Interventions sur "moyenne"

45 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...rteur général sur l'exagération des exemples qui ont été donnés par nos collègues de l'opposition. Il n'empêche, et vous le savez bien, chers collègues de la majorité, qu'il y a une légitime émotion, un légitime émoi chez certains salariés qui savent qu'il y aura une perte de pouvoir d'achat si nous restons au milieu du gué. Je vais m'expliquer en rapprochant deux chiffres concernant les classes moyennes et modestes. À la page 89 du rapport, il est indiqué que les salariés du premier décile c'est-à-dire les smicards vont devoir rendre en moyenne 165 euros. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Dans le même temps, le SMIC en valeur nette c'est-à-dire hors inflation n'a augmenté que de 0.6%, c'est-à-dire de 75 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...re permettront dès la rentrée parlementaire de dire aux Français qu'avec les contrats d'avenir, les contrats de génération et les mesures en faveur des PME, nous réorientons toute la politique qui a été injustement menée vers l'emploi et les besoins des Français. Pour notre part, nous n'avons pas besoin de démontrer que nous prenons en compte les plus modestes et ceux qui constituent les classes moyennes dans notre société. Vous ne réussirez pas à leur faire croire à une conversion si rapide de votre part, alors que vous les avez méprisés durant cinq années ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Bertrand :

Monsieur Le Roux, la ficelle est un peu grosse. Lorsque l'on n'a pas d'arguments pour justifier cette injustifiable attaque en règle contre les classes moyennes, on peut effectivement aller les chercher dans le passé. De telles postures confinent à l'imposture, vous le savez pertinemment. C'est le registre que vous avez choisi parce qu'il est une chose que vous ne pourrez pas faire oublier, c'est que celles et ceux qui nous écoutent, en regardant leur fiche de paye ou leur feuille d'impôts l'an prochain, verront avec les charges sociales et la remise e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...ous allez retirer 5 milliards d'euros de pouvoir d'achat. En êtes-vous conscients ? Vous essayez de masquer ces 5 milliards, par la méthode Le Roux, en disant que vous allez augmenter le prélèvement sur l'ISF. Très bien ! Cela concerne tout au plus 300 000 familles. Pensez-vous que ces 2,3 milliards enrichiront les 9 millions de salariés dont vous faites baisser le pouvoir d'achat de 430 euros en moyenne ? Monsieur Le Roux, un peu de sérieux ! Vous n'allez pas au bout de votre réflexion, car comment crée-t-on de l'emploi ? Croyez-vous que c'est vous qui le décidez ? Croyez-vous qu'avec les mesures que vous prenez, vous allez solidifier les entreprises ? Par exemple en commençant par leur retirer un certain nombre d'aides en matière d'emploi ? Enfin, monsieur le rapporteur général, vos propos re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

...de crise. Deuxièmement, neuf millions de salariés auront moins de pouvoir d'achat. Les gens les plus modestes seront touchés par cette mesure. Contrairement à ce qu'a affirmé M. Moscovici, la remise en cause de l'exonération sur les heures supplémentaires n'est pas sans conséquence sur le quotidien de nos compatriotes. Cette mesure prise en 2007 a permis à neuf millions de personnes de gagner en moyenne 450 euros de plus par an.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

...éologie du partage du travail n'a jamais fonctionné. J'en veux pour preuve le dispositif des 35 heures mis en place par Martine Aubry. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Soyons concrets et regardons les chiffres. Je prends l'exemple d'un chauffeur routier, dont la rémunération ne fait pas partie des hauts salaires. Pour un conducteur, la suppression de la loi TEPA aboutira à diminuer en moyenne son salaire net de 66 euros par mois ou 790 euros par an... (Exclamations sur les bancs du groupe SRC)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

et engendrera une augmentation de son assiette nette imposable de 3 000 euros. Puisque nous parlions de la compétitivité des entreprises à l'article 1er, la conséquence de votre mesure pour les entreprises de transport se traduira par une augmentation de 21 millions d'euros par an en moyenne. Il est scandaleux, mes chers collègues, de prétendre que l'impact de la fin des exonérations liées aux heures supplémentaires sera nulle. Nos compatriotes, qui ont ainsi réussi à payer leur loyer et à nourrir leur famille, seront assurément ravis d'apprendre que vous avez rejeté avec beaucoup d'arrogance ce qui était essentiel pour eux et leur famille. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Gorges :

... millions de riches privilégiés en France, je veux parler des Français bénéficiaires d'exonérations sociales et fiscales au titre des heures supplémentaires. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Si j'ai bien compris les priorités de votre gouvernement, vous voudriez restaurer la justice fiscale en faisant contribuer davantage les plus aisés. Ces 9,4 millions de Français vont donc perdre en moyenne 450 euros par an. Mais comme vous avez bien lu le rapport parlementaire que j'ai cosigné avec mon ami Jean Mallot, qui ne doit pas être loin de l'hémicycle, vous savez que ces 9, 4 millions de Français concernés sont d'abord les oubliés des 35 heures. Il faut savoir que depuis la mise en place de cette mesure, 15 millions de salariés français travaillent 35 heures payées 39, ce qui coûte chaque ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Avec la suppression des exonérations sociales et fiscales sur les heures supplémentaires, vous portez un triple coup de massue aux classes moyennes salariées et aux entreprises, qui se traduit pas une triple faute politique. La première est une faute économique majeure qui consiste à considérer que la diminution du volant des heures supplémentaires va permettre de créer davantage d'emplois et d'embauches. C'est complètement méconnaître le monde de l'entreprise tel qu'il est : il existe un écart grandissant entre le monde de la finance et l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Wauquiez :

Mais je peux parfaitement revenir sur ces points par la suite, au cours de la discussion des amendements. Cela ne pose aucun problème, nous avons toute la nuit pour en discuter. Soyez sereins, chers amis ! De ce point de vue, votre conception de la justice est très simple. Nous défendons les classes moyennes et les familles modestes, vous défendez les impôts. Vous commettez une double erreur : votre première erreur, c'est de faire la poche des classes moyennes en priorité pour combler les trous que vous avez vous-mêmes commencé à creuser au début de votre législature ; votre deuxième erreur, ô combien classique de la part de la gauche, c'est de tourner le dos à la France qui travaille. Elle ne l'oub...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArlette Grosskost :

...lement en discussion à l'Assemblée nationale. Je pense que personne n'a vraiment compris la portée de tout ceci. Je suis aux 39 heures, je gagne 2 688 euros par mois. Cette mesure me fera perdre plus de 15 % de mon revenu. Et en plus, il est prévu, lors de la loi de finances de 2013, que ces heures supplémentaires soient refiscalisées. Où est la justice sociale dans cette réforme pour les classes moyennes ? Avec un peu plus de 11 % en moins, comment faire face à ses engagements : crédits, habitation, loyer, etc. ? » Que répondre à cette personne si ce n'est qu'elle est dans le vrai et qu'il faudra véritablement revoir cette question ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

La remise en cause du « zéro charge et zéro impôt » sur les heures supplémentaires est un très mauvais coût porté à leur pouvoir d'achat, donc à la consommation et à la croissance. Je citerai un seul exemple, celui d'un équipementier automobile de ma circonscription, dont 353 salariés ont été amenés à réaliser 9 760 heures supplémentaires en 2011. Pour chaque ouvrier, cela a représenté en moyenne 384 euros supplémentaires. Dans cette entreprise, un ouvrier gagne en moyenne 1 200 euros, multipliés par treize mois, soit 15 600 euros. Les heures supplémentaires ont donc représenté une hausse de pouvoir d'achat de 2,5 % et ont offert à l'entreprise la souplesse nécessaire pour honorer les commandes de ses donneurs d'ordre. Pour vous, c'est peut-être insignifiant, mais pour ces salariés c'est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Lebreton :

... milliards par an pour un effet quasi nul. Il est donc plus que temps de stopper l'hémorragie. Je salue donc cet article réaliste et équilibré qui met fin à une absurdité économique en même temps qu'une absurdité sociale, tout en préservant un effet pour les petites entreprises souvent de sous-traitance qui sont les premières touchées par le ralentissement économique. Vous dites que les classes moyennes vont être touchées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Lebreton :

Ce que j'affirme, c'est qu'un frein à l'emploi va être supprimé et que les classes moyennes victimes de votre politique de l'emploi vont pouvoir en retrouver un grâce à ce dispositif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...ntre bien, puisque, grosso modo, ces avantages fiscaux et sociaux représentent entre 1,1 et 1,2 % du revenu disponible brut, quel que soit le décile. Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que ce que vous voulez voter, c'est la baisse de 1,2 % du pouvoir d'achat de l'essentiel des salariés, ceux qui seront frappés par cette mesure étant, en outre, extrêmement concentrés dans les petites et moyennes entreprises.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Pourquoi les petites et moyennes entreprises ? Mais c'est tout simple : si vous êtes une entreprise de deux, trois ou quatre personnes, et que vous avez besoin de travailler davantage, vous ne recruterez pas un salarié supplémentaire, mais aurez recours aux heures supplémentaires. Par conséquent, mes chers collègues, votre idée selon laquelle il existerait une espèce de substituabilité de la main-d'oeuvre est totalement erroné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

Quant au pouvoir d'achat dont vous parlez, nous venons de voter la suppression de la TVA dite « sociale ». Ce sont 10,6 milliards d'euros qui ne seront pas prélevés sur les ménages mais qui leur seront, en quelque sorte, rendus. Il y a 28 millions de ménages en France, ce qui signifie que l'article 1er leur restitue en moyenne 380 euros de revenus par an.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Decool :

... l'année 2011 et a augmenté le revenu annuel moyen de neuf millions de salariés. Il a par ailleurs permis à plusieurs centaines d'entreprises de s'adapter à une conjoncture économique difficile et de faire face à la crise. Supprimer ce dispositif, c'est freiner la compétitivité de nos entreprises en augmentant le coût du travail, déjà très élevé dans notre pays. C'est aussi pénaliser les classes moyennes et populaires, avec des millions de ménages au pouvoir d'achat bientôt amputé. S'il est essentiel de redresser les finances publiques, cela ne doit pas se faire au détriment des ouvriers, des salariés du privé et du public qui font des heures supplémentaires et représentent ainsi la vraie valeur travail de notre pays. Monsieur le ministre, avec l'adoption des 35 heures, vous avez été les seuls...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...t ce qui a été dit dans le débat sur les heures supplémentaires : 9,4 millions de personnes bénéficiaires, un gain de 400 à 500 euros par an Cessez donc de stigmatiser celles et ceux qui bénéficient d'heures supplémentaires et d'opposer une catégorie de travailleurs aux autres ! N'oubliez pas non plus que ce sont des ouvriers, des employés, des salariés, des fonctionnaires, des gens des classes moyennes, que vous prétendez défendre ! Ces heures supplémentaires, mes chers collègues, c'est un moyen de donner de la souplesse à l'organisation du travail dans les entreprises et dans nos collectivités territoriales. C'est aussi une réponse aux problèmex de recrutement. Or personne ne l'a dit. Lorsqu'on a besoin de quinze heures de travail d'un fraiseur suite à une commande, comment peut-on imaginer ...