50 interventions trouvées.
spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire. Madame la présidente, monsieur le ministre de l'éducation nationale, madame la ministre déléguée à la réussite éducative, mes chers collègues, Victor Hugo affirmait que « la liberté commence où l'ignorance finit ». L'école est l'acteur central de cette lutte contre l'ignorance et, pourrait-on ajouter, contre l'inégalité sociale. Alain Savary rappelait en 1983 que « l'école a pour charge d'égaliser les chances de chaque enfant devant la vie ». Le pacte républicain ne peut donc exister que s'il permet à chaque enfant de s'instruire et de dépasser sa condition sociale. Or, les résultats de ces dernières années ne son...
spéciale. Ces constats malheureux montrent les défis que doit affronter l'école républicaine pour demeurer fidèle à son rôle dans la société. Je salue donc l'engagement du Gouvernement, qui a pris toute la mesure de l'enjeu en donnant à l'éducation les moyens de sa refondation. Dans son discours de clôture de la concertation sur la refondation de l'école, le Président de la République a insisté sur la vocation première de cette école, qui est de transmettre la connaissance,...
...e doit en effet commencer par s'occuper très tôt de leurs enfants. Par ailleurs, le but du Gouvernement dans le primaire est d'appliquer le principe « plus de maîtres que de classes », afin de développer de nouveaux moyens de lutte contre les difficultés scolaires à la fois par le soutien personnalisé aux élèves et par la participation à des activités en dehors de la classe telle que l'opération école ouverte. Je passe rapidement sur le programme 141 qui concerne l'enseignement scolaire public du second degré. Le schéma d'emploi pour 2013 se traduit par la création de 4 112 postes supplémentaires par rapport à 2012, ce qui représente une rupture avec les baisses continues d'effectifs qu'a connu ce programme depuis plusieurs années. J'en viens maintenant au programme 143 « Enseignement techni...
...» la première de l'État en volume, augmentent, en volume toujours, de 2,89 % pour atteindre 64 milliards d'euros. Entre 2007 et 2012, les taux d'encadrement des élèves se sont détériorés suite à la suppression de plus de 70 000 postes dans l'éducation nationale. Selon un rapport de l'OCDE, la France a désormais le taux d'encadrement le plus bas des trente-quatre pays membres pour ce qui est de l'école primaire. La politique de ces dernières années a été particulièrement préjudiciable dans les zones les plus en difficulté. Le schéma d'emplois proposé pour 2013 traduit bien la priorité éducative réaffirmée par le Président de la République à l'occasion de la clôture de la concertation sur la refondation de l'école. Il marque l'arrêt des suppressions d'emplois au ministère de l'éducation nationa...
...é de changement, que nous soutenons. Au nom des députés écologistes, je salue votre détermination à placer l'éducation au rang des priorités. Ce budget, en augmentation de 2,9 % pour 2013, en témoigne. En cette période de restrictions budgétaires, il s'agit d'un signal fort en faveur d'une nouvelle approche et ce budget servira de socle pour mener à bien les premières réformes de la refonte de l'école. Je souhaite tout d'abord vous faire part de notre satisfaction en ce qui concerne l'augmentation des moyens consacrés au renforcement de l'encadrement des élèves. Dès la rentrée 2012, ce sont 1 000 emplois de professeurs des écoles qui ont été créés, 100 conseillers principaux d'éducation et 1 500 emplois pour accompagner les élèves en situation de handicap. Derrière ces chiffres, n'oublions pa...
...s porteurs de handicap, mais il convient d'aller plus loin. Les bâtiments ne sont pas encore accessibles partout et de nombreux enfants demeurent de facto en situation de déscolarisation, car avec une heure de cours par jour, on ne peut décemment pas parler de réelle scolarisation. Je pense en particulier aux enfants autistes. Nous souhaitons que le principe de l'accueil des handicapés dans les écoles les plus proches de leurs domiciles devienne réalité. Enfin, permettez-moi d'évoquer la nécessité de renforcer encore les EVS et AVS qui constituent une aide précieuse pour les directeurs d'école, mais aussi pour l'accueil des personnes handicapées. Des marges de manoeuvre financières existent. L'intégration progressive aux universités des BTS et des classes préparatoires permettrait par exempl...
...nt de cette deuxième partie de loi de finances pour 2013, celui de l'enseignement scolaire. Je m'en réjouis à double titre. D'abord, les crédits sont en nette progression, malgré une conjoncture économique restrictive. Ensuite, étant professeur de formation, le sujet me tient très à coeur. Les débats qu'il va nourrir serviront les enseignants, les élèves et les parents. Avoir une ambition pour l'école suppose des moyens et vous nous le prouvez, monsieur le ministre, en nous présentant ce budget de rupture, que les députés du groupe radical, républicain, démocrate et progressiste, que je représente, saluent. En hausse de 1,8 milliard d'euros, soit de 2,92 %, il s'établit à 64 milliards d'euros. Le moins que l'on puisse dire est que nous revenons de très loin : 16 000 postes en moins pour la re...
...coulant d'un traité qu'une fois encore nous dénonçons. Bien sûr, ce budget n'est pas à lui seul capable de remédier aux multiples difficultés que rencontrent les établissements. La priorité quantitative, justifiée car la question des postes est essentielle pour ce budget , devra très rapidement se doubler d'une ambition clairement qualitative, à moins de manquer le but consistant à relancer l'école. Vous comprendrez donc, monsieur le ministre, que nous attendons beaucoup de la future loi d'orientation. Au regard du très lourd passif laissé par la majorité précédente, nous saluons votre volonté d'élever l'éducation et l'enseignement scolaire au rang de priorité. Avec l'annonce du recrutement par concours externe de plus de 40 000 professeurs dès 2013, les départs à la retraite seront rempla...
Madame la présidente, madame et messieurs les ministres, madame et monsieur les rapporteurs, chers collègues, en tant que députée de la majorité, ancienne enseignante, fille d'enseignants et petite-fille d'enseignants, je tiens à saluer la volonté de François Hollande et de Vincent Peillon qui font de la jeunesse une priorité de l'action publique et qui honorent l'école de la République en ouvrant l'avenir, même dans un contexte de sérieux budgétaire. Il s'agit en effet d'une action déterminée avec des ambitions fortes et une philosophie sans précédent qui reprend enfin l'école en considération. L'esprit de la concertation qui a animé le processus de refondation de l'école en est l'exemple. Il ne s'agit pas d'imposer une vision idéologique de l'école, mais bien...
Depuis dix ans, l'école a en effet subi une politique de destruction systématique, sans stratégie éducative avérée, ce qui a conduit à la suppression de 70 000 postes entre 2007 et 2012 et à une baisse du taux d'encadrement dans les zones les plus en difficulté. Les conséquences ne se sont pas fait attendre, qu'il s'agisse de la dégradation des conditions de travail des élèves et des enseignants avec son lot de classe...
sinon mettre en concurrence l'école publique avec l'école privée ? Qu'a-t-elle fait, sinon introduire les techniques du management à l'école, comme si les élèves et les enseignants étaient de simples facteurs de production ?
Toutes les mesures nouvelles qui ont été prises témoignent donc, monsieur le ministre, de votre intérêt pour l'école de la République. La refondation de l'école était plus que nécessaire à tous les niveaux de l'enseignement scolaire. Avec la mise en avant de la formation, de l'intégration et de la citoyenneté, mais aussi de la vie de l'élève, de la reconnaissance de la différence et de l'enseignement professionnel et technologique, l'école de la République va enfin recouvrer pleinement son rôle d'intégration.
C'est ainsi, et à cette seule condition, que nous formerons un véritable capital humain, tourné vers l'avenir, l'innovation, la créativité et la réactivité. Le choix qui a été fait de placer le numérique au coeur de la refondation de l'école illustre parfaitement les ambitions nouvelles du Président de la République en matière de formation aux outils de demain. À ce titre, les députés du groupe socialiste, républicain et citoyen approuvent majoritairement le projet de loi de finances pour 2013 et l'adopteront avec fierté et solidarité. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, RRDP et GDR.)
Madame la présidente, madame et messieurs les ministres, chers collègues, la mission « Enseignement scolaire » est incontestablement la mission la plus importante de l'État. Ses crédits, en augmentation de 2,9 % pour 2013, et de près de 7 % d'ici 2015, traduisent la volonté du président Hollande de refonder l'école. Madame et messieurs les ministres, ce budget provoque néanmoins quelques grincements de dents parmi vos collègues, puisque les ministères non prioritaires sont priés de dépenser moins. Cela crée beaucoup d'embarras, puisqu'une baisse de 2,5 % par an signifie le non-remplacement de deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite.
...avec la réintroduction d'emplois stagiaires, ce sont en réalité 8 281 postes équivalents temps plein supplémentaires, dont 876 dans le privé, qui sont budgétés en 2013 : nous en prenons acte. Monsieur le ministre, lors de la question d'actualité que je vous ai posée le 10 octobre dernier, j'ai évoqué, sur un ton courtois, l'augmentation des effectifs des enseignants et le statut des directeurs d'école. J'avoue avoir été surpris de votre réponse cinglante à mon endroit, car il n'y avait ni mauvaise foi, ni mépris de ma part.
L'amélioration de la performance de l'école n'a pas, comme condition préalable, une augmentation de ses moyens.
...ys de l'OCDE, s'agissant de la part du PIB consacré aux établissements primaires et secondaires. Mais car il y a un « mais » , parmi les pays comparables, la France est celui où l'écart de coût entre le primaire et le secondaire est le plus élevé. Dans l'enseignement primaire, le ratio d'élèves par enseignant est nettement plus élevé que la moyenne de l'OCDE. Quand on sait que l'essentiel, à l'école, se joue dès le plus jeune âge, on ne peut pas accepter cette situation. C'est pourquoi, monsieur le ministre, l'UMP approuve le choix qui a été fait de donner la priorité à l'école primaire. Dans votre présentation stratégique du programme 140, vous dites vouloir « conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et des compétences du socle commun ». Je tiens à rappeler que c'était déjà...
...a politique menée par la droite a aussi porté ses fruits. Monsieur le ministre, vous l'aurez noté, le groupe UMP est aussi préoccupé par la lutte contre l'échec scolaire, par l'évolution des conditions d'enseignement dans le primaire, ou par la formation des maîtres. Nous aurons l'occasion d'y revenir, comme sur bien d'autres sujets, lorsque vous nous présenterez votre projet de refondation de l'école. Nous y prendrons toute notre part, de manière constructive. Quant à ce budget, nous ne pouvons l'approuver, et le groupe UMP votera contre. (Rires sur les bancs du groupe SRC.)
...l fallait impérativement que le changement, ce soit maintenant, et vous le faites, madame et messieurs les ministres. Grâce à ce budget, les élèves seront mieux accueillis et mieux accompagnés. Ceux d'entre eux qui en ont le plus besoin pourront de nouveau bénéficier du soutien du RASED après des années de démantèlement. Ceux qui en ont besoin pourront être scolarisés plus tôt qu'aujourd'hui à l'école maternelle. Grâce à ce budget, enfin, et grâce au dispositif des emplois d'avenir autour duquel nombre d'entre nous se sont rassemblés au-delà même de la majorité, nous renouvelons la politique de prérecrutement des enseignants. Tout ce qui précède permet d'évoquer, mes chers collègues, les éléments financiers qui nous ont été présentés. Je voulais en effet insister sur le fait que la rentrée s...
Madame la présidente, madame et messieurs les ministres, mes chers collègues, je suis le deuxième Alsacien à porter ce matin un témoignage de notre attachement à l'école publique.