Interventions sur "l’emploi"

49 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Grandguillaume :

...tes en quelque sorte restés figés dans l’ère de la glaciation, chers collègues de l’opposition ! Face au poids de l’héritage, il nous appartient aujourd’hui de combiner trois éléments : l’efficacité économique, la justice sociale et la liberté politique. C’est, je crois, ce que le projet de loi de finances pour 2014 parvient à combiner au travers du double objectif de la croissance durable et de l’emploi. Pour améliorer le pouvoir d’achat, il faut d’abord créer de la richesse et, ce faisant, de l’emploi. Les Français ont une attente très forte sur le cap fixé pour l’emploi, en particulier en direction de la jeunesse. Cette attente est satisfaite dans le projet de budget pour 2014 par la poursuite des contrats de génération, des contrats d’avenir et des contrats aidés, mais pas seulement. Elle l’...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

.... Ce projet de budget est marqué en particulier par l’effort important réalisé pour le financement en 2014 de 5 000 nouveaux emplois francs qui seront répartis sur près de quarante sites. Ces nouveaux emplois, cumulés aux emplois d’avenir, qui concernent en priorité les jeunes issus des quartiers défavorisés, vont permettre d’offrir à nombre d’entre eux une voie d’entrée pérenne sur le marché de l’emploi. Par ailleurs, la volonté du Gouvernement de renforcer les moyens en faveur des territoires urbains les plus en difficulté se concrétise par la poursuite de la montée en puissance de la péréquation. Ainsi, avec l’augmentation des enveloppes du FPIC, le fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales, du FSRIF, le fonds de solidarité des communes de la région Île-de-Fra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude de Ganay :

...ur conscription, sans crainte d’être démentis ! Cette brève digression me paraissait nécessaire pour illustrer la sincérité du Gouvernement sur une réalité économique dont il n’a toujours pas pris la mesure. Les Français apprécieront ! Après avoir proposé pour 2013 un « budget de souveraineté », vous nous soumettez pour 2014 un projet de loi de finances qui sera au service de la croissance et de l’emploi. Ce projet, ambitieux pour un gouvernement qui a détruit au second semestre 34 600 emplois, est construit sur une seule hypothèse : celle du redémarrage de la croissance et de l’emploi, estimées respectivement à 0,9 % et à 0,6 %. Vous conviendrez, monsieur le ministre, que ces prévisions, conjuguées à l’augmentation de la pression fiscale auprès des entreprises et des ménages, facilitent grandeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude de Ganay :

… pourtant au service de la croissance et de l’emploi, mais rassurez-vous, je tiens à reconnaître aux auteurs du texte une intention vertueuse. À sa lecture, je me suis réjoui de cette volonté affichée de réduire la dépense publique. Un effort d’économies sans précédent de 15 milliards d’euros semble prévu en 2014, qui portera « pour 9 milliards sur l’État et ses agences et sur les collectivités locales et pour 6 milliards sur la sphère sociale ». ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...ion des finances, mes chers collègues, le projet de loi de finances pour 2014 répond à deux grands objectifs qui sont aussi deux grandes priorités politiques : réussir l’inversion de la courbe du chômage dans la durée – c’est là un engagement du Président de la République –, mais aussi conforter et amplifier la reprise de la croissance économique, que l’on sait aujourd’hui fragile. La priorité à l’emploi et au travail se traduit par un effort budgétaire sans précédent : 4 milliards d’euros, dont 1 milliard d’euros supplémentaires par rapport à ce qui était programmé. Cela veut dire 1,7 milliard d’euros pour l’emploi des jeunes, avec les contrats de génération – 100 000 – et les emplois d’avenir – 150 000 – ; 1,8 milliard d’euros pour la consolidation de 340 000 contrats aidés, dont la durée moyen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Avec l’emploi, le soutien à la reprise économique est l’autre grande priorité du projet de loi de finances pour 2014, avec deux leviers principaux. Le premier est celui de la compétitivité et de l’innovation des entreprises. C’est le programme d’investissements d’avenir doté de 12 milliards d’euros, dont 50 % seront consacrés à la transition écologique. Ce sont les trente-quatre plans industriels qui ont été ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...e à l’objet que nous avons inscrit dans la loi. Je rappelle que le financement par le CICE doit servir à améliorer la compétitivité de l’entreprise à travers des efforts en matière d’investissements, de recherche, d’innovation, de formation, de recrutement et aider à la reconstitution des fonds de roulement. Avant cette évaluation, il faut naturellement voter ce budget, qui est un bon budget pour l’emploi et pour la croissance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Rabin :

...compris M.Gorges qui nous a joué un superbe numéro cet après-midi, à le voter dans un grand élan national de civisme. Après les efforts consentis avec le budget de 2013, des résultats se font jour. Ce n’est pas la méthode Coué, mesdames et messieurs de l’opposition mais la vérité : notre pays résiste plutôt mieux que d’autres, la croissance même faible repart, le déficit baisse, les chiffres de l’emploi s’améliorent tranquillement. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Le projet de budget pour 2014 poursuit l’effort tout en préservant – l’un des beaux « P » du rapporteur général ! – les plus fragilisés. Il témoigne également d’une gestion particulièrement responsable en proposant des économies sans précédent à hauteur de 15 milliards. Tel est le sens que je souhaite donner à mon intervent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Rabin :

...r la vie difficile de certains. Je pense à des solutions techniques comme la décote ou la hausse du revenu fiscal de référence qui permettront à beaucoup de ceux qui sont entrés grâce à vous dans l’impôt cette année d’en sortir, ou de bénéficier de véritables diminutions de leurs contributions. Je pense aux bourses pour les étudiants pauvres et de classe moyenne. Je pense aux contrats aidés pour l’emploi des jeunes, critiqués encore cet après-midi par M. Mariton. Vous avez, mesdames et messieurs de l’opposition, presque tous employé le mot « trompe-l’oeil ». C’est triste. Déjà hier a été mise en cause la sincérité de notre ministre, Bernard Cazeneuve. Nous rendrons demain hommage au travail patient, au travail de fond, du Président de la République et du Premier ministre qui ne vivent pas et n’a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYann Galut :

...ollègues de droite, nous ne pouvons qu’être surpris par leur vision de l’impôt et par leur volonté de tailler dans les dépenses publiques, sans comprendre la nécessité de l’impôt. Vous avez, monsieur le ministre, adopté avec le Gouvernement une démarche inverse. Si nous nous prononçons évidemment pour la réduction des déficits publics, nous le faisons avec intelligence et logique, en privilégiant l’emploi et la compétitivité. Mais ce débat pose une autre question, celle des rentrées d’argent, qui appelle forcément celle de l’évasion fiscale. Celle-ci – faut-il le rappeler ? – coûte à la France entre 40 et 80 milliards d’euros par an. Imaginez un peu : c’est l’équivalent du budget de l’éducation nationale qui part en fumée, alors que nous avons des difficultés à financer toutes nos politiques publ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Vergnier :

...République nouvellement élu avait déclaré : « Il est normal que les Hauts-de-Seine aident la Creuse ». Quelle belle formule,… jamais mise en place ! Elle pourrait en tout cas être d’actualité. Il faut que les collectivités puissent continuer à investir. Si elles n’investissent pas, ce sont toutes les entreprises autour de nous qui subiront des effets pervers et qui ne pourront donc pas maintenir l’emploi, et la croissance s’en trouvera affectée. Sans aucun doute, l’emploi est au coeur des dispositifs que vous mettez en place. Mais il faut aller plus loin, et nous devons faire des efforts dans ce sens. Ceux qui sont privés d’emploi souffrent dans leur chair et ils ont le sentiment que la fin du tunnel est encore loin. Ils se moquent par conséquent de nos querelles partisanes. Et c’est parce que n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Baert :

...politique économique crédible, car la crédibilité ainsi bâtie est à la fois source d’économies sur nos charges d’intérêt pour demain, et gage de nos marges de manoeuvre d’après-demain. Sans restauration de notre souveraineté, sans affirmation d’une crédibilité, il n’y a pas de chances possibles pour la réussite de la gauche au pouvoir, il n’y a pas de perspectives plausibles pour la croissance et l’emploi, et il n’y aura pas de chances pour le changement. Le projet de loi de finances pour 2014 poursuit l’effort pour traiter les trois déficits profonds, hérités de nos prédécesseurs, dont souffre la France. Le premier de ces déficits est celui de l’État. Les déficits d’hier, nous les réduisons : moins 5,3 % encore en 2011 ; moins 3,6 % en 2014, soit la moitié du déficit de 2009. Voilà la réalité. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Baert :

...de finances rectificative de décembre, doit payer la facture laissée par l’opposition ! Monsieur le ministre, mes chers collègues, les plus récents indicateurs d’activité, de consommation et d’investissement donnent à penser que les anticipations des agents économiques sont en train de s’inverser, clairement dans le bon sens, celui de la réanimation de la croissance, et donc de l’amélioration de l’emploi. Espérons-en l’augure, et travaillons avec ce budget à conforter ce mouvement positif. Au moment où se conforte la reprise par l’optimisme, sachons avec ce budget conforter l’optimisme par la reprise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Launay :

...de finances qui définit le consentement à l’impôt, constituant ainsi le fondement du budget, lui-même acte fondateur de l’action publique. Chers collègues de l’opposition, faut-il rappeler que vous étiez guidés, durant le quinquennat précédent, par la réduction des moyens de l’action publique et par les baisses d’impôts pour les plus favorisés de nos concitoyens ? La loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat, adoptée en juillet 2007, avait entraîné une baisse annuelle de recettes de 11 milliards d’euros ; cette baisse a profité aux contribuables les plus fortunés, en raison notamment du bouclier fiscal.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger :

...e ce bloc, que nous allons examiner dans les prochains jours. Il convient tout d’abord de revenir sur le déroulé de ce bloc économique. La première pierre est, sans aucun doute, la lutte contre le chômage. Pour gagner face à la crise économique que nous affrontons depuis quelques années, il faut commencer par lutter contre le chômage. Pour le dire autrement, monsieur le ministre, ce sera d’abord l’emploi qui fera la production. Voilà l’immense leçon de Keynes et, d’ailleurs, de mon ancien professeur Pierre-Alain Muet

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger :

dans une crise, la production ne repart jamais avant l’emploi. C’est au nom de la cohérence sociale et du redressement économique de notre pays que le Président de la République a pris devant les Français l’engagement de faire baisser le chômage avant la fin de l’année 2013. Cet engagement primordial est en train d’être accompli, donnant heureusement tort à tous ceux qui, sans doute avec un peu de cynisme, pariaient sur l’échec de la baisse du chômage à de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...d qui compte. Ce qui doit nous interpeller, c’est le projet politique qui sous-tend cette démarche. Bien sûr, chacun est conscient que nombre d’entreprises, en premier lieu les PME et TPE, souffrent, que la très grande majorité de leurs dirigeants ne placent leurs avoirs ni aux îles Caïmans, ni dans l’acquisition de yachts, et qu’ils ont besoin de politiques publiques volontaristes pour soutenir l’emploi et l’activité. Ce n’est pas en baissant toujours plus le niveau de la dépense publique que nous améliorerons l’environnement de ces entreprises, la formation, la capacité d’innovation et de recherche, la qualité des infrastructures et des services publics. Il est pour le moins surprenant de voir aujourd’hui le parti socialiste se ranger à l’argument préféré de tous les libéraux bruxellois, de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...e, ce sont les prélèvements financiers effectués sur les entreprises au bénéfice des actionnaires, au détriment du travail, un coût qui représente entre 94 et 130 milliards d’euros, soit cinq fois le montant du CICE ! Un coût qui a été multiplié par vingt en trente ans ! Mais de ce coût de la rente, il n’est nullement question dans ce projet de loi de finances ! Il serait pourtant salutaire pour l’emploi, pour le pays, pour notre tissu de PME et d’entreprises de taille intermédiaire, que les prélèvements sur les résultats des entreprises soient modulés en fonction de leur utilisation. Monsieur le ministre, c’est ce cancer financier qu’il faut combattre. Car il assèche les possibilités du pays et met à mal le pacte républicain, par un transfert des charges fiscales sur les ménages qui est devenu ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Lefebvre :

Monsieur le ministre, le projet de loi de finances pour 2014 que vous nous présentez a un cap, celui de la croissance et de l’emploi. Le groupe SRC sera à vos côtés, non seulement pour que ce cap soit fermement tenu, mais pour qu’il sorte renforcé de nos débats. Je veux saluer les conditions de préparation de ce budget, l’esprit d’écoute et de dialogue dont vous avez fait preuve avec la majorité parlementaire depuis le printemps, et qui, je n’en doute pas, continuera de vous animer dans cet hémicycle. Ce budget de l’an II du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Lefebvre :

...e la croissance et aggraverait encore davantage les inégalités dans notre pays. Bref, votre contre-budget, c’est un véritable assommoir économique et social. Monsieur le ministre, dans la situation où se trouve aujourd’hui notre pays, nous avons, pour notre part, une obligation de résultat, comme l’a rappelé hier le Président de la République. Cette obligation de résultat, elle porte d’abord sur l’emploi et sur l’inversion de la courbe du chômage. Elle doit donc nous conduire à tout mettre en oeuvre pour favoriser la croissance, une croissance qui soit riche en emplois et qui s’appuie sur la nécessaire transition écologique. Les premiers résultats sont là. Ils sont encourageants, mais ils restent fragiles. Nous devons donc veiller à ne rien faire qui puisse contrarier la reprise qui s’annonce et...