Interventions sur "père"

678 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Vous dites que nos positions sont difficilement conciliables ; en l'occurrence, c'est assez vrai. En effet, une mère a sûrement beaucoup d'engagement, d'énergie et d'amour à déployer. Mais l'accouchement fait une mère, je crois. D'autres ici le diraient sans doute mieux que moi mais, en tant que père de famille, je pense pouvoir affirmer que c'est l'accouchement qui fait la mère,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

... me font savoir qu'il reste moins de cinq heures de temps de parole pour le groupe UMP. Je voulais donc vous informer de la façon dont nous allons procéder dans la suite de nos débats, madame la présidente. Nous allons nous concentrer sur quelques articles qui nous paraissent particulièrement importants : l'article 4, puisqu'il fait référence à l'article 371-1 du code civil et supprime les mots « père » et « mère » ; l'article, dont le numéro m'échappe à l'instant, qui supprime du code civil les mots « mari » et « femme ». Je ne reviendrai pas, s'agissant des mots « père » et « mère », sur ce qu'a évoqué mon collègue Hervé Mariton. S'agissant de l'article 4 bis qui, au cours de la navette parlementaire, a permis que les codes concernés par le projet de loi soient modifiés par ordonnance, il d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

J'aurais aimé que nous ayons ce débat et ne désespère pas de l'avoir, car j'imagine qu'il s'en trouve quand même quelques-uns parmi vous qui ont le courage politique d'assumer leurs responsabilités devant les Français et de porter un projet. Après tout, c'est bien pour cela qu'on fait de la politique. Mais cela suppose d'avoir la capacité de défendre des idées plutôt que d'attendre tête baissée, le petit doigt sur la couture du pantalon, les ordres ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Fromantin :

...eux jours qu'à présent il faut conclure et en finir avec ce projet de loi, et pourtant nous avons aujourd'hui une grande page blanche et on nous dit que pour l'instant ce n'est pas prêt, nous renvoyant à plusieurs mois ! Vous prenez le risque mais en un sens tant mieux de faire monter encore davantage la contestation du peuple de France qui se demande ce que tout cela veut dire et qui, je l'espère, demandera avec nous des explications sur le texte relatif au mariage pour tous et sur l'article 4, qui met en péril les notions essentielles de père et de mère. La question reste ouverte, j'espère que vous y répondrez, car tel est le sens de notre présence dans cet hémicycle : avoir un échange fait de questions et de réponses, puis de nouvelles questions et de nouvelles réponses, afin de constru...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...pris qu'il s'agit là, en réalité, d'une manoeuvre visant à détourner l'attention des vrais sujets ou des questions susceptibles de vous déranger. Quant au fond du texte, je constate quand même que nous sommes face à deux mensonges absolument incroyables. C'est là qu'il faudrait prendre la parole pour nous expliquer et répondre à nos questions. Le premier concerne la suppression des références au père et à la mère, dénoncée par les manifestants et tant d'autres. Je me souviens que Mme la garde des sceaux disait que c'est faux et que jamais elle n'a voulu supprimer la référence au père et à la mère. Mais comment avez-vous pu, madame la ministre, dire et répéter avec un tel aplomb que vous n'avez jamais eu l'intention de supprimer la référence au père et à la mère ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...fouiller, par exemple avec l'article-balai. Nous l'avons critiqué ici, et vous avez rejeté l'ensemble de nos arguments. C'est finalement le Sénat qui a fait lui-même le travail, mais de bien mauvaise manière puisque nous avons maintenant un recours aux ordonnances. Cela doit sans doute vous arranger, en fin de compte, car cela évite que l'on mette trop en lumière la suppression de la référence au père et à la mère, qui choque profondément les Français. D'ailleurs, les sondages montrent que ceux-ci sont de moins en moins nombreux à soutenir votre texte, qu'il s'agisse du mariage ou plus encore de l'adoption. L'autre mensonge, répété à l'envi, consiste à dire que le texte ne supprimera aucun droit. Mais c'est complètement faux ! Comment pouvez-vous, madame la ministre, soutenir un point de vue ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...ce qui paraît une fiction plus qu'autre chose la partie relative à la filiation. Ainsi l'article 4 du texte affirme-t-il que le titre VII du code civil est définitivement exclu des dispositions du projet sanctuarisé, en quelque sorte. On retrouve donc égrenés, ailleurs que dans le titre VII, des dizaines et des dizaines d'articles touchés par le projet de loi. Le nombre de fois où les mots « père » et « mère » se trouvent remplacés par « parents » n'est même pas certain : 168 fois pour les uns, 171 fois pour les autres, on ne sait plus trop. Il faut dire qu'entre l'amendement-balai, la formule légistique qui était celle du cabinet de Mme la garde des sceaux dans la rédaction initiale du projet de loi et le texte issu des travaux du Sénat, il est devenu bien difficile de s'y retrouver. Si ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Meunier :

C'est très important. Tout enfant a le droit d'avoir un père et une mère. Je ne vois pas qui, ici ou ailleurs, peut empêcher un enfant orphelin d'avoir un père et une mère. Même après l'adoption de cette loi, vous allez nous trouver sur votre chemin, car, comme cela a été dit ce matin par Philippe Cochet, nous sommes là pour défendre les plus faibles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

J'imagine que l'amendement n° 24 ne va pas vous plaire, mes chers collègues, puisque nous disons clairement que, dans l'hypothèse de l'adoption, il vaut mieux donner toutes ses chances à l'enfant : lui donner la possibilité de vivre avec un père et une mère adoptifs de façon qu'il puisse se construire dans un cadre plus favorable, plus protégé. La vie est suffisamment compliquée, difficile, peut-être plus encore pour lui. Priorité doit donc être donnée à des couples qui nous semblent plus susceptibles d'accueillir des enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier :

Il est logique que vous vous obstiniez, dans votre position égalitaire, à vouloir supprimer la différence des sexes, mais il est normal que nous qui défendons l'altérité, nous pensions qu'il faille donner la priorité à l'adoption par un père et une mère. C'est tout ce que nous demandons. Puisque vous pensez à l'intérêt de l'enfant, ne pourriez-vous pas aller jusqu'à penser que l'intérêt de l'enfant est de se retrouver dans une famille telle qu'elle a été prévue par la vie, tout simplement, par la création qui est issue de la rencontre d'un homme et d'une femme ? Cela n'empêchera pas, dans un deuxième temps, aux termes d'un texte auq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Meunier :

Mes chers collègues, j'ai juste une question à vous poser. Qui êtes-vous pour interdire à un enfant orphelin d'avoir un père et une mère ? (Les amendements identiques nos 24 et 3073 ne sont pas adoptés.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Or je constate que, s'agissant ce mouvement, le Gouvernement et le préfet de police se comportent, depuis le début, comme si les manifestations devaient être autorisées. Depuis près de quatre-vingts ans, en France, depuis le décret de 1935, nous vivons sous le régime de la déclaration. J'espère rassurez-nous, monsieur le ministre que le Gouvernement n'entend pas suivre une pente répressive et substituer au régime de la déclaration celui de l'autorisation. Ce serait tout autre chose ! (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Nous sommes au coeur d'un débat qui ne pourra déboucher sur aucun accord entre nous car, que vous le vouliez ou non, l'adoption est un exercice extrêmement difficile. Pour réussir un projet d'adoption, il faut un père et une mère, même si l'on sait que, dans certains cas, il est nécessaire de composer avec les principes. Poser d'une manière générale qu'il peut y avoir adoption simple quelle que soit l'orientation sexuelle de l'adulte concerné, je suis désolé de devoir le dire, ce n'est pas aider véritablement l'enfant : dans les premières années de sa vie, celui-ci a besoin d'un père et d'une mère. Je voudra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Nous luttons avec détermination contre la suppression des mots de père et de mère du code civil parce que ces mots structurent la construction de la personne humaine et sa future liberté et, comme nous sommes favorables à la liberté, nous défendons nos amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Cet amendement vise à remplacer les mots « Chacun des époux » par « Le mari ou la femme ». Le nom, c'est ce qui détermine l'être. Nommer quelqu'un est fondamental, c'est lui donner son existence. Or, cet article bouleverse les règles de transmission du nom de famille. Traditionnellement, l'enfant porte le nom du père. Depuis quelques années, il est également possible d'accoler le nom de la mère.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

La filiation va de pair avec l'intérêt de l'enfant. Elle détermine son attachement à son père et à sa mère et repose sur le principe de protection familiale, mais aussi civile. Avec cet article et en l'absence de démarches particulières, l'enfant prendra le nom de chacun des deux parents, qu'ils soient de sexes différents ou non, accolés dans l'ordre alphabétique, sauf déclaration conjointe et formelle des deux parents. Les complications engendrées par ces dispositions ne sont pas suffis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Si l'on est sûr de sa mère, on ne l'est jamais de son père. C'est pourquoi la majorité des sociétés ont choisi une filiation patrilinéaire et la transmission du nom par le biais du patronyme, même si le rapporteur a évoqué les évolutions récentes qui permettent en particulier de sauvegarder des noms de famille rares. Le présent texte procède différemment. Il est d'ailleurs assez curieux de voir que le premier paragraphe de cet article, alors qu'on vient...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Je veux tout de même revenir sur un point que j'ai déjà évoqué en première lecture. Mettre par terre la transmission du nom du père est une grave erreur. Il s'agit, dans notre pays, d'une pratique multiséculaire, dont les traces remontent effectivement à plus de dix siècles. On va créer plus qu'une confusion : une confusion pour les généalogistes, bien sûr, mais surtout une confusion pour la psychologie de l'enfant. Certains continueront à porter le nom du père. Pour d'autres, il y aura ce que mon ami Dhuicq appelle des méla...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...on, où c'est au cours de l'ère Meiji que les patronymes ont été autorisés. Autrefois, seuls les puissants avaient le droit de porter un patronyme. Aujourd'hui, tous les citoyens de ce pays portent un nom qui les situe dans une généalogie et dans une histoire. Madame la ministre de la famille, je crois que votre plan est tout à fait cohérent. Vous voulez construire un homme nouveau, qui n'ait ni père ni mère, qui soit pour ainsi dire issu du Saint Esprit, (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

... malgré les apparences, vous porte. (Exclamations et rires sur les bancs du groupe SRC.) Vous êtes des êtres froids, dénués d'affectif, dénués d'histoire, dénués de généalogie, et vous ne pensez en rien à ces enfants à venir, qui se retrouveront sans lien affectif, sans rapport avec leur histoire et avec les générations qui les ont précédés. Ils seront confrontés, au moment de devenir à leur tour pères et mères, à un vide sidéral qu'ils ne pourront combler.