Interventions sur "université"

81 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

...tion, plutôt que celles de la concurrence et de la compétition, et qui renoue ainsi avec les valeurs qui sont au fondement de la communauté de la science et de l’enseignement. C’est un texte qui donne un nouvel élan à la recherche française, en la dotant d’une vision à long terme, sous l’égide d’un État redevenu stratège, et l’ouvrant avec courage vers l’international. Il est indispensable pour l’université de la Réunion, que je connais un peu mieux que les autres et qui est la seule université française de tout l’Océan indien, d’assumer pleinement son rôle dans le rayonnement de la France, à travers des coopérations universitaires avec les pays de sa zone géographique. C’est un texte qui réaffirme l’ancrage territorial, le rôle et la mission de nos universités dans leur environnement régional, nota...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

Expression anglaise, certes, mais historique ! New Deal , parce que ces mesures reposent sur un équilibre subtil entre droits nouveaux pour les stagiaires, responsabilités renforcées pour les universités, mission complémentaire pour les inspecteurs du travail, et enfin respect d’un minimum de règles, notamment de transparence, par les entreprises et les organismes d’accueil. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas d’interdire les stages ou de les rendre impossibles par le jeu d’une réglementation excessive. Il s’agit au contraire de leur redonner un sens pour mieux les développer et les rendre ac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...urquoi notre système d’enseignement supérieur doit faire preuve d’audace. Pour commencer, nous ne devons pas craindre de renforcer ardemment le lien entre l’enseignement supérieur et le monde de l’entreprise. Chaque étudiant, dès le premier cycle, doit pouvoir recevoir une formation d’initiation à la vie de l’entreprise et bénéficier de stages. Dans le même temps, les instances de gouvernance des universités doivent s’ouvrir, plus qu’aujourd’hui, à des acteurs de l’industrie, du commerce et des services. Ma deuxième conviction est que nous devons assumer l’existence classes préparatoires et de grandes écoles qui restent indépendantes des structures universitaires. Prenons garde à ne pas freiner les initiatives de nos grandes écoles ou à les contraindre ; elles restent un formidable atout pour notre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Faisons preuve d’ouverture et de bon sens, et ne cherchons pas à tout réglementer dans le détail par la loi. Faisons confiance aux acteurs de l’enseignement supérieur. J’en viens à ma quatrième conviction : il faut renforcer l’ancrage territorial de nos universités et de nos grandes écoles. Dans le système d’enseignement supérieur des années 2030, il ne doit pas y avoir Paris, quelques métropoles régionales et, partout ailleurs, le désert français ! Les villes moyennes ont besoin de formations supérieures ciblées, cohérentes avec les besoins des entreprises, et articulées avec l’offre d’enseignement des métropoles voisines. Je suis persuadé qu’une ville co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...e que la viticulture gagnerait à être encore plus valorisée dans ma belle région de Bourgogne ! Plus sérieusement, je conclurai en énonçant une cinquième conviction, sans doute la plus audacieuse : n’ayons pas peur de mettre en oeuvre une orientation sélective des bacheliers vers les différentes filières d’enseignement supérieur. Chacun a ces chiffres à l’esprit : un quart des jeunes sortent de l’université sans aucun diplôme, et seuls 47 % des étudiants inscrits en première année à l’université passent en deuxième année. Cet échec massif au cours des premières années d’université doit être combattu vigoureusement. Il faut mettre fin à la sélection par l’échec et oser organiser enfin une orientation sélective active des bacheliers vers les filières d’enseignement supérieur. C’est pourquoi je suis fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Nachury :

...tes étaient déjà dans la loi de 2007. Deuxième question : quels sont les moyens prévus pour accompagner ces engagements dits nouveaux ? Le rapporteur a regretté, dans sa présentation en commission ainsi que dans l’hémicycle, l’absence d’engagements financiers et appelé de ses voeux un livre blanc de l’enseignement supérieur et de la recherche, associant stratégie et moyens. La réalité est que les universités ont dû réduire leur budget de fonctionnement de 4 %. Quant aux 1 000 postes supplémentaires destinés à la réussite en licence, ne s’agit-il pas d’un effet d’annonce à l’heure des gels des postes et des difficultés financières ? Aucune précision n’est donnée sur la nature de ces postes et les qualités qui permettraient de s’adapter à un public hétérogène en première année et de faire évoluer les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAudrey Linkenheld :

...is, enseignement supérieur et recherche sont réunis dans un seul et même projet de loi. Cela montre bien l’importance que revêt à vos yeux la recherche, madame la ministre. Les chercheurs que je rencontre me disent tous combien ces deux sujets, enseignement supérieur et recherche, sont inséparables. Et je peux vous dire qu’ils sont nombreux, ces chercheurs, dans ma circonscription qui compte deux universités, 200 labos publics et privés dont 31 associés au CNRS, cinq écoles d’ingénieurs et de nombreux instituts renommés comme l’IEMN et l’INRIA. La recherche est un levier essentiel pour contribuer au redressement de notre pays, soutenir l’activité et l’emploi, et pour développer l’innovation de nos entreprises et de nos PME. C’est pourquoi il est heureux que ce projet de loi prévoie le principe d’un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Comment faire ? Par les échanges d’étudiants, notamment par le programme Erasmus Et, croyez-moi, cela peut très bien fonctionner, même si certains ont estimés que les crédits étaient excessifs. Faut-il pour autant organiser un cursus dans une langue spécifique sur notre territoire, dans nos universités, une telle pratique étant, paraît-il, censée attirer les étudiants étrangers ? On nous donne en exemple les pays scandinaves, telle la Suède, ainsi que les Pays-Bas. Depuis quand l’analogie avec ces États, valeureux, certes, constitue-t-elle une politique publique pour notre pays ? Les bras m’en tombent ! Vous n’allez quand même pas comparer la France, avec sa stratégie d’influence et la francop...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...ers les sections de techniciens supérieurs aux titulaires d’un baccalauréat professionnel et vers les instituts universitaires de technologie aux titulaires d’un baccalauréat technologique. Si, de prime abord, cette mesure peut paraître séduisante – plusieurs collègues de la majorité l’ont reconnu tout à l’heure –, en ce qu’elle peut éviter d’orienter un trop grand nombre de ces bacheliers vers l’université et contribuer ainsi à diminuer le taux d’échec contre lequel vous voulez lutter, madame la ministre, elle peut aussi avoir très rapidement des effets destructeurs sur les IUT : c’est ce que je veux essayer de vous démontrer. Une constatation, au préalable : il n’existe pas toujours un nombre suffisant de bacheliers technologiques susceptibles d’être accueillis en IUT, à moins de vouloir niveler p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Dufau :

...eut admettre ; troisièmement, il précise et encadre un mouvement déjà existant. Tout en prenant acte de vos arguments, je m’interroge : s’il s’agissait, notamment, de régulariser une situation de fait, fallait-il recourir à des dispositions législatives ou pouvait-on se contenter de mesures réglementaires ? Était-il nécessaire de relancer un débat déjà tranché dans les grandes écoles et certaines universités ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Monsieur le président, madame la ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, ce projet de loi, issu d’une des nombreuses promesses de campagne de François Hollande, est très loin de répondre aux enjeux fondamentaux de l’enseignement supérieur et risque, en rigidifiant leur gouvernance, de briser la dynamique qui a été engagée depuis cinq ans dans les universités françaises. Après vous être attaqués à l’école de la République, dans notre assemblée, il y a quelques semaines et ces jours-ci au Sénat, vous détricotez une fois de plus le travail de la législature précédente. Avec mes collègues de l’opposition, nous reprochons tout d’abord à ce texte de réduire presque à néant l’autonomie des universités en accumulant notamment les contraintes institutionnell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

...nement supérieur a besoin de souplesse et de marges e manoeuvre pour se moderniser, votre projet de loi, madame la ministre,ne fait que recentraliser le système et donner des gages aux corporatismes internes. Vous dénoncez, chers collègues de la majorité, la réforme que nous avions mise en oeuvre. Pourtant, je tiens à vous rappeler que l’autonomie que nous avons proposée a été plébiscitée par les universités : choisie librement par cinquante et une universités sur quatre-vingt quatre au 1er janvier 2010, elle l’a été par soixante-treize universités au 1er janvier 2011. Depuis le 1er janvier 2012, toutes les universités,à l’exception des universités de La Réunion, des Antilles-Guyane et de Polynésie française, bénéficient des responsabilités et compétences élargies. Pour toutes ces raisons, madame la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

... véritable ambition pour l’enseignement supérieur et la recherche. Comment en est-on arrivé là ? Votre texte est un agrégat de mesures cosmétiques, idéologiques et, enfin, techniques, essentiellement inspirées par le souci de défaire ce qui avait été fait. Vous n’hésitez pas à remettre en cause les pôles de recherche et d’enseignement supérieur, les PRES, qui réunissent aujourd’hui l’ensemble des universités et la plupart des grandes écoles dans des structures communes, alors que cela avait été un travail gigantesque de les réunir. Vous décidez de fondre les quelque cent établissements français d’enseignement supérieur actuels en une trentaine de sites, les « communautés d’universités », qui n’auront comme compétences que celles que les établissements voudront bien leur déléguer. Puisque ces établis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

...ure tardive, je voudrais rappeler que le projet de loi que nous étudions est le fruit d’une démarche fondée sur le dialogue et la confiance et qu’il s’inscrit dans la continuité de la loi de refondation de l’école. Il traduit la volonté de notre gouvernement de réformer l’enseignement en profondeur, ouvrant ainsi la porte vers toutes les transformations et tous les possibles, de la maternelle à l’université. Logique, cohérence, soulagement : le Président de la République et le Gouvernement, et vous-même, madame la ministre, avez parfaitement compris que l’enseignement occupait une place essentielle dans le redressement de noter pays. Grâce à la refondation de l’école, à l’investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche, nous pouvons former l’espoir de préparer la France de demain ; soye...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le président de la commission, messieurs les rapporteurs, chers collègues, la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, dite loi Précresse, est l’une des premières grandes lois du quinquennat précédent. Dès le mois de juillet 2007 la majorité s’était attelée à un sujet prioritaire pour elle, la question des universités, en leur permettant de devenir autonomes. Au plus près des réalités du terrain, les établissements disposaient ainsi de tous les leviers pour conduire les stratégies les plus adaptées à leur conte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

D’ailleurs, la conférence des présidents d’université – la CPU –, qui vous était favorable au moment de la présentation de votre projet de loi, critique désormais avec force ce qu’elle appelle « une tromperie sur les moyens 2013 affectés aux universités ». Elle parle même d’un projet LRU II non financé, et vous a demandé de retirer votre texte afin de réfléchir à une révolution de l’ensemble du premier cycle.On comprend alors, comme Patrick Hetzel l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

Même si vous avez évoqué la fixation de ces quotas dans la concertation, vous n’avez pas réussi à calmer la colère des directeurs et présidents d’IUT, en grève jeudi dernier. La préservation des IUT n’était-elle pas, pourtant, une promesse de campagne de votre candidat ? Concernant la nouvelle gouvernance des universités, elle semble provenir de l’organisation délibérée d’un face-à-face entre deux instances, un conseil académique pléthorique que vous créez, et le conseil d’administration. Cette université bicéphale semble vouée à paralyser et bloquer le système. Il ne peut y avoir qu’une autorité décisionnelle, le président et son conseil d’administration, sauf à vouloir la mort d’un système, au point que certai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

Madame la présidente, madame la ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, le projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche répond à une véritable attente en affichant un objectif, la réussite des étudiants. Ce texte intervient à un moment où la situation de l'université est préoccupante et où, devant le défi de la compétitivité, le rôle et le poids de la recherche sont questionnés. Nous constatons avec satisfaction qu'il s'agit du premier texte de loi qui rend indissociables l'enseignement supérieur et la recherche. Cette volonté est audacieuse ; elle devrait pourtant relever de l'évidence. Donner à la jeunesse un niveau de formation élevé, c'est fournir à la F...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

, auquel nous sommes tant attachés, soit toujours impulsé par nos universités. La finalité des cycles universitaires doit rester l'emploi. Il en va de la réussite de nos étudiants, de l'insertion professionnelle de nos jeunes diplômés, de la qualité de notre recherche, de la compétitivité de notre pays et de sa place dans le monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

... même si la commission a adopté l'idée d'une future programmation pluriannuelle des moyens. Vous avez procédé à une concertation du monde universitaire et de la recherche lors d'assises, dans lesquelles la communauté scientifique s'est fortement impliquée. Or aujourd'hui, à l'appel de leurs syndicats FSU, CGT, FO et Solidaires et de nombreux collectifs « Sauvons la recherche », « Sauvons l'université » , les universitaires et les chercheurs sont dans la rue pour demander le retrait de votre projet de loi. Vous n'avez pas su ou pas pu, semble-t-il, tenir compte de la richesse de leurs propositions et recommandations. Alors qu'ils s'attendaient à une remise en cause claire de la loi LRU et du Pacte pour la recherche mis en oeuvre par la majorité précédente, les universitaires et les chercheu...