Les amendements de Éric Ciotti pour ce dossier

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J’ai eu l’occasion de déclarer à la tribune vendredi que je souhaitais voter cette réforme constitutionnelle, pour autant qu’elle soit fidèle à la parole présidentielle prononcée devant le Congrès à Versailles.

Alors que l’article 2 réécrit la disposition de manière importante, celle-ci en est-elle pour autant profondément modifiée ? Je ne le crois pas. Pour autant, je m’abstiendrai sur cet amendement du Gouvernement parce que le texte méritait d’être conservé dans sa rédaction initiale, qui me paraissait plus fidèle à la parole présidentielle prononc...

Je suis farouchement opposé à ces amendements. D’abord, rien ne justifie leur présence dans ce débat. Et sur le fond, j’y suis opposé car le droit de vote est selon moi consubstantiellement lié à la nationalité.

Il s’agit d’un principe fondateur de notre République, qui la protège et ne souffre qu’une exception, celle des ressortissants de l’Union européenne aux élections locales. Cette exception est légitime car notre nation considère que le projet européen est un projet d’avenir, qui rassemble et s’intègre dans cette conception de la nation librement...

Le débat prend une tournure un peu particulière. La majorité est en train, à coups d’amendements, de modifier profondément notre loi fondamentale. L’amendement qui vient d’être adopté, qui interdit au Président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale pendant l’état d’urgence, modifie profondément l’équilibre de nos institutions. Pro...

Je ne voudrais pas interférer dans les problèmes de la majorité… Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, le débat que nous entamons aurait pu et aurait dû constituer un instant exceptionnel pour notre démocratie. L’instant où la représentation nationale se penche sur sa concepti...

Cet état d’urgence a démontré son efficacité grâce à la mobilisation exemplaire de nos forces de l’ordre, qui sont en première ligne dans cette guerre que nous livrent les barbares islamistes, et auxquelles je veux rendre ici un hommage solennel. Cet état d’urgence dont nous, nous que pouvons regretter qu’il n’ait pas été déclaré dès le 7 janv...

…de ceux qui s’opposaient, ici même, à nos amendements visant à élargir la déchéance de nationalité – je pense à Bernard Cazeneuve m’accusant, le 16 septembre 2014, de vouloir instrumentaliser ce sujet à des fins politiques.

Déchoir de leur nationalité ceux qui attaquent la France doit avoir une conséquence claire : pouvoir immédiatement les expulser vers un pays dont ils possèdent également la nationalité. C’est pour cette raison évidente que l’idée même de créer des apatrides constitue une incongruité juridique et une hypocrisie politique ! La déchéance de nation...

Oui, monsieur le Premier ministre, je veux voter cette réforme car elle porte des idées que j’ai toujours défendues avec ma famille politique ; je veux voter cette réforme car elle exprimera la force de la nation contre ceux qui la combattent. Mais de grâce, ne dénaturez pas le débat ! La parole présidentielle prononcée au Congrès de Versailles...