Les amendements de Georges Fenech pour ce dossier
15 interventions trouvées.
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des lois, madame la présidente de la commission des affaires sociales, mes chers collègues, j'avoue que j'ai ressenti un profond malaise en écoutant M. Thomas Thévenoud. Il a revêtu la robe de procureur de la République pour porter contre nou...
C'est vraiment extrêmement choquant d'adopter une telle attitude. Cela dit, je me sens proche des manifestants (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC), et je continuerai à manifester à leurs côtés. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Mais à bien y regarder, ce qui se passe n'a rien d'étonnant,
pour la simple raison que ce projet de loi sur le mariage pour les personnes de même sexe est entaché depuis le début d'un parfum d'illégitimité. Notre assemblée est certes souveraine, mais elle tient sa souveraineté du peuple Lequel est en train de se lever dans un mouvement de résistance et de contestation généralisée. On l'a rappelé : un s...
Ce mariage pour tous, au nom, dites-vous, de l'égalité des droits devient en réalité le mariage pour personne ! En effet, vous le videz de sa finalité en le reléguant de fait à une union que je qualifierai à géométrie variable, qui pourra être, selon les cas, sexuée, unisexuée, asexuée, transexuée, et qui fera intervenir toutes sortes de protag...
elle reconstruira plus intelligemment et plus humainement, d'une manière plus respectueuse de nos valeurs et de notre civilisation. À l'heure où il est beaucoup question de pardon, je vous rappellerai, en conclusion de mon propos, cet adage : Dieu pardonne toujours, les hommes quelquefois, la nature jamais ! (Applaudissements sur les bancs du...
Je voudrais m'exprimer dans la droite ligne de l'intervention de M. Philippe Gosselin, qui s'interrogeait sur ce qui sera mentionné dans les documents d'état civil. Je vous avais déjà posé cette question, qui me semble légitime, en commission, vous demandant si, après le vote de la loi, je devrais vous rendre mon livret de famille sur lequel es...
Hier, je vous ai vue vous réjouir, ce qui est votre droit le plus légitime, de l'adoption de l'article 1er du texte qui ouvre le mariage aux personnes de même sexe. Nous n'avons pas les mêmes réjouissances de notre côté, mais, au moins, ce matin, nous sentons-nous plus à l'aise, en tout cas en ce qui me concerne, puisque si vous-même vous ne vo...
Comme mes collègues de l'opposition, j'aimerais savoir, madame la ministre, comment vous justifiez cette discrimination flagrante entre couples homosexuels étrangers et couples hétérosexuels étrangers sur notre sol.
C'est là une question essentielle, qui sera d'ailleurs nécessairement soumise, à un moment ou à un autre, au Conseil constitutionnel. Il importe donc que vous fassiez valoir dans nos débats votre justification de cette discrimination. D'autre part, je me demande au nom de quelle légitimité internationale vous pouvez imposer au reste du monde v...
Madame la garde des sceaux, vous nous avez tout à l'heure accusés d'être intellectuellement ailleurs, bien que physiquement présents.
Mais étions-nous intellectuellement ailleurs lorsque nous avons appris que la majorité avait l'intention de déposer un amendement cosigné par les deux tiers du groupe SRC sur la procréation médicalement assistée ?
Vous nous avez ensuite annoncé en commission des lois, madame la garde des sceaux, que vous envisagiez un deuxième texte qui intégrerait la PMA dans le code de la famille. Cela a été confirmé, me semble-t-il par le Premier ministre, à moins, là encore, que je n'aie été ailleurs
Par conséquent, comprenez bien notre inquiétude devant un texte global en réalité saucissonné sur de tels sujets. Cela justifie la clause de conscience et explique aussi l'inquiétude grandissante d'une majorité des Français aujourd'hui, d'autant plus que votre projet de loi est tronqué dans son appellation : vous l'appelez « mariage pour to...
Je souhaite vous faire part d'une simple réflexion. Ce débat n'est pas simplement de nature législative : il touche aux fondements de l'humanité, basé sur des lois naturelles (« Ah ! » sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP), que l'on oppose aux lois positives. Je crois que jamais une loi naturelle ne peut être dénaturée par une...
qui, jusqu'à preuve du contraire, commande depuis le début de la création notre destinée d'hommes et de femmes, tous issus d'une rencontre naturelle entre un homme et une femme. Ce que nous voulons préserver, c'est l'altérité, seule condition naturelle d'une parenté paternelle et d'une parenté maternelle. Je voudrais vous faire part d'une inq...