagnant. Mais expliquez-nous une chose : considérez-vous que tout étudiant titulaire d'une licence a vocation à poursuivre automatiquement ses études en première année de master ? Et si oui, comme c'est le cas aujourd'hui, doit-il poursuivre automatiquement en deuxième année de master ? Dans ce cas, vous partez du principe que tout le monde doit aller jusqu'au master 2 ! Et si, comme vous l'avez dit à l'instant, vous maintenez la séparation entre le master 1 et le mast...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

Je propose de compléter l'alinéa 2 par une phrase relative aux étudiants français, beaucoup plus précise et restrictive que l'amendement présenté par M. Hetzel. En effet, les exceptions prévues par le texte ne précisent pas leur situation. Or il peut être intéressant d'ouvrir dans certaines limites un enseignement en langue étrangère aux étudiants français afin d'ajouter à la qualité de leur formation et de faciliter leur insertion professionnelle. Ainsi, l'incitati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Dessus :

... les amendements précédents ont permis une avancée importante, je vous demande de m'accorder quelques minutes pour vous présenter cet amendement qui est soutenu par cinquante députés de la majorité. Nous disons oui à des cours dispensés en anglais ou dans une autre langue étrangère afin que notre pays reste à la pointe des savoirs et de la recherche, et oui à l'ouverture de tels cours à tous les étudiants, mais l'apprentissage de la langue doit se faire bien en amont, dès l'école, comme le prévoit la loi Peillon. Telle est la condition de la mise en place de cette vraie mesure sociale. Nous disons également oui à l'accueil du plus grand nombre d'étudiants étrangers auxquels on saura proposer autre chose que McDo et Disneyland : qualité d'hébergement, découverte de notre culture et maîtrise de not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

...nous le statut de doctorant, car ils sont bel et bien concernés par l'article 19 bis. On se plaint toujours, dans notre pays, du manque de docteurs dans nos universités : alors il faut faire quelque chose ! On sait que plus de la moitié des doctorants abandonnent leur travail de recherche dans les premières années, car ils ne sont absolument pas accompagnés correctement. Ils ne sont qu'un énième étudiant pour un directeur de recherches qui n'a pas le temps de s'occuper d'eux. Ces étudiants disposaient par ailleurs d'une allocation de recherche : autant d'argent de l'État gaspillé, simplement par manque de suivi des doctorants. Il y a, certes, des chartes des thèses, et des écoles doctorales qui sont excellentes, mais d'autres non Nous souhaitons, en créant un statut du doctorant, homogénéiser l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

Cet amendement vise à modifier l'article L. 612-11 du code de l'éducation, qui prévoit une gratification minimale pour les stages de plus de deux mois. Cette disposition ne s'applique qu'aux stages effectués sur le territoire national. Or, de plus en plus de stages s'effectuent à l'étranger, et de plus en plus d'étudiants qui souhaiteraient en faire ne le peuvent pas, faute de moyens. Il s'agit donc d'une question d'équité : il faut permettre à tous les jeunes d'effectuer des stages à l'étranger aussi bien que sur le territoire national, en obtenant la même gratification.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Il s'agit d'un vrai problème. La commission des affaires culturelles a cependant émis un avis défavorable, pour une raison très simple : comment la loi française pourrait-elle faire peser des obligations sur des entreprises étrangères ? On pourrait envisager de rédiger l'amendement de manière totalement différente, en précisant que les étudiants inscrits dans une université française ne peuvent pas accepter des stages ne donnant pas lieu au versement d'une gratification. Quoi qu'il en soit, je ne vois pas comment le droit français pourrait imposer des obligations à des entreprises de droit étranger.