Interventions sur "médecin"

79 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGwenegan Bui :

...es en place. Soit. Quoi qu'il en soit, les disparités ne cessent de s'accroître entre nos territoires, en raison notamment du vieillissement de la population et de la baisse mécanique de la densité médicale, ainsi que le souligne une étude de la DREES parue en 2009, qui met en regard l'augmentation de la population française et le numerus clausus. Il ressort de cette étude qu'en 2030 le nombre de médecins sera de 292 pour 100 000 habitants, contre 327 en 2009, avec pour conséquence des délais d'attente plus longs. Il y a donc urgence à agir, et c'est la raison pour laquelle cet amendement propose une modulation relativement modeste si on la compare aux obligations auxquelles sont soumis les enseignants ou d'autres professions régulées des conditions d'installation, avec une liberté dans le c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul, rapporteur de la commission des affaires sociales pour l'assurance maladie et les accidents du travail :

...été tenté en matière d'incitation. On ne peut pas parler d'inertie, mais les résultats n'ont pas suivi, sans doute parce que ce qui a été fait l'a été de manière trop tiède, voire velléitaire, et que les ARS naissantes ont insuffisamment joué leur rôle de relais. Bref, c'est un chantier immense, auquel nous nous attaquons dans ce PLFSS, avec le travail en équipe et les praticiens territoriaux de médecine générale sur lesquels porte l'article dont nous débattons. Nous allons d'ailleurs ouvrir ce dispositif des praticiens territoriaux à d'autres professionnels, grâce à un amendement d'Olivier Véran dont nous débattrons dans quelques instants. De même, nous entendons explorer la piste de la médecine salariée comme renfort possible dans les territoires déficitaires, ce qui ne remet absolument pas e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

Beaucoup de jeunes médecins s'interrogent aujourd'hui avant de s'installer, et on sait combien la médecine libérale manque de praticiens, d'où la désertification médicale. Il n'empêche que les jeunes médecins, après dix ou douze années d'études, n'envisagent pas forcément de devoir s'installer quelque part. Le leur imposer brutalement serait contraire à leurs aspirations comme aux orientations prises par la ministre. En r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran :

Comment aborder le problème des déserts médicaux, qui sont désormais un sujet de préoccupation majeur pour nos concitoyens ? En premier lieu, il faut préciser que nous manquons toujours d'indicateurs objectifs permettant une étude prospective des besoins de santé. Un médecin qui s'installe dans une campagne rurale et c'est tout le réseau qui s'en trouve renforcé, l'inverse étant également vrai. S'il existe d'authentiques zones déficitaires en professionnels de santé souvent rurales ou périurbaines, mais pas exclusivement nous sommes encore dans l'incapacité d'en mesurer l'étendue réelle et l'impact. Ce n'est pas moi qui le dis mais la CNAM, la DREES, l'IRDES et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran :

La médecine ambulatoire tient un rôle majeur dans le dispositif d'offre de soins. C'est une chance, et nous devons donc la soutenir, valoriser son organisation, accompagner les professionnels qui souhaitent travailler en équipe et diversifier les modes d'exercice pour ceux qui en font la demande. Nous devons aussi permettre aux étudiants de se familiariser avec l'exercice de la médecine libérale au cours de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

Le rapporteur, la ministre et M. Sebaoun ont posé les vraies questions. S'ils souhaitent le retrait de cet amendement, c'est que ce n'est ni par l'obligation ni par la coercition que l'on réglera le problème, mais en discutant, notamment avec les jeunes médecins que l'on ne peut pas obliger à s'installer quelque part après de si longues études sans risquer la révolution. On a longuement insisté sur le fait que l'état d'esprit de ces jeunes médecins avait changé, et c'est avec eux qu'il appartient de discuter de la médecine de demain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran :

Je l'ai dit hier, j'accueille avec espoir et confiance l'arrivée de ce nouveau dispositif du praticien territorial de médecine générale qui vient compléter le panel de mesures incitatives déjà existantes à disposition des jeunes médecins de façon à encourager l'installation ou au moins l'exercice dans les zones au sein desquelles on a le plus besoin de médecins aujourd'hui. Le praticien territorial de médecine générale correspond à une attente des jeunes et l'objectif est de signer 200 contrats le plus rapidement possi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

J'apporte une précision importante pour les discussions à venir : tous les médecins remplaçants ne veulent pas s'installer de façon définitive. Une nouvelle profession s'est créée, celle de médecin remplaçant, et ces médecins ont choisi de vivre ainsi. (Les amendements identiques nos 405 et 530 sont adoptés.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul, rapporteur de la commission des affaires sociales pour l'assurance maladie et les accidents du travail :

L'amendement n° 455 rectifié vise à étendre le dispositif des praticiens territoriaux de médecine générale aux assistants hospitaliers ayant accompli moins de deux ans de service effectif au sein d'un établissement de santé. Cela participe, comme l'amendement précédent, de notre volonté d'accueillir dans ce statut de praticien territorial proposé par le Gouvernement le plus grand nombre possible de jeunes médecins dans la diversité de leur trajectoire professionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul, rapporteur de la commission des affaires sociales pour l'assurance maladie et les accidents du travail :

Cet amendement vise à intégrer la prévention mais surtout l'éducation à la santé dans les missions des nouveaux praticiens territoriaux de médecine générale. (L'amendement n° 400, accepté par le Gouvernement, est adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul, rapporteur de la commission des affaires sociales pour l'assurance maladie et les accidents du travail :

Nous avons débattu en commission de cet amendement qui prolonge l'effort mené pour lutter contre les déserts médicaux, en permettant, dans des conditions facilitées, à des médecins salariés d'intervenir dans des zones déficitaires. De quelle façon et sous quel statut ? Ces médecins peuvent être recrutés ou intervenir dans des hôpitaux, notamment des hôpitaux de proximité, qui sont souvent le dernier point fort dans ces territoires en voie de désertification médicale. Ils peuvent être salariés de centres de santé, d'établissements privés, ou encore de mutuelles qui souhait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul, rapporteur de la commission des affaires sociales pour l'assurance maladie et les accidents du travail :

Notre amendement décrit quatre cas de figure. S'agissant des établissements privés, ils ont des contrats avec les médecins qu'ils emploient, qui pourraient, dans les mêmes conditions, être détachés dans des structures type maisons de santé, où ils pratiqueraient un exercice

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

...êmement modeste et humble face à ce type d'incitation qui n'est qu'une expérimentation. L'idée est que l'ARS, dans sa grande sagesse, soit toujours à l'écoute des parties prenantes, mais je pense que cela va mieux en le disant et en la contraignant, tous les ans, à être très à l'écoute de l'ensemble des acteurs et des professionnels de santé pour mettre en place le dispositif d'arrivée de jeunes médecins ou de médecins en général, que ce soit dans des maisons de santé ou dans des centres de santé. Ce dispositif permettra certainement à l'ARS de co-construire avec l'ensemble des professionnels de santé la mise en place de ce praticien territorial de médecine générale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...rticuler le suivi de ces personnes âgées en risque de perte d'autonomie tout au long de leur parcours de santé. À l'occasion de ce déploiement du PSPARPA, on fait évoluer l'organisation du système de soins. Voilà encore une expérimentation à l'occasion de laquelle on pourra et on devra déroger au paiement à l'acte, n'en déplaise aux défenseurs acharnés de ce mode traditionnel de rémunération des médecins. Dans le cadre d'une filière ou d'un parcours de santé, il faut déroger au paiement à l'acte et à certains modes de tarification dans les établissements de santé ou dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Il s'agit d'un dispositif sur lequel nous comptons beaucoup et dont j'espère que nous pourrons, au moment de l'examen à venir de la loi sur la perte d'autonomie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

...t libéral. Il me paraît particulièrement opportun que l'on veuille aujourd'hui aller plus loin puisque, les uns et les autres l'ont dit, le nombre de personnes âgées augmente. Il faut en conséquence parfaire ce qui a été accompli et trouver des solutions nouvelles. À titre d'expérimentation, je suggère que nous nous inspirions de ce qui existe déjà pour le régime minier fondé sur l'existence de médecins référents, du parcours de soins et du lien entre le sanitaire et le social. Ces solutions avaient été retenues parce que les personnes concernées étaient touchées par des pathologies chroniques particulièrement lourdes ; nous pouvons les appliquer au-delà de ce régime. Il faut que nous puissions aller plus loin que ce qui a été fait, et expérimenter de nouvelles formules. Il sera évidemment néc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt, rapporteur :

En effet la dépendance comprend aussi la prise en charge à domicile qui fait intervenir la médecine de ville. Monsieur Jacquat, je vous renvoie à l'exemple du Gérontopôle de Toulouse, que Mme Michelle Delaunay a récemment visité. Cette expérimentation très intéressante vise à lister de manière systématique, grâce aux médecins de ville, les personnes susceptibles de subir rapidement une perte d'autonomie. Ces personnes « fragiles » sont identifiées sur la base de cinq critères. Les information...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul, rapporteur de la commission des affaires sociales pour l'assurance maladie et les accidents du travail :

Cet amendement a pour objet de faciliter, dans des conditions garantissant la sécurité et la confidentialité, l'accès aux données de l'assurance maladie des équipes, en particulier des médecins, des agences régionales de santé, en leur conférant les mêmes droits qu'aux praticiens-conseils de l'assurance maladie. Cette disposition est en effet apparue, au vu du fonctionnement des agences régionales de santé, comme indispensable à la mise en oeuvre, au suivi et à l'évaluation de l'expérimentation prévue à l'article 41.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

La demande d'admission en centres de rééducation fonctionnelle CRF ou en centres de soins de suite et de rééducation SSR , tant publics que privés, est effectuée directement par le service hospitalier dans lequel un patient est hospitalisé. Cette demande est adressée exclusivement aux médecins de médecine physique et de réadaptation de l'établissement sans aucun contrôle préalable. En conséquence, les praticiens ont l'habitude d'orienter les patients directement en CRF ou en SSR plutôt qu'en soins de ville sans que l'assurance maladie en soit informée en amont. Aussi cet amendement vise-t-il à étendre la procédure d'accord préalable mise en place par la loi de financement de la sécuri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

... Telle n'est pas notre opinion ni celle, d'ailleurs, du collectif interassociatif sur la santé, qui représente les patients et qui évoque « un très mauvais signal légitimant les dépassements », estimant que « les usagers vont être les pigeons dans cette affaire ». Il est évident que le contenu de cet accord, dont je ne suis pas étonnée qu'il ait été signé par les organisations représentatives des médecins, au lieu de limiter le nombre de praticiens autorisés à réclamer des dépassements, acte l'inverse. En effet, une partie des praticiens, aujourd'hui interdits de dépassements parce qu'ils ont choisi le secteur 1 au début de leur carrière, pourront désormais passer en secteur 2, donc facturer des dépassements. Certes, vous instaurez un nouveau contrat d'accès aux soins engageant les médecins qui l...