Les amendements de François Sauvadet pour ce dossier

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Ma question, monsieur le Premier ministre, a trait au plus grand tripatouillage électoral qui se soit organisé dans notre pays

avec le redécoupage des cantons et la suppression de la moitié d’entre eux, pour l’essentiel des cantons ruraux. Je veux vous dire ici, monsieur le Premier ministre, que je suis littéralement scandalisé par la manière dont les ciseaux ont été tenus par les services du ministère de l’intérieur, département par département, sans considération po...

Je peux en porter témoignage. Je le dis devant vous tous : j’ai découvert la carte de mon département dans le quotidien local, en l’occurrence bien mieux informé que moi. Je ne suis pas le seul d’ailleurs à être choqué par cette méthode puisqu’à ce jour, plus de la moitié des départements de France vous ont adressé un carton rouge : ils sont ci...

Quand on vous parle tripatouillage, monsieur le Premier ministre, vous répondez parité. Mais ce n’est pas le sujet ! Quand il s’agit de la République, quand il s’agit de redonner du sens, comme vous prétendiez le faire, au redécoupage des cantons, on le fait en partenariat avec les élus locaux ! C’est cela, notre conception de la République.

Ce n’est pas dans un colloque singulier entre les fédérations du Parti socialiste et vos services du ministère de l’intérieur que les choix doivent s’opérer ! J’ai encore en mémoire ce que disait François Hollande sur le respect dû aux élus locaux. Ce que je constate aujourd’hui, c’est un véritable mépris envers ceux qui font la France des ter...

Monsieur le président, au nom du groupe UDl, je voudrais saluer la décision de la Cour d’appel de Paris qui confirme le licenciement de la salariée voilée de la crèche Baby-Loup,…

…réaffirmant ainsi que la laïcité n’est pas négociable dans la République que nous aimons et que nous avons en partage.

Monsieur le Premier ministre, demain, à l’initiative du groupe UDl, nous examinerons trois propositions de loi et j’aimerais que le Gouvernement s’explique devant la représentation nationale sur la question du vote blanc que nous souhaitons voir reconnaître aux élections. Ce que nous voulons, c’est donner à chaque citoyen le droit, par un vote...

Je dénonce, au nom de l’ensemble des députés du groupe UDI, les agissements inacceptables de ceux qui sont venus troubler les cérémonies du 11 novembre. Ils ne font pas honneur à ce que la nation a en partage, c’est-à-dire le respect dû à ceux qui ont payé de leur vie le combat pour la liberté.

Au nom de l’ensemble des députés du groupe UDI, j’adresse également un message de solidarité et d’amitié à Bernard Reynès et à ses adjoints, agressés hier alors qu’ils portaient l’écharpe tricolore. De tels actes n’ont pas leur place dans notre République et j’affirme notre solidarité la plus totale dans le combat pour le respect des valeurs q...

Je m’adresserai aussi directement à vous, monsieur le Premier ministre, puisque vous vous êtes adressé à la représentation nationale en nous assignant dans ce combat le premier rôle. Vous-même portez une responsabilité primordiale ! Vous êtes le chef du Gouvernement, vous qui ne cessez d’attribuer depuis des mois la responsabilité de la situati...

Voilà dix-huit mois que vous êtes au pouvoir et, aujourd’hui, un sentiment d’incompréhension habite le peuple français et un sentiment de colère est en train de s’exprimer, faute tout simplement de savoir où vous emmenez la France. En effet, vos positions changent successivement pour colmater ce qui s’apparente à de véritables brèches.

Vous avez entendu comme nous, monsieur le Premier ministre, l’appel des Bretons. Il ne s’agit pas simplement des bonnets rouges que vous évoquez, mais de la désespérance de gens quotidiennement confrontés à une grave crise. Vous avez présenté un plan breton, après un plan lorrain, ainsi qu’un plan pour Marseille. Ce que je vous demande aujourd...

Dès lors, vous ne pouvez pas continuer à invoquer sans cesse l’emploi tout en augmentant les taux de TVA comme vous vous apprêtez à le faire au 1erjanvier dans le bâtiment, alors même que chute l’activité. Les Français attendent que vous indiquiez un chemin clair !

Monsieur le Premier ministre, il y a, en France, un vrai problème de crédibilité de la parole publique, aussi bien celle du Président de la République que celle du Gouvernement. À deux reprises, le Président de la République s'est solennellement adressé à l'ensemble des Français et a pris un engagement devant eux.

Il leur a dit qu'après l'année 2013, marquée par ce que nous avons appelé un « matraquage fiscal », il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts en 2014, ni sur les foyers, ni sur les familles.

Quinze jours seulement après cette déclaration solennelle du Président de la République, le Premier ministre du gouvernement de la France nous annonce qu'il va y avoir une baisse du quotient familial ! Pour que tous les Français sachent de quoi il s'agit, il y aura tout simplement une augmentation de l'impôt, qui va peser sur les familles, et ...

Cela va concerner 1,3 million de personnes en France, et 3 millions d'enfants. J'ai fait un calcul : un couple avec deux enfants qui gagne 2 600 euros par mois paiera, l'an prochain, 1 000 euros d'impôt en plus au titre de ce que vous appelez la justice !

Cette mesure aura aussi des conséquences sur la halte garderie, sur les cantines et sur l'accueil périscolaire, puisque tout le système est bâti autour de ce quotient familial. Monsieur le Premier ministre, au nom du groupe UDI, je vous demande solennellement de renoncer à cette mesure, que vous avez vous-même qualifiée, ainsi que vos amis, de...

Monsieur le Premier ministre, comme chacun d'entre nous, je vous ai écouté hier avec beaucoup d'attention. Pour la première fois, vous avez reconnu que les perspectives de croissance de la France ne sont pas bonnes, et que depuis quelques mois et aussi depuis que vous êtes au pouvoir , elles se sont dégradées, de surcroît. Vous avez parlé, ...