Interventions sur "père"

678 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Nicolin :

Nous assistons, avec ce texte, à un véritable hold-up de mots. Vous supprimez les mots « père », « mère », « mari », « femme », et, à cet alinéa, « belle-mère » et « beau-père ». Mais il y aura toujours un être qui continuera à reconnaître l'homme et la femme, et les discriminera : c'est l'enfant. J'ai cité tout à l'heure une étude importante. Il existe pour l'enfant une différence affective entre un père et une mère. Les mêmes études scientifiques prouvent que l'enfant est sensible aux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Ce n'est pas limite du tout. Il peut y avoir des gens qui manquent de références Voilà l'exemple, dans la jet-set où l'argent permet tout, d'un enfant issu d'une GPA, exemple valorisé par une certaine presse. Ce qui est pénible à lire, dans cet article, c'est l'explication que donne le couple des deux pères, en quelque sorte, relativement au choix du prénom : « On a choisi Joseph comme prénom, car ça nous plaisait à tous les deux et c'est très bien , parce que c'était le nom d'un chien qui a longtemps vécu avec nous et auquel nous étions très attachés ». Le voilà, l'enfant-caprice, l'enfant-objet, dont nous ne voulons pas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Douillet :

Vous voulez faire disparaître du code civil les mots « beau-père » et « belle-mère », comme ceux de « père », « mère », etc. Mais ne vous inquiétez pas : la GPA le fait pour vous !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

L'article 4 organise la suppression, dans de nombreux articles de loi, des noms de « père » et « mère », « mari » et « femme », etc., autrement dit de l'altérité sexuelle dans notre droit, ce qui provoque une résistance très forte dans notre société. Il serait intéressant d'en chercher les raisons, car si le problème est celui de l'altérité sexuelle dans notre droit, il se pose également dans notre conception de la parenté et de la filiation. Cette altérité est indispensable, d'un po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérald Darmanin :

C'est un constat, et j'avais déjà remarqué, dans mes fonctions antérieures, que l'on est souvent courageux quand on se trouve assez loin de lui ! (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.) L'article opère un nettoyage : il balaye du lexique du code civil les mots « beau-père » et « belle-mère ». Marc Le Fur a relevé, avec l'humour et l'intelligence qui le caractérisent, que vous tuez Jules Sandeau, Labiche, Feydeau Plus généralement, vous tuez en partie la langue française. Vous l'avez dit vous-même, madame la garde des sceaux, ce texte est une révolution, une « réforme de civilisation » ; vous po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...st une fiction, c'est un mensonge. Je vous invite donc, madame la garde des sceaux, à démentir ce propos que vous avez tenu. Ou alors, vous parlez des 6 % restants, qui effectivement font appel à des gamètes ou à des embryons issus d'un don. Toutefois, ici encore, il est grave de parler de fiction : la fiction dont on parle à l'article 4, n'est une fiction que dans le droit. Quand vous dites « père et mère » à propos d'un couple d'hommes qui deviendront parents, vous n'allez pas leur demander qu'il y ait, dans leur tête, un père et une mère cela pourrait susciter un procès pour homophobie. La différence avec l'AMP avec tiers donneur, c'est que si dans les deux cas la fiction est dans le droit, elle relève également ici de la psychologie, puisqu'il faut adhérer à une démarche consistant à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

Un homme homosexuel reste un homme, il ne devient pas une mère du fait de son orientation sexuelle. « Selon le modèle traditionnel, poursuit Mme Agacinski, un enfant est rattaché à un parent au moins, généralement la mère qui l'a mis au monde, et si possible à deux, père et mère. Y compris dans l'adoption, la filiation légale reproduit analogiquement le couple procréateur. [ ] Elle en garde la structure. « C'est ainsi que l'on peut comprendre l'anthropologue et ethnologue Claude Lévi-Strauss lorsqu'il écrit que les liens biologiques sont le modèle sur lequel sont conçues les relations de parenté . Or on remarquera que ce modèle n'est ni logique ni mathématique ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Guilloteau :

Le président Le Roux nous disait tout à l'heure que certains députés travaillaient plus que d'autres. Vous savez, j'appartiens à la commission de la défense. Et pour intervenir dans le débat sur un texte comme celui-ci, le vouloir. Je le veux, parce que je suis un député comme les autres, et aussi un père de famille. Ce texte m'interpelle, parce que lorsqu'on y parle de GPA, de mariage pour tous, je ne m'y reconnais pas. L'élu rural que je suis ne connaît pas de telles situations dans sa circonscription ; toutefois, ce n'est pas pour cette raison que je le condamne, mais parce que votre texte ne me convient pas. Hier, je demandais à Mme la garde des sceaux si elle n'était pas le dernier violon d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

pour rédiger les termes de cet article au demeurant fort compliqué. Cet amendement vise à supprimer l'alinéa 10 de l'article 4 qui prévoit, à l'article 206 du code civil, de remplacer les mots : « leur beau-père et belle-mère » par les mots : « leurs beaux-parents ». Encore une fois, il s'agit, dans votre proposition, de rendre asexuées les obligations qui naissent du mariage vis-à-vis des ascendants, niant une nouvelle fois la réalité de notre société. Les beaux-parents remplaceront désormais le beau-père et la belle-mère à l'article 206 du code civil qui dispose : « Les gendres et belles-filles doivent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...iques pour ce qui est de la filiation affective et éducative. Reste donc la filiation sociale, juridique. De récentes études parues en Allemagne ont tâché de répondre à la question de savoir si les enfants, dans le cadre de ces familles de couples de personnes de même sexe, avaient été bien ou mal élevés. Il s'agissait notamment de savoir si ces enfants étaient élevés par deux hommes ou par deux pères je ne suis pas sûr que tout le monde comprenne la distinction. Je pense en particulier à l'un de nos collègues sur les bancs de la majorité, mais je ne citerai personne car je ne veux pas provoquer de fait personnel ! (Sourires.) En tout cas, je souhaite savoir si des éléments de cette étude sont en possession du Gouvernement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

en ne remplaçant pas les mots « père » et « mère » par le mot « parents ». Aujourd'hui, vous vous offusquez parce que nous remplaçons les mots « beau-père » et « belle-mère » par le mot « beaux-parents ». Je ne comprends pas la logique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...t de prendre ce risque pour donner la vie à des enfants. » C'est tellement simple que cela vous paraît naïf, mais c'est faussement naïf, c'est en fait très intelligent et très profond. Il ne faut pas confondre la naïveté avec la simplicité. La simplicité est dans ces mots que chacun entend, mais que vous ne voulez pas entendre, enferrés que vous êtes dans une logique dont vous mesurez enfin, j'espère, en ce début de journée, les difficultés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je rappelle que l'article 206 du code civil encadre l'obligation alimentaire vis-à-vis de ces beaux-pères et belles-mères. C'est dans cet article que se trouve la seule mention, dans le code civil, de ces deux mots : « beau-père » et « belle-mère ». Nous les remplaçons donc, en cohérence, d'ailleurs, avec le texte initial du Gouvernement, par le mot « beaux-parents ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Albarello :

Devant le caractère imprécis du terme « parent », qui crée de l'incertitude juridique, quid des articles 731 et 734 du code civil relatifs aux droits de succession et qui se réfère aux parents par une définition tout autre ? Ils visent jusqu'au sixième degré les enfants et leurs descendants, les père et mère, les frères et soeurs et les descendants de ces derniers, les ascendants autres que les père et mère et les collatéraux autres que les frères et soeurs et les descendants de ces derniers. Vous comprendrez que, devant cette insécurité juridique, nous demandions la suppression de l'alinéa 16.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Cochet :

Nos collègues ont essayé de faire appel à votre bon sens ; il semblerait que ce soit quelque chose d'impossible. Comme vous ne parlez pas il est tout de même extraordinaire d'avoir une majorité qui ne parle pas ! , j'espère au moins que vous avez lu l'excellent livre blanc commis par l'association lyonnaise Cosette et Gavroche dont les travaux ont été suivis par de nombreux députés lyonnais . Mesdames et messieurs de la majorité, si vous aviez lu ce document, peut-être auriez-vous progressivement réussi à comprendre que vous faites fausse route.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

...nit deux personnes de sexe différent, c'est que tout le code civil le sous-entend. En témoigne le fait qu'il est nécessaire de supprimer des mentions sexuées du code civil pour pouvoir ouvrir le mariage aux couples de personnes de même sexe. Cet alinéa montre une fois de plus que, contrairement, mesdames les ministres, à ce que vous n'avez pas cessé d'affirmer, vous supprimez bien les notions de père et de mère, au profit du mot « parents ». Vous refusez de reconnaître que ce texte introduit des modifications importantes qui concernent tout le monde, puisque notre droit est modifié. Ainsi, quel sens donner à l'expression « jouir en bon père de famille » ? Encore une chose qu'il va nous falloir proscrire pour cause de discrimination car, par principe, cette expression deviendra non avenue pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec :

...ples de personnes de même sexe. Loin d'être anodin, cet article est au coeur de notre débat. Il n'est pas, comme certains ont voulu nous le présenter, une simple coordination technique permettant d'accorder notre code civil avec l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de personnes de même sexe. Dans sa rédaction initiale, cet article visait, ni plus ni moins, à remplacer les termes « père » et « mère » par le terme asexué de « parents », et cela dans cinquante-deux articles du code civil. Il s'agissait également de procéder à d'autres substitutions, tendant notamment à remplacer « le mari et la femme » par « les époux », ou encore à supprimer les références aux branches maternelles et paternelles Lorsqu'il a vu les inquiétudes qu'un tel bouleversement de notre droit de la famille...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Tourret :

... aux couples de personnes de même sexe. Vous n'étiez même pas cent à vous y opposer ! Il y a eu ensuite le vote sur l'adoption. Cela a été un grand vote, car je continue de penser que l'adoption, en France, a connu un grand échec et qu'il y a peut-être là un nouveau paradigme qui permettra de retrouver le chemin de l'adoption. Ensuite il y a eu le problème des noms, puis celui des mentions de « père » et de « mère ». Je veux dire aujourd'hui avec force que je suis fier de soutenir un gouvernement qui soutient cette loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

L'article 375-8 du code civil rappelle que les frais d'entretien et d'éducation de l'enfant qui fait l'objet d'une mesure d'assistance incombent à ses père et mère. Au passage, je rappelle que l'expression grammaticale « à ses père et mère » sans « s » ! est assez originale et renvoie à l'article 371, qui reprend dans le code le premier commandement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

...ssance sociale de l'amour la réponse était non. Je poursuis ma citation : « S'agit-il d'une question de filiation, donc des enfants ? La réponse est oui. Car le mariage entre deux personnes de sexe différent présuppose une filiation biologique, au moins quand elles sont en âge de procréer. Elles ignorent aussi si l'un des deux ou les deux sont stériles. Quand un enfant naît, le mari est présumé père et seulement présumé car l'enfant a pu être conçu avec un autre homme dans l'ignorance du mari. Quand le couple n'est pas marié, l'enfant est reconnu ou pas par le compagnon ou tout autre homme. Dans tous les cas de figure, il y a un père et une mère. « Aujourd'hui l'adoption est possible dans un projet parental. L'enfant est alors accueilli par un père et une mère adoptifs. Ceux-ci peuvent lui ...