Interventions sur "père"

678 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Le nom, mes chers collègues, c'est une référence, pas simplement par rapport au père et à la mère, mais aussi par rapport à toute une lignée ; chacun doit se situer dans le temps et dans l'espace.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Fromantin :

... lien social ou affectif avec deux parents, c'est casser cette histoire, casser ces lignées, casser ce qui a fait une partie de l'identité de nos régions, de nos territoires, de notre pays. C'est aussi ce qui fait le plaisir de retrouver des ancêtres et de se projeter dans une culture. C'est une rupture extrêmement grave, extrêmement importante que de casser cette appartenance à une lignée, ce repère, cette balise sur laquelle mes collègues ont très justement insisté et qui, au-delà de son aspect culturel, est fondamentale dans la construction d'un être humain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...mille de vos enfants. De quoi s'agit-il ? L'Assemblée nationale a introduit cet article par voie d'amendement pour harmoniser l'attribution du nom de famille en cas de désaccord entre la filiation adoptive et la filiation par le sang. Il y avait effectivement une différence de traitement entre les enfants. Dans le cas de la filiation adoptive, en cas de désaccord, il y avait adjonction du nom du père et du nom de la mère, alors que, dans le cas de la filiation par le sang, il n'y avait adjonction que du nom du père. Nous avons voulu harmoniser les choses. Lors de nos débats en première lecture, l'absence de choix a été considéré comme étant aussi un désaccord. Le Sénat a fort justement précisé les choses, en soumettant l'adjonction du nom du père et de la mère à la condition de la manifestati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Il serait intéressant que l'ensemble de nos concitoyens, qui ne peuvent pas nous suivre cette nuit et qui sont intéressés par ce débat ô combien important pour l'avenir de notre société, en ce qu'il va fondamentalement changer nos repères, et auxquels on va demander des efforts via une nouvelle salve d'impôts, connaissent le coût exact de cette séance. Je ne doute pas qu'il n'y ait eu sur vos bancs des pressions énormes pour que vous vous débarrassiez de ce texte. Vous le faites en catimini, en pleine nuit : vous avez honte de prendre part à ce débat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

que, lorsque la mère exprime un désaccord sur le nom de famille attribué à son enfant, ce qui arrive, le nom du père ne s'impose pas exclusivement et que la mère a aussi la possibilité de donner son nom. L'enfant aura un nom, en l'occurrence à la fois le nom de son père et celui de sa mère.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Fromantin :

En l'état actuel du droit, l'enfant adopté reçoit, en l'absence de décision commune des conjoints, par application de la règle subsidiaire, le nom du père adoptif. Cette disposition ne peut, par principe, s'appliquer en cas d'une adoption par un couple de personnes de même sexe. En conséquence, le texte plusieurs fois amendé prévoit qu'en cas de désaccord entre les parents, l'enfant prend leurs deux noms dans la limite du premier nom de famille pour chacun d'eux, accolés selon l'ordre alphabétique. Nous sommes opposés au fait de ranger les deux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Albarello :

comme Le Bon, la Brute et le Truand, avec la musique d'Ennio Morricone : de grands films. Mais votre film à vous, votre projet de loi est un scénario digne de ceux des séries B, parce qu'il s'attaque au père, à la mère, aux enfants. Et tandis que le peuple gronde, vous faites mine de ne pas l'entendre ! Le Parlement est assiégé ! Je n'ai même pas pu y accéder ce soir ; il m'a fallu me rendre ici à pied car la voiture était bloquée. C'était un état de siège ! Le peuple gronde, et vous ne l'entendez pas. Il est vraiment temps que vous changiez d'attitude. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

...ce texte n'avait pas évolué depuis la première lecture à l'Assemblée nationale, comme si rien ne s'était passé au Sénat, comme si rien n'avait changé. Vous êtes là, sans aucun commentaire à faire sur ce qu'ont voté les sénateurs. J'aimerais tout de même vous rappeler une modification importante introduite par le Sénat. Nous sommes passés d'un article balai, qui permettait de remplacer les mots « père » et « mère » dans le code civil, à une autorisation donnée au Gouvernement pour légiférer par voie d'ordonnance dans quatorze codes. Et cela vous laisse totalement indifférents ! Vous acceptez que le Gouvernement nous présente dans six mois une ordonnance pour remplacer « père » et « mère » dans quatorze codes sans broncher ! Je suis estomaquée de constater que vous n'avez pas la volonté de dis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Voilà donc les quelques éléments que je voulais vous indiquer. Je ne prétends pas être sûr de moi, mais j'ai la conviction qu'un problème constitutionnel se pose. Vous vous êtes embrouillés en vous demandant s'il fallait afficher les choses en rayant dans tous les textes les notions de « père » et de « mère » ou s'il fallait les dissimuler. Vous avez opté pour trois solutions portant respectivement sur le titre VII du code civil, le reste du code civil et l'ensemble des autres textes. En manipulant ce que j'ai appelé cet après-midi la « boîte à malices »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Fromantin :

...es arguments pour imposer, à partir de ce texte, l'introduction de la PMA dans notre droit. C'est, là encore, un malentendu à mettre au nombre des quiproquos que recèle ce texte. Un autre malentendu porte sur l'égalité. Deux conceptions de l'égalité s'affrontent dans nos débats. La première envisage le choix des adultes qui veulent des enfants, la seconde envisage le droit des enfants à avoir un père et une mère. C'est une distinction fondamentale ; elle a nourri nos échanges et semble aujourd'hui comprise par les Français. C'est sans doute une des raisons pour lesquelles l'opinion s'est retournée depuis quelques semaines, alimentant ces manifestations qui vont continuer. Cette notion d'égalité fonde, chez la plupart d'entre nous, le sens de leur engagement politique, ce qui explique qu'à qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Fromantin :

Je souhaite, monsieur le président, vous donner l'occasion de respirer. Je vous félicite d'ailleurs pour la capacité d'apnée que vous sollicitez pour égrener les amendements. Portés par de nombreux collègues, ils visent à rappeler qu'avoir un père et une mère, cela a un sens. C'est la raison pour laquelle nous sommes encore ici cette nuit, à cinq heures moins le quart du matin, pour exprimer cette conviction et la nécessité de garder dans le code civil les notions de père et de mère. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

... a été humiliée parce que nous avons essayé de débattre, mais n'avons pas obtenu de réponses. Elle a été humiliée parce qu'on nous impose des ordonnances touchant à l'essentiel de notre système juridique : en effet, tous les codes pourront être modifiés par ordonnance. La décision prise ce soir est funeste pour notre pays : chacun le mesure. Un drame, un accident, pouvait priver un enfant de son père ou de sa mère. Désormais, c'est l'État qui le privera de son père pour lui imposer deux mères, ou de sa mère pour lui imposer deux pères. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.) On va à l'inverse des règles élémentaires de la nature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

... se battent, rassemblés au-delà de leurs différences autour d'une idée. Nous nous efforcerons d'être dignes de leur combat. Ce combat n'est pas achevé ! Nous aurons une énorme responsabilité quand nos compatriotes nous confieront à nouveau les affaires de l'État : celle de revenir sur ce texte. Il nous faudra rétablir un certain nombre de réalités constantes de la nature et de la civilisation. Un père, une mère, des enfants, un cadre protecteur pour ces enfants : c'est cela que le législateur doit favoriser. Il s'agit de protéger ceux qui en ont besoin, qui sont l'avenir de notre pays. Ce sont des bébés, des enfants, des adolescents : ils sont fragiles, et doivent donc dans la mesure du possible être entourés de l'affection des leurs. Ils doivent également disposer d'éléments de filiation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...çais, notamment les jeunes, soient choqués quand une de nos collègues socialistes dit qu'un enfant se « fabrique » ne soulève pas la moindre émotion sur les bancs de la gauche. Non, un enfant n'est pas un produit de consommation ! Vous ne comprenez pas que la société refuse la négation de l'altérité sexuelle que vous voulez lui imposer. Non, un homme et une femme ne sont pas identiques ! Non, un père et une mère ne sont pas identiques ! Ils ne sont pas interchangeables ! Le problème de l'ensemble de la gauche, aujourd'hui, est qu'elle ne parvient plus à penser la différence. Son obsession de l'égalité la conduit à nier la différence pour atteindre cette prétendue égalité ! Mais les différences résistent. Nous touchons le coeur du problème avec la suppression des mots « père » et « mère ». Vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...iguïté en permanence. Vous parlez d'égalité et, surtout, de reconnaissance des couples homosexuels, mais vous avez soigneusement évité de débattre des conséquences du mariage pour les enfants, plus encore de celles de l'adoption plénière, de la gestation pour autrui et de la procréation médicalement assistée. Vous avez aussi tronqué le débat ou maintenu l'ambiguïté, s'agissant de la référence aux père et mère, en affirmant devant les caméras de télévision que celle-ci n'était pas supprimée, ce qui est tout à fait inexact.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...r le trouble et de cacher vos intentions réelles. Vous avez en outre fait, en quelque sorte, preuve d'aveuglement. Vous avez souvent parlé de la justice, de la violence et de l'égalité. Je suis, en réalité, absolument convaincu que votre texte créera de l'injustice, de l'inégalité et de la violence à l'égard des enfants, qui ne pourront pas avoir accès à leurs origines et ne connaîtront pas leur père ou leur mère naturels, ainsi qu'à l'égard des femmes transformées en mères porteuses. Vous avez cédé au droit à l'enfant, au désir des couples homosexuels d'avoir des enfants à tout prix, sans toutefois en mesurer les conséquences. Ce texte n'est pas équilibré et sera source d'inégalités et d'injustices sous couvert de favoriser l'égalité et la justice. Il existait une autre voie, que vous n'av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Greff :

...férendum pour essayer d'asseoir son aura qui dégringole, puisqu'il n'y a même pas 20 % des Français qui sont aujourd'hui satisfaits. Vous avez mis en avant plusieurs mensonges. Ainsi, vous nous avez fait croire que c'était une question d'égalité. Je persiste à penser que le mariage pour tous n'apportera pas l'égalité puisqu'il y aura toujours deux mariages, celui pour lequel on pourra inscrire « père » et « mère » et celui pour lequel on écrira « parents ». Voilà comment vous voyez l'égalité ! Nous arriverons aussi évidemment à la marchandisation des enfants puisque, sur le principe d'égalité, les femmes voudront avoir droit à la PMA et les hommes, inévitablement, à la GPA. Voilà ce que vous êtes en train de nous préparer avec ce texte très mal fabriqué. Vous vouliez répondre à la communaut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier :

Une telle méthode de travail va intéresser le Conseil constitutionnel, nous en sommes certains. Vous manquez de respect, madame la ministre, à l'égard de notre conception du mariage, de notre conception de la famille, de notre attachement au caractère symbolique, mais aussi affectif de l'existence du père et de la mère. Comment faire preuve d'autant de mépris vis-à-vis de tout cela ? Non pas de votre part, mais nous avons essuyé des quolibets de la majorité pendant ces débats, des quolibets qui nous ont fait souffrir, parce que nous sommes meurtris dans nos convictions, celles de millions de Français qui soutiennent notre position, celles de plus d'un million et demi d'entre eux qui ont le courag...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

... vous avez commis une erreur de méthode majeure. Vous avez manqué l'occasion de rassembler. En sous-estimant l'ampleur de la contestation et des manifestations, vous commettez également une erreur majeure. En faisant systématiquement l'amalgame entre quelques extrémistes et les centaines de milliers de manifestants pacifiques qui expriment leur profond attachement au droit de l'enfant à avoir un père et une mère, vous commettez là encore une grave erreur. Ils se sentent méprisés, humiliés par ce passage en force, par l'accélération du calendrier, comme nous avons pu l'être, nous, députés de l'opposition. Vous les rendez encore plus déterminés. Ils seront encore plus nombreux demain, car ils ne veulent pas d'une société qui nie l'altérité sexuelle et dans laquelle on « fabriquerait » des enfan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de La Verpillière :

Monsieur le président, madame la garde des sceaux, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, nous arrivons au terme de l'examen du projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels. Ce projet nie la différence entre les sexes et ridiculise même, d'une certaine façon, les notions de père et de mère. De ce fait, vous le savez, madame la garde des sceaux, il divise profondément les Français et choque beaucoup d'entre eux. Or, vous avez tout fait pour escamoter le débat et bâillonner les opposants, dans le pays et au Parlement. Dans le pays, vous avez réussi à susciter des manifestations monstres contre votre projet je pense à celle du 13 janvier, à celle du 24 mars, en attendant...