Interventions sur "solidarité"

22 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Girardin :

...is même avec espoir. Elle constitue un premier pas vers une intégration plus poussée. Je voterai donc en faveur de ce traité, mais en attendant la suite avec impatience. Et la suite est déjà connue, car ce traité ne vient pas seul. Le sommet européen des 28 et 29 juin dernier a ouvert la voie à une réorientation des politiques européennes, ayant comme objectifs l'intégration, la croissance et la solidarité. Le pacte de croissance est le symbole de cette nouvelle donne européenne : alors que la rigueur était encore récemment la seule solution proposée, le soutien à la croissance constitue désormais un nouvel objectif. Certes, les 120 milliards ne sont pas suffisants, et aucune des mesures annoncées n'est à même d'inverser la conjoncture économique actuelle. Mais il ne s'agit que d'une première éta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Girardin :

...ieur le ministre, les radicaux de gauche, fervents défenseurs de l'intégration, combattront à vos côtés et seront une force de proposition. Je conclurai mon propos par cette phrase célèbre de Robert Schuman, qui illustre parfaitement la situation actuelle : « l'Europe ne se fera pas d'un seul coup, ni dans une conception d'ensemble. Elle se fera par des constructions concrètes créant d'abord une solidarité de fait ». (Applaudissements sur les bancs des groupes RRDP et SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Ce vote, qui ne serait pas conforme à la volonté gouvernementale, ne saurait être considéré comme une position de défiance, puisque le président de la République a vu mon niveau d'engagement à ses côtés lors de la campagne de mai 2012 sur le territoire de la Guyane. Ma posture actuelle doit être vue comme un cri de raison qui exprime une solidarité active à l'égard d'un homme et d'un projet qui, en Guyane notamment, ont su décliner un vrai message d'espoir face à des électeurs en quête de nouvelles perspectives. Aujourd'hui, je demande à être convaincu de la pertinence de notre choix collectif, qui doit s'appuyer sur une place plus importante faite à la relance au sein du pacte de croissance. Je souhaiterais tout simplement avoir la garan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...ulation nationale ses compétences pour les petites et moyennes banques, que s'il y a ratification. Quant à la taxe sur les transactions financières, créée par l'ancienne majorité bien avant ces débats sur la ratification, vous en avez simplement doublé le taux. Pour nous, elle est très modeste et ce n'est en rien une contrepartie. Le quatrième engagement du candidat François Hollande concerne la solidarité financière entre les peuples européens. Mais, son idée, c'était la mutualisation des dettes des États, qui a été purement et simplement écartée. On ne peut donc nullement parler de succès en la matière. En conclusion, M. le président du groupe socialiste veut justifier par ces quatre contreparties l'adoption du traité de bonne gouvernance, dont le nouveau président de la République n'a pas obten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Dufau :

...érence. Il faut les placer dans les meilleures conditions pour enclencher la relance en Europe et le redressement en France, pour permettre une politique sociale et solidaire que les peuples réclament. Voilà notre objectif, il passe par un redressement des comptes publics avec, pour fil conducteur, la justice dans les efforts demandés et la nécessité d'une politique de croissance, d'emploi et de solidarité. Ce qui nous est demandé aujourd'hui, quels que soient les bancs où nous siégeons, c'est, je le répète, un effort de cohérence qui, dès les prochains sommets européens, permettra à la France de parler avec force et donc d'être entendue. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Caullet :

N'oublions pas que la France respectait les critères de Maastricht après une législature de gauche et que ce sont les choix politiques des dix dernières années qui ont mis ce résultat bien à mal. Le redressement est donc nécessaire pour retrouver des marges de manoeuvre pour une action publique résolue en faveur du progrès et de la solidarité, ce qui implique de mettre un terme à la politique du tout-libéral si chère à Nicolas Sarkozy et aux bancs du groupe UMP, et à laquelle il a toujours fait allégeance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Caullet :

mais de retrouver la voie de la solidarité pour sortir de cette spirale les pays qui y sont déjà. Il ne s'agit pas d'abandon de souveraineté, mais d'échapper aux replis égoïstes qui conduiraient à l'abandon des peuples qui souffrent et à la destruction de l'idée européenne. Ce que François Hollande a obtenu pour l'Europe en adjonction au traité,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Caullet :

...e prospérité relative dont le caractère temporaire rappellerait plutôt la triste expérience des Curiace, les autres dans une spirale de la misère qui s'est si souvent terminée dans le déni de démocratie et la xénophobie. À ceux qui s'apprêtent à prôner cette prise de risque en rejetant le traité, je demande de voir le coup redoutable que cela représenterait pour les valeurs de la gauche, pour la solidarité, pour la prééminence de la démocratie sur les marchés et pour le dépassement des nationalismes. C'est au nom de ces valeurs qu'il faut justement saisir la chance d'une réorientation durable de l'Europe. C'est une opportunité que nous devons être fiers de saisir. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Guittet :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je veux vous dire, sans contorsions, que je suis une Européenne convaincue, et que la préservation de la construction européenne est à mon sens vitale pour la France. Nous traversons une période difficile, qui rend encore plus criant notre besoin d'Europe, celui d'une Europe tournée vers la croissance, l'emploi et la solidarité entre les États et les peuples.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Guittet :

...e traité scellé cet hiver à Bruxelles, mais celui qui est adossé au pacte européen négocié par François Hollande : il marque une forte volonté politique de réorienter la construction européenne. S'il n'est pas totalement satisfaisant, ce texte apporte néanmoins des éléments de réponse à la crise économique que traverse l'Europe et il ouvre la voie à une Europe plus intégrée et plus solidaire. La solidarité, qui était si chère à nos pères fondateurs, a été longtemps mise de côté par les politiques européennes de droite et elle nous a fait défaut. Le système intergouvernemental a montré ses limites : l'Europe ne peut pas se contenter d'être un grand marché. Nous devons bâtir une véritable gouvernance économique européenne, et ce traité nous en donne les moyens puisqu'il offre plusieurs solutions sus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeric Bréhier :

...pour ce TSCG, car il existe le pacte de croissance et de l'emploi, mais ce n'est pas pour solde de tout compte ». L'enjeu, c'est de dire au Président de la République : « Nous soutenons la réorientation de la politique européenne que vous avez engagée, car c'est la condition du redressement et la solution pour sortir de la crise. » L'enjeu, c'est bien de relancer la construction de l'Europe de la solidarité. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Bridey :

...iant devant les oukases de nos partenaires, ni de lâcheté en renonçant à exiger des contreparties sociales et démocratiques. Le Président de la République porte la conviction et la volonté des pères fondateurs de l'Europe pour reprendre la marche en avant du progrès dans un espace démocratique renforcé. C'est cette conviction dans l'action qui guide notre projet : plus d'intégration mais plus de solidarité ; plus d'Europe mais plus de croissance et de justice. Tel est le sens de la réorientation de la politique européenne qu'a obtenue François Hollande dès le sommet des 28 et 29 juin derniers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Bridey :

...nitif. Alors, mes chers collègues, je voterai oui. Trois fois oui. Je voterai oui par conviction que notre avenir est européen et que le redressement de la France impose la relance de la construction de l'Europe. Je voterai oui par confiance en notre capacité et en notre volonté commune de faire de l'Europe un espace de croissance économique, un modèle de vitalité démocratique et un exemple de solidarité citoyenne. Je voterai oui pour soutenir l'action du Président de la République et de son gouvernement. Sa détermination à réorienter la politique européenne est reconnue par tous et son action n'aura de chance de réussir que si le traité et le « paquet » européens sont validés. Je voterai oui avec vous pour ces trois raisons. C'est la seule voie possible pour transformer le rêve européen en réa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Destans :

Non, l'Union européenne n'est pas une entité hors sol, désincarnée, sur laquelle le politique et les peuples n'auraient pas de prise. L'Union européenne, c'est ce que 27 chefs d'État et de gouvernement en font. L'incapacité à faire face à la crise, à apporter des solutions pérennes, la difficulté à affirmer une solidarité : cela reste une responsabilité politique, quelles que soient la conjoncture et les circonstances. Et c'était la vôtre, mesdames et messieurs de l'opposition Les plans d'austérité, l'étranglement de la Grèce, l'explosion du chômage et de la précarité en Espagne et en Italie : c'est cette impasse-là, terrible, délétère, mortifère, qu'il faut affronter. Il n'y a pas de place ici pour la démagogie,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Destans :

et nous aurions voulu des mécanismes de solidarité plus clairs encore à l'égard des pays du Sud de l'Union européenne, aujourd'hui dans la tourmente. Nous nous interrogeons sur cette spirale de la dette et du remboursement. Mais des signes ont été donnés qui vont dans le bon sens, renforcés par la récente annonce de Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, sur le rachat par celle-ci de dettes d'État italiennes ou espagnoles. Un c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Destans :

Ainsi, mes chers collègues, nous posons les premières pierres d'un nouveau projet européen qui ne se résume pas à une cure d'austérité. Nous avons réintroduit de la solidarité et tracé de nouvelles perspectives grâce à un pacte de croissance qui permettra de financer des projets d'avenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

...ier ministre, Jean-Marc Ayrault, nous a fait l'honneur et le plaisir de participer, ce dimanche, aux travaux de clôture de notre congrès national, un congrès consacré en bonne partie à l'examen de cette question. En votant à la quasi-unanimité en faveur de la ratification, les radicaux ont voulu exprimer deux idées simples et liées de longue date à la philosophie politique radicale : réalisme et solidarité. Lorsqu'ils font le choix du réalisme, les radicaux n'abdiquent pas leur vision idéale de l'Europe. Résolument fédéralistes, nous rêvons d'une Union européenne enfin investie des compétences qui ne peuvent plus, on le voit chaque jour, s'exercer efficacement au niveau des États. Si nous appelons de nos voeux un transfert de compétences des États vers l'Union, nous voyons ce transfert comme une p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

...ou a fortiori des Vingt-Sept, l'Europe ne peut se construire que par compromis. Tous les traités que nous avons eus à connaître étaient par nature imparfaits. Mais chacun a permis, d'une part, d'enregistrer un progrès et, d'autre part, d'enclencher une dynamique. Tel est bien le cas du traité qui nous est soumis et que j'appellerai, pour simplifier, traité de discipline budgétaire européenne, la solidarité entre membres de l'Eurogroupe ayant été traitée par ailleurs. On peut, tout d'abord, s'étonner devant la levée de boucliers des eurosceptiques ou europhobes, qui n'hésitent pas à parler de « transfert de souveraineté » à propos du simple pouvoir de lecture des budgets et d'observation conféré à la Commission européenne. Je rappelle que je suis, pour ma part, favorable à une compétence budgétaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

... à l'attente d'une Europe idéale, malheureusement hors d'atteinte pour le moment. Comme Laurent Fabius l'a parfaitement expliqué tout à l'heure, un rejet de ce traité entraînerait des conséquences dramatiques pour nos concitoyens, pour la France. Sans vouloir jouer à se faire peur, la réalisation de ce scénario catastrophe mettrait en cause la construction européenne elle-même. Pour conclure, la solidarité et la loyauté des radicaux, membres à part entière de la majorité, les amènent à soutenir le progrès pour lequel le Président de la République et il s'agit bien de François Hollande , après avoir amélioré l'accord, a engagé la parole de la France. Il nous a tous engagés. La solidarité et la loyauté des radicaux permettent, par notre vote, de consolider une majorité de gauche par l'adoption de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

...adame la présidente de la commission des affaires européennes, mes chers collègues, le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire chaque mot a son importance s'inscrit dans un mouvement d'organisation du processus décisionnel des pays de la zone euro, en cours depuis la fin des années 2000. Il constitue une des pièces du puzzle de la solidarité et de la souveraineté européennes. En cent jours seulement, les engagements de campagne de François Hollande ont été tenus et le travail de conviction du chef de l'État auprès de ses partenaires européens a payé. Le Président de la République ne voulait pas d'une « règle d'or » inscrite dans la Constitution. Le Conseil constitutionnel lui a donné raison. Il voulait un pacte de croissance pour fa...